Clark et Pougnaud, un duo photographique surprenant
12/04/2016 - 2 minutes
Actualité
Pour leur première série « Hommage à Edward Hopper » exposée en 2000 à la Maison européenne de la photographie, le duo Clark et Pougnaud n’avait pas d’autre ambition que celle d’explorer la possibilité de créer à quatre mains, autour de leur histoire particulière et familiale avec la côte Nord-Est des États-Unis.
Virginie Pougnaud y vécut, en effet, cinq ans; Christophe Clark possède quant à lui des origines américaines. Elle fabrique et peint des décors, conciliant les influences venues de ses grands-mères, toutes deux peintres, et de sa mère, comédienne; il photographie, lui aussi par atavisme.
Virginie Pougnaud y vécut, en effet, cinq ans; Christophe Clark possède quant à lui des origines américaines. Elle fabrique et peint des décors, conciliant les influences venues de ses grands-mères, toutes deux peintres, et de sa mère, comédienne; il photographie, lui aussi par atavisme.
La première prise de vue est consacrée aux décors, la deuxième aux modèles qui s’y verront insérés dans un troisième temps.
Alchimie séduisante et non moins troublante dans ces mises en scènes illusionnistes puisant dans de nombreuses références à l’art de la première moitié du XXe siècle, notamment le surréalisme et le jazz.
Sortent chaque année de leur atelier, une dizaine d’images, généralement sous forme de séries thématiques où l’épure s’accentue.
Dans « Lost in meditation » (2009) aux tons gris et bleus et dans « Mood Indigo » (2014) aux couleurs profondes, les personnages conservent leur attitude pensive, intériorisée, tournant parfois le dos au spectateur.
La dernière série, aux accents plus que jamais théâtraux, s’intitule d’ailleurs « Le Secret », chaque image en cachant une autre dissimulée au dos de la première.
« Nous jouons avec les spectateurs en leur proposant d’imaginer la photo qu’ils ne peuvent pas voir. La deuxième (invisible) ne peut qu’être évoquée mentalement », explique d’une seule voix le duo.
Et d’ajouter : « Il y a souvent un malentendu sur nos photographies : l’apparente mélancolie est en réalité la source de notre bonheur.
Le vide est plein de promesses, l’absence est l’attente d’un retour, le silence est un murmure qui apaise, et, sous la banalité, se cache le merveilleux. »
« Nous jouons avec les spectateurs en leur proposant d’imaginer la photo qu’ils ne peuvent pas voir. La deuxième (invisible) ne peut qu’être évoquée mentalement », explique d’une seule voix le duo.
Et d’ajouter : « Il y a souvent un malentendu sur nos photographies : l’apparente mélancolie est en réalité la source de notre bonheur.
Le vide est plein de promesses, l’absence est l’attente d’un retour, le silence est un murmure qui apaise, et, sous la banalité, se cache le merveilleux. »
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