Sacha Goldberger
30/12/2015 - 2 minutes
Né en 1968, cet ancien directeur artistique dans la publicité s’est tourné vers la photographie sur le tard, intégrant une école de photographie à Paris à 37 ans.
La Mamika de Sacha Goldberger
Sa Mamika – petite grand-mère en hongrois – devient rapidement son modèle fétiche, Sacha Goldberger la mettant en scène en super-héroïne décalée, à travers une série de photographies qui rencontre un grand succès.
Un travail sur huit années qu’il a orchestré avec tendresse et humour, et qu’il réédite en cette fin d’année dans un ouvrage intitulé Mamika, The Best.
Un travail sur huit années qu’il a orchestré avec tendresse et humour, et qu’il réédite en cette fin d’année dans un ouvrage intitulé Mamika, The Best.
Photographies de Super Héros
Après avoir transformé sa grand-mère en wonderwoman, Sacha Goldberger se ré-attaque aux super-héros américains et aux personnages de contes, leur tirant le portrait à la manière des peintres flamands de la Renaissance.
Icônes de la mythologie contemporaine, Hulk, Catwoman ou Superman,
catapultés dans leurs costumes d’époque au temps de la vieille Europe, dévoilent le temps d’une séance de pose une noble mélancolie. Une série menée par Sacha Goldberger à la manière d’une super-production – casting, création de costumes,… – à l’instar de Meet my Mum, dix-sept tableaux photographiques qu’il a également réalisés en 2014. Icônes de la mythologie contemporaine, Hulk, Catwoman ou Superman,
Quatre-vingt dix personnes impliquées et une année pour finaliser ce projet construit autour de la question de l’inversion des rapports entre parents et enfants, à mesure que les uns vieillissent et que les autres grandissent. De la tendresse à l’étouffement...
Dans des décors tirés de l’Amérique des années 1950, des hommes et des femmes aux airs absents, portent étrangement leur père ou leur mère sur leur dos. Des histoires de famille aux scénarios ouverts à l’interprétation, à la façon d’Edward Hopper.
sachagoldberger.com
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