Éric Pillot, rencontres zoologiques
14/04/2016 - 2 minutes
Actualité
Lauréat du Prix HSBC pour la Photographie en 2012 et du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des Beaux-Arts en 2014, Éric Pillot (né en 1968) ne se destinait pas à une carrière artistique.
Après avoir effectué des études scientifiques (École polytechnique et agrégation de mathématiques), étudié la musique et exercé plusieurs années en tant qu’ingénieur, il découvre le médium photographique qu’il met au service de séries poétiques consacrées aux paysages (« Horizons ») et aux animaux (« Zoos », « D’ours », « In situ », « In situ 2 »).
Après avoir effectué des études scientifiques (École polytechnique et agrégation de mathématiques), étudié la musique et exercé plusieurs années en tant qu’ingénieur, il découvre le médium photographique qu’il met au service de séries poétiques consacrées aux paysages (« Horizons ») et aux animaux (« Zoos », « D’ours », « In situ », « In situ 2 »).
« L’animal me fascine comme un être étrange, beau et singulier.
À travers mes images, j’essaie de le représenter dans toute sa beauté, et, d’une certaine façon, de me rapprocher de lui », confie-t-il.
« In situ - Etats-Unis » est ainsi consacrée aux pensionnaires des parcs zoologiques de l’Est des États-Unis, série s’inscrivant dans le prolongement de son travail mené dans les zoos européens depuis plusieurs années.« L’architecture et les décors des zoos sont intéressants à photographier, car ils sont riches d’influences et empreints de la culture visuelle et artistique, populaire et savante, de leur pays. »
Sans manipulation ou retouche numérique, ses images véhiculent une infinité d’impressions : projection de l’imaginaire dans ces décors évocateurs des contrées d’origine des espèces, sensation picturale, humour, empathie,…
« Mon travail est aussi une métaphore : je m’efforce d’isoler l’animal dans mes images (alors qu’il vit rarement seul dans les zoos) afin de favoriser une rencontre, une rencontre avec l’"Autre" : un Autre que j’essaie de représenter avec noblesse et une certaine proximité, un Autre dont nous devons prendre soin, un Autre que je regarde, mais que je laisse aussi me regarder. »
Crédits photos : Eric Pillot
ericpillot.com
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