Werner Bischof, Photoreporter suisse
05/04/2016 - 2 minutes
Actualité
Werner Bischof (1916-1954), Photoreporter suisse
La fulgurante carrière de Werner Bischoff s’arrête brutalement, en 1954.
Il n’a que 38 ans lorsque sa voiture s’écrase au fond d’un ravin dans les Andes, au Pérou.
Ultime destination dans le cadre d’un reportage sur les femmes pour Magnum, agence qu’il a rejoint en 1949.
Après des études de photographie à l’Ecole des arts appliqués de Zurich auprès de Hans Finsler, pionnier de la « Nouvelle Objectivité », Werner Bischoff a ouvert son studio à l’âge de 20 ans, en 1936.
Il s’intéresse alors particulièrement aux natures mortes, immortalisant végétaux et coquillages dans d’originales compositions.
Il se tourne également vers le portrait pour des commandes liées à la mode et la publicité.
En 1942, le rédacteur en chef du magazine DU, Arnold Kübler, le mène finalement sur les voies du photojournalisme.
L'après-guerre
Dès la fin de la guerre, il parcourt « l’Europe en reconstruction » (titre d’un numéro spécial de DU) et documente notamment la misère des villes en Hollande, en France, en Allemagne, en Italie, en Grèce, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne et en Finlande.
wernerbischof.com
La fulgurante carrière de Werner Bischoff s’arrête brutalement, en 1954.
Il n’a que 38 ans lorsque sa voiture s’écrase au fond d’un ravin dans les Andes, au Pérou.
Ultime destination dans le cadre d’un reportage sur les femmes pour Magnum, agence qu’il a rejoint en 1949.
Après des études de photographie à l’Ecole des arts appliqués de Zurich auprès de Hans Finsler, pionnier de la « Nouvelle Objectivité », Werner Bischoff a ouvert son studio à l’âge de 20 ans, en 1936.
Il s’intéresse alors particulièrement aux natures mortes, immortalisant végétaux et coquillages dans d’originales compositions.
Il se tourne également vers le portrait pour des commandes liées à la mode et la publicité.
En 1942, le rédacteur en chef du magazine DU, Arnold Kübler, le mène finalement sur les voies du photojournalisme.
L'après-guerre
Dès la fin de la guerre, il parcourt « l’Europe en reconstruction » (titre d’un numéro spécial de DU) et documente notamment la misère des villes en Hollande, en France, en Allemagne, en Italie, en Grèce, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne et en Finlande.
En 1951, direction l’Inde : Life publie alors ses « Famine Story » qui font connaître son travail à l’international.
Fou de Japon, il y séjourne 10 mois en 1951 et 1952, notamment sur la base américaine d’Okinawa, et couvre la guerre de Corée.
À Hong Kong, puis en Indochine en tant photographe de guerre en 1952, il s’intéresse de nouveau à la population civile.
Fin 1953, le voici aux États-Unis pour une commande de Standard Oil puis en 1954, sur les routes du Mexique, de Panama, du Chili et du Pérou. Jusqu’au drame…
Fou de Japon, il y séjourne 10 mois en 1951 et 1952, notamment sur la base américaine d’Okinawa, et couvre la guerre de Corée.
À Hong Kong, puis en Indochine en tant photographe de guerre en 1952, il s’intéresse de nouveau à la population civile.
Fin 1953, le voici aux États-Unis pour une commande de Standard Oil puis en 1954, sur les routes du Mexique, de Panama, du Chili et du Pérou. Jusqu’au drame…
=> Jusqu’au 1er mai 2016 : Point de vue et Helvetica, expositions rétrospectives de Werner Bischoff au Musée de l’Élysée, à Lausanne.
Site de l'exposition
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wernerbischof.com
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