Delphine Maury dévoile sa nouvelle série "Déborde-moi"
26/05/2017 - 2 minutes
Actualité
Delphine Maury, diplômée de l'école de Photographie ETPA, expose au Photon le 8 juin.
Après la réalisation de son premier récit photographique Fragment 12/01/1927, Delphine Maury dévoile sa nouvelle série "Déborde-moi", qui lui a été inspirée il y a un an, lorsqu'elle a été invitée à un Workshop à Fotograficasa, en Corse :
Ces ondes qui mettent à nu, qui mettent à mal, cherchent à se refléter sur ce corps qui pleut pour le bercer et le plonger peu à peu dans un sommeil liquide, comme dans un vagin, un retour aux sources qui engloutit, déglutit et expulse.
Expérience qui s’apparente, selon moi, à celle de Robinson décrit par Michel Tournier dans Vendredi ou les Limbes du Pacifique.
Travaillé par une angoisse intérieure, une perte du sens de la vie, Robinson se hasarde dans la faille d’un rocher puis dans une grotte alvéole destinée à recevoir une chose « fort complexe » qui n’est autre que son propre corps, son propre territoire."
Après la réalisation de son premier récit photographique Fragment 12/01/1927, Delphine Maury dévoile sa nouvelle série "Déborde-moi", qui lui a été inspirée il y a un an, lorsqu'elle a été invitée à un Workshop à Fotograficasa, en Corse :
"A travers mes cheminements, j'ai choisi de plonger afin d'aborder la notion de l'être et de son territoire, et ce, en m'attachant à sa caractéristique singulière de refuge, qui fut, pour moi, une véritable odyssée.
Elle a été réalisée au sein de la villa Fotograficasa (en Corse) sous le regard du photographe Olivier Culmann.
A travers ces photographies, je me recroqueville et m'isole dans un refuge humide, baigné d’une troublante jouissance.
Je me laisse attirer par ce nouveau territoire qui est pénétré par la lumière des eaux profondes qui ondule sur de sourds battements.Ces ondes qui mettent à nu, qui mettent à mal, cherchent à se refléter sur ce corps qui pleut pour le bercer et le plonger peu à peu dans un sommeil liquide, comme dans un vagin, un retour aux sources qui engloutit, déglutit et expulse.
Expérience qui s’apparente, selon moi, à celle de Robinson décrit par Michel Tournier dans Vendredi ou les Limbes du Pacifique.
Travaillé par une angoisse intérieure, une perte du sens de la vie, Robinson se hasarde dans la faille d’un rocher puis dans une grotte alvéole destinée à recevoir une chose « fort complexe » qui n’est autre que son propre corps, son propre territoire."
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