Élise Mazac, alias Mazaccio, et Robert Drowilal
29/02/2016 - 2 minutes
Actualité
Entre appropriation des codes de la société de consommation et détournement de la culture web, Élise Mazac, alias Mazaccio, et Robert Drowilal, 27 et 29 ans au compteur, se jouent de la perception des images comme du statut de l’artiste.
S’appuyant sur le principe du collage et la pratique photographique, ce duo lauréat en 2013 de la résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, a exposé en France et à l’étranger (Rencontres d’Arles, Paris Photo 2014, Lumière Brothers Center for Photography à Moscou, Paris Photo Los Angeles 2015, French Institute à New York).
Ils ont également publié de nombreux livres d’artiste.
Parmi eux, « Wild Style », en 2014, présente un inventaire de l’imagerie du sauvage dans notre quotidien.
Le kitsch et l’incongruité, observés ou mis en scène,
sont renforcés par le cadrage serré et la juxtaposition des éléments souvent photographiés au flash.
Reliées entre elles par des jeux de motifs, les scènes construites à la façon de collages, favorisent avec humour la confusion entre le naturel et l’artificiel, la réalité et ses avatars.
La série « Le meilleur ami du chien » renverse quant à elle le paradigme.
C’est en effet au tour des animaux de s’approprier l’un des lieux communs du romantisme humain et du souvenir de vacances : l’observation émue du coucher de soleil !
La série « Le meilleur ami du chien » renverse quant à elle le paradigme.
C’est en effet au tour des animaux de s’approprier l’un des lieux communs du romantisme humain et du souvenir de vacances : l’observation émue du coucher de soleil !
Ni le star-system, ni les archétypes masculins et féminins, les rapports entre les images médiatiques et la construction de l'identité, la gym, le nudisme ou encore l’instant décisif cher à Henri Cartier-Bresson n’échappent pas à leur regard caustique…
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