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School Must Go On 2 – l'ETPA au second confinement

19/01/2021 - 6 minutes
Actualité

Depuis presque un an maintenant, nous subissons les effets d'une pandémie qui met à mal l'économie et la santé du pays. Certains secteurs sont plus touchés que d'autres et l'enseignement supérieur en fait partie. Alors que les universités ont fermé leurs portes, obligeant les étudiants à suivre le programme à distance, le décrochage scolaire menace de compromettre l’obtention de leur diplôme. Heureusement à L’ETPA, la majorité des cours a pu continuer en présentiel. Un choix assumé qui a permis de maintenir un enseignement de qualité et de préserver le bien-être de nos étudiants.

Une année sous le signe du bouleversement et de l'adaptation

Il y a un an, nous découvrions l'existence du Coronavirus qui allait chambouler nos vies, déconstruire un ordre et un quotidien établi, remodelant le fonctionnement de notre société pour nous plonger au cœur de ce qui pourrait être un mauvais scénario de science-fiction.

Un premier confinement ordonné en mars bouleversa nos méthodes éducatives, imposant à tous de rester chez soi. Étudiants, professeurs et équipes administratives ont dû se réinventer et s'adapter afin de maintenir la continuité pédagogique et assurer l'intégralité des cours. Un défi qui a été relevé afin que les étudiants pâtissent le moins possible de cette situation hors norme.

De multiples dispositions avaient été prises avec, notamment, une prise de contact hebdomadaire téléphonique pour chaque étudiant, le suivi régulier des cours diffusés à distance, le maintien des examens tout comme des stages.

Maintenir les cours, pour les étudiants avant tout

Loin de se calmer, le cauchemar connu un nouveau rebond avec l'annonce fin octobre du second confinement. Cela, à peine après les premières semaines de reprise des cours de la rentrée. Les écoles du supérieur se devaient de rebasculer l'enseignement en digital. Après l'incertitude des premières heures les campus ETPA ont acté le maintien des cours en présentiel dans le cadre de leur bonne mission pédagogique et surtout pour ne pas dégrader l'apprentissage des étudiants. Seuls les enseignements théoriques qui pouvaient l'être ont été digitalisés, les cours nécessaires demandant une pratique se sont faits à l'école. Bien entendu, toutes les mesures sanitaires et toutes les précaution ont été prises et renforcées afin de permettre aux élèves et aux professeurs d'évoluer dans un environnement le plus sécuritaire au possible.

J'ai passé mon premier confinement seul chez moi à attendre les cours en ligne, et ne rentrer le week-end que pour travailler. Pour le coup, le second je l'ai passé dans la résidence, au-dessus de l'école, et les cours n'ont été qu'à 20% en distanciel. Je n'avais pas vraiment l'impression d'être confiné.
(Romain, 1ère année Jeu Vidéo à Montpellier)

Notre école formant aux domaines spécifiques que sont les arts appliqués, il s'agit de matières difficilement dématérialisables. Cela a été fait lors du premier confinement mais les conditions n'étaient pas celles d'une rentrée comprenant des étudiants découvrant le campus, démarrant une nouvelle année et des nouveaux cours, rencontrant de nouveaux professeurs et assimilant de nouvelles façons de travailler. Il aurait été catastrophique de dématérialiser la totalité des formations. 

Les cours en présentiel permettent aussi de préserver une certaine équité entre les étudiants. En effet, le digital peut se montrer inégal entre les personnes (le débit internet selon le lieu de résidence et sa qualité, le matériel etc.). De quoi devenir rapidement un enfer pour certains. La communication et le temps d'attention est loin d'être le même par rapport au présentiel. Les interactions sont plus compliquées à distance derrière un écran. Enfin, le présentiel permet de calmer le stress ressenti face à la situation de ce nouveau confinement. Notons qu'une étude menée par l'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) souligna que près de 31% des étudiants ont présenté des signes de détresse psychologique pendant le premier confinement. Ce second confinement n'aurait fait que les fragiliser encore un petit peu plus.

Ça m’a permis de ne pas décrocher, de garder une rigueur dans le travail, il y avait quand même des choses à rendre, des choses à faire. Heureusement, parce que ça nous a forcé à rester en mouvement.
(Mathieu, 2ème année Praticien Photographe à Toulouse)

Pouvoir maintenir les cours s'inscrivait également dans une démarche de soutien et de lutte pour la santé mentale et le bien-être de nos étudiants. De manière générale, ce premier confinement a été très mal vécu par plusieurs étudiants, les isolants, les fragilisants, poussant certains au décrochage. Il n'est pas non plus à oublier les conditions de vie de cette tranche de la population pour nombre d'entre eux : loin de leur famille, logement étroit, disparition des liens sociaux, solitude. D'ailleurs, de nombreux articles de presse ont relaté au cours de ce second confinement des propos d'étudiants - ne pouvant aller en cours - se sentant "punis", "isolés" et "délaissés". Ce qui devrait être les plus belles années de leur vie se commuant en peine.

C'est pour cela que le corps enseignant et les équipes administratives se sont vouées aux étudiants pour leur offrir, le plus possible, un semblant de normalité et des cours de qualité.

C’est important d’avoir une présence physique avec nous, les professeurs, ils ont besoin de repères, ils ont besoin qu’on leur apprenne comment fonctionne l’école et il est très important pour eux d’avoir un contact. C’est plus facile pour eux de poser des questions et d’intervenir quand on est dans la même pièce. Il y a aussi des problématiques matérielles lorsqu'ils sont en distanciel, avec les micros, les caméras, etc. 
(Jérémy Forveille, professeur de Game Design à ETPA Toulouse)

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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

16 novembre 2022

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

05 novembre 2022

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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[Grand Prix] Les lauréats 2022

12 juillet 2022

Le 30 juin dernier, l'ETPA a organisé le Grand Prix Photo de sa promotion 2022. L’événement, qui s’est tenu au sein du campus de Toulouse, était l'occasion pour les étudiants de présenter les travaux élaborés tout au long de l’année.Le Grand Prix Photo ETPA est un moment très attendu de la part des étudiants de 3e année d'Approfondissement Photographique. Cette consécration, qui conclut 3 années de travail intensif et d'investissement sans faille, leur permet de se confronter au regard des professionnels de la photographie, qui jugent à cette occasion la qualité du travail élaboré, son originalité et sa pertinence. L’intégralité des projets fait l’objet d’une exposition, dans laquelle parents et professionnels peuvent déambuler, à la découverte des productions des étudiants.Les lauréats 2022Cette année, les membres du jury ont eu la lourde tâche de choisir parmi une sélection de dossiers tous plus pertinents les uns que les autres. Et c'est Noémie Lecampion qui a remporté le Grand Prix Photo 2022, notamment pour sa série Monochrome, inspirée des œuvres de l'artiste Yves Klein.Prix Spécial du Jury, Robin Garandel n’est pas en reste, puisqu’il voit ainsi son travail récompensé.Enfin, les travaux de Martin Portes, de Pauline Rome, de Thomas Maquevic et de Siouxie Coutellec se sont aussi démarqués, les membres du jury leur ayant attribué à chacun une  Mention Spéciale.Focus sur la lauréate du Grand Prix Photo 2022“Ma rencontre avec l’œuvre d’Yves Klein m’a amenée à l’homme, à sa vie, ses amis et à son histoire. De Nice à Paris en passant par Fontenay-Aux-Roses et La Colle sur Loup, je m’imprègne de sa présence, de sa vue poétique, de son rapport au monde”. C’est en ces termes que Noémie Lecampion explicite sa démarche artistique, et donne à lire sa série Monochrome, qui sera par ailleurs exposée du 14 septembre au 30 novembre 2022, durant le Festival Manifesto. À cette occasion, il sera également possible de découvrir Impressionnisme, une autre série de la photographe lauréatée.Félicitations à tous pour leur travail ! Grands Prix test boutonL'événement en image

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