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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

2022-11-16

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

2022-11-05

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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Témoignage d'Anaïs Ondet, Prix spécial Photographie

04 juillet 2018

"Depuis le lycée je souhaitais être photographe. J’ai choisi le diplôme de Praticien car il y avait une approche plus pratique et artistique qui me correspondait bien.  J'ai présenté plusieurs séries, dont 2 qui sont proches. Elles parlent de souvenir d’enfance et de la photographie de famille ; c’est quelque chose qui est ancré en moi et que je travaillais déjà depuis 2 ans. Je cherchais des formes autour de l’outil photographique, c’est la raison pour laquelle j’ai fait des installations et des autoportraits. Egalement, j’ai réalisé une série sur des agriculteurs qui sont malades à cause des produits phytosanitaires ; ce sujet me tient à cœur car je suis très sensible à l’environnement et à l’écologie. J’ai voulu en faire un témoignage car nous n'entendons pas ces personnes ; les institutions, entre autre, veulent les faire taire. J’ai rencontré des gens formidables et je suis contente de les mettre en lumière, de leur donner la parole.La dernière série traite du passage de l’adolescence à l’âge adulte. J’ai photographié des jeunes femmes de 20 ans (mon âge), dans une sorte de déambulation ; elles ne savent pas trop où elles vont et c’est assez représentatif de l’âge dans lequel nous sommes. Nous essayons des choses, nous nous trompons et nous avançons.     Recevoir le Prix spécial du jury est très gratifiant car cela récompense un travail de 3 années d'études. Je suis ravie que mes séries aient touché les membres du jury. Cela me conforte dans mes projets.     Aussi, je donnerai les conseils suivants aux étudiants : osez faire pleins de choses différentes. Il faut essayer, expérimenter pour trouver son identité photographique, faire quelque chose qui nous représente. Juste prendre du plaisir et y aller à fond ! L’ETPA est une école géniale, avec des enseignants formidables et une équipe pédagogique extraordinaire. Il y a un échange réel ; d’année en année l’accompagnement est de plus en plus personnalisé ce qui est très important. Je vais donc continuer à aller de l'avant !".

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Photoshop pour les tablettes tactiles !

Photoshop pour les tablettes tactiles !

03 juillet 2018

En seulement quelques années, l’éditeur de logiciels Adobe a opéré un important virage à la fois dans son approche commerciale (en arrêtant les licences perpétuelles au profit de formules basées sur des abonnements mensuels ou annuels), mais aussi d’un point de vue technologique en investissant massivement dans l’innovation et la recherche scientifique ; le tout accompagné d’une emprise de plus en plus présente sur le  plus vers les services Cloud. À travers cette évolution, on constate également que l’éditeur prend de plus en plus au sérieux les utilisateurs nomades et les détenteurs de tablettes tactiles. S’il propose d’ores et déjà une gamme d’outils créatifs pour  iOS et Android, ils restent jusque-là relativement limités pour un usage professionnel. Mais les choses avancent avec notamment l’arrivée récente d’une version tablettes de son logiciel de montage vidéo Premiere et de son outil de retouche photo Lightroom. Et cela continue avec la préparation d’une nouvelle version de Photoshop qui pourrait bien profiter d’ici l’an prochain d’un portage complet sur tablette.Dans une récente annonce, l’éditeur confie que de nouvelles versions multi-plates-formes de ses principaux logiciels étaient en préparation pour 2019. Si ce nouveau Photoshop n’est pour le moment prévu que pour les utilisateurs d’iPad, on peut facilement imaginer qu’un portage Android ne tardera pas.

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L'interview de Margot Pivot, Grand Prix Photo ETPA 2018

03 juillet 2018

Margot Pivot a reçu le Grand Prix Photo pour son travail pour l'ensemble de sa création. Nous l'avons interviewée lors de la remise de son diplôme. C'est avec émotion qu'elle nous a livré son ressenti. Quel est ton parcours pourquoi as-tu choisi l’ETPA ? J’ai toujours eu une passion pour la photographie, je cherchais une école où je pouvais réellement faire ce que je voulais. J’ai choisi l’ETPA pour sa section praticien photographe. Je me suis lancée et quand j’ai vu le matériel à disposition, l’enseignement, je savais que c’était la bonne école et que j’avais fait le bon choix.   Peux tu nous parler d'avantage de ton thème libre ? Cette série parle de mon village d’enfance. J’ai voulu en partir dès le lycée car je me sentais un peu étouffée Quand je revenais c’était comme si je n’étais jamais partie. Je trouvais qu’il était important d’en faire un hommage photographique. Aujourd’hui j’ai trouvé ma vocation et j’ai obtenu le Grand Prix Photographie, c’est magique et c'est grâce à cette série.  Qu’est-ce que ça fait de recevoir le Grand Prix ? Je ne m’y attendais pas du tout, je pensais vraiment aux autres talents de la promo… quand j’ai entendu mon nom c’était inimaginable. Je n’étais pas sûre de ce que je faisais même si je savais ce que je voulais raconter. Le Grand Prix m’a prouvé que j'ai bien fait de persévérer car cela a marché.Des projets ? J’ai des projets pleins la tête ! Je vais d'abord poser mes idées. Mon souhait est de mettre en rapport mon ressenti et ma vie privée.J’ai quelques idées de reportage, de documentaire que je vais pouvoir construire et mettre en forme. Des conseils ? Toujours persister, travailler et surtout écouter les enseignants. Ce sont eux qui m’ont aidé à trouver ma voie. Il est important de croire en soi et de ne rien lâcher.Margot exposera au Festival Manifesto du 14 au 29 septembre 2018.A suivre, l'interview d'Anaïs Ondet, Prix Spécial du jury photo.

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La lune de Payne de Ljubisa Danilovic

La lune de Payne de Ljubisa Danilovic

02 juillet 2018

Comment êtes-vous devenu photographe ? J’ai toujours eu l’envie d’être photographe sans bien l’identifier ou la comprendre. Je suis devenu photographe professionnel assez jeune. J’étais très interessé par l’idée de voyager et de voir le monde ; Puis j’ai découvert aussi que j’avais envie de raconter des choses, de me raconter. C’est la photographie qui m’a amené à comprendre que je pouvais l’utiliser aussi comme un moyen d’expression personnelle. J’ai d’abord été photo journaliste puis je me suis orienté vers un travail d’auteur.   Que raconte cette série ?La lune de Payne c’est un questionnement sur l’effondrement sociétal que je redoute, mais également sur un effondrement d’ordre psychique. Le décor est planté dans le delta du Danube en Roumanie, que j’ai découvert il y a une dizaine d’années et dont je suis tombé amoureux. C’est un très bel endroit et c’est dans ce décors que j’ai souhaité planter ce travail. Je me suis aperçu que souvent dans la façon dont naissaient mes projets il y avait une fascination pour un territoire et un questionnement sur ce qui me lie à ce territoire. C’est une projection que je fais. Ce travail est une fiction dont les personnages sont des personnages de mon intérieur. Les gens que l’on peut voir sont des survivants d’un grand effondrement à venir. Pour moi le delta du danube c’est un peu le pendant de la lune sur terre. C’est un lieu vide désolé où il n’y a rien.   Vous travaillez également en argentique, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Je travaille en argentique et en numérique. Je trouve que l’argentique a un véritable interêt pour nous sortir de l‘illusion de l’illimité qu’a le numérique. Mais ma façon de travailler ne dépend pas du procédé.Pourquoi le choix du noir et blanc ? Jusqu’à présent j’avais tendance à dire que le noir et blanc insistait sur le fait que l'on était pas sur un travail d’illustration. Mais que le propos des images se situait entre les images et dans une narration. Ce n'est pas tellement ce que j’ai vu qui compte mais plutôt ce que j’ai ressenti à travers les images. J’ai une préférence pour le noir et blanc car c’est un univers mental, j’ai l’impression que je me souviens plus des choses en noir et blanc.   Quel est votre point de vue sur l’idée du campus à Vendôme ? J’ai trouvé le campus très éclectique avec des propositions très différentes et des étudiants différents qui venaient d’écoles différentes. Je pense que ça a été une expérience enrichissante pour chacun. C’est pertinent de faire se rencontrer des gens aux pratiques différentes.   Que pensez-vous des travaux des étudiants ? De mon point de vue d’auteur, j’ai trouvé qu’il y avait un vrai questionnement des étudiants de l’école ETPA, sur le fond, avec une volonté d’exprimer quelque chose ; et parallèlement, une vraie maîtrise technique. La formation doit être complète au vu du travail des étudiants.     Et que pensez-vous des travaux présentés au prix Mark Grosset ? et de votre rencontre avec les étudiants du campus ? Le niveau général est bon c’est élevé. Même parmi ceux qui n’ont pas gagné, il y a toujours de belles écritures. Être sélectionné ce n’est jamais un hasard. Le travail est vu et peut être suivi par les professionnels comme par le public. C’est une façon très privilégiée de montrer son travail à des gens auquel nous n’aurions pas accès. Et tôt ou tard cela portera ses fruits.Découvrez le travail de Ljubisa Danilovic aux Promenades Photographiques de Vendôme jusqu'au 2 sepembre 2018.Pour suivre son actu : http://www.ljubisadanilovic.fr/

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"Le chant des cygnes" d'Andrea Olga Mantovani

02 juillet 2018

Andrea Mantovani est une photographe engagée. Nous l'avions croisée lors du Festival ImageSingulières en mai dernier. Géographe de formation, elle nourrissait le rêve secret d'être reporter. "Je suis reporter à l'International depuis 3 ans. Je choisis mes sujets, je pars seule et je n'ai pas de correspondant. Je réponds également à des commandes mais la majeure partie de ma production est auto financée et auto décidée.Mon parcours m'a amené a travailler au Canada, dans un quartier pauvre de Vancouver, en Jamaïque avec la communauté LGBT, à Cuba avec les punks, au Mexique avec l'apprentissage de la musique par des enfants défavorisés...Un travail de terrainJe fais tout d'abord un petit travail d'investigation. J'arrive sans a priori pour rencontrer les gens et établir un premier contact, sans appareil photo.J'observe et tout dépend du facteur chance qui va arriver : comment trouver le sujet que je vais photographier. Je souhaite faire "emmerger mes tripes".Pour ma part, les 3 paramètres qui sont des facteurs de réussite dans l'immersion :la capacité de savoir se ressentir et s'écouter, la tenacité, la patience.Je mets comme un rituel en place qui va m'assurer un minimum de sécurité, je me lève tôt et je m'habille toujours de la même façon.Ensuite il faut être attentif. La peur est futile dans ces moments là.Je fais en sorte d'orienter mon travail afin de servir la communauté que je photographie. Comme par exemple, l'exposition itinérante que j'ai faite au Mexique et dont les fonds ont été reversés à l'association que je photographiais.La photographie c'est comment on prend part à ce travail pour construire demain.A chaque projet j'essaye de sortir de ma zone de confort. Je suis partie en Pologne et j'ai choisi de travailler au moyen format. Je suis plutôt satisfaite du résultat".Andrea Mantovani expose au festival La Gacilly photo en Bretagne du 2 juin au 30 septembre.

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Les lauréats du Grand Prix Photo et du jury Game Design 2018

29 juin 2018

Les étudiants en Game Design et en Photographie de la promotion 2018 se souviendront de la date du 28 juin. Il s'agit de la concrétisation de leur travail durant leur cursus à l'ETPA.Comme chaque année, des prix ont été attribués par un jury de professionnels.En PhotographieComme évoqué précedemment dans nos colones, les membres du jury en photographie se sont réunis en amont afin d'étudier les dossier photographiques des étudiants. Après délibération ils ont attribué des Prix aux lauréats de la promotion 2018 pour l'ensemble de leurs créations :- Le Grand Prix a été attribué à Margot Pivot - Le Prix Spécial a été attribué à Anaïs Ondet - Des mentions spéciales ont également été attribuées à : Pauline Schneeberger, Fanny Rucher, Ines Pouyanne-Janicke, Adrien Ribet.Le Grand Prix, Margot Pivot, exposera au Festival Manifesto du 14 au 29 septembre 2018.Parallèlement, les invités ont pu découvrir une exposition dans les couloirs de l'école présentant les travaux des étudiants.En Game DesignLes professionnels du jeu vidéo ont pu tester les jeux des Game Designers de la promotion 2018, toute la journée. Après la présentation de leurs jeux, chaque équipe a pu répondre aux questions des membres du jury. Enfin après s'être réunis, les professionnels ont attribué le "Grand Prix" à l'équipe du jeu "AKUMA" (Lamy Maxens, Lombard Adrien, Maurel Chloé, Vallier Joris, Caille Alexandre, Courdil Rémi, Debono Benoit, Hoffmann Vincent) et le Prix spécial aux jeunes Game Designers du jeu "CENDRES" (Bagneris Bastien, Boyer Thomas, Douezan Tony, Gaulmier Mattéo, Mitton Renaud Hugo, Payssan Julien, Zatta Ugo).Toute la promotion 2018 a été félicitée par les professionnels des studios pour le travail accompli sur leurs projets." Les étudiants peuvent être fiers de leur travail. Ce sont des projets bien aboutis avec un bon niveau. On sent qu'il y a eu un gros travail en amont, nous avons été impressionné. Le niveau augmente d'année en année ; il nous tarde l'année prochaine !" a affirmé Matthew Lourdeley Holiday du studio Ubisoft Montréal.Prochainement, les interviews des lauréats !

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"L'innocence ternie" de Mélody Garreau à Vendôme

27 juin 2018

Interview à chaud de Melody à Vendôme :Quel est ton parcours ? J’ai fini l’école Steiner à Brighton, puis j’ai passé l'équivalent du bac ; j’ai commencé la photo argentique à ce moment là. Après quelques voyages j’ai décidé de faire l’ETPA où j’ai vraiment trouvé mon identité photographique et ma place.   Tu as été remarquée pour ton travail sur la famille, où en es-tu de ce travail ? Quand ma sœur avait 14 ans (il y a 4 ans), elle a fait des démarches pour se rapprocher de son père, parti lorsqu’elle était âgée de 4 ans. Mais en vain.Ce travail était ma manière de parler de cette injustice, de la mettre en lumière et d'apporter ce témoignage. Je continue la série mais elle évolue car ma soeur a pris son envol et a emménagé toute seule, de fait, le travail prend un autre forme.Avec quoi travailles tu ? J’ai commencé en argentique avec un Minolta et aujourd’hui je travaille avec un Leica M6 toujours en argentique.   Comment choisis-tu tes sujets ? Ce sont de moments de la vie, des sujets de conversations, des choses qui viennent de mes tripes, c’est ma façon de m’exprimer. Quels sont tes projets ? J'en ai plusieurs en continue. Le projet "they" qui est un travail sur le genre, "il est une autre" toujours autour du genre mais plus intimiste sur le couple, "Ainsi danse" un projet plus expérimental, artistique, autour de la femme et du mouvement…    Quel est ton regard sur l'ETPA ? L’ETPA est une famille, un réseau quand on quitte l'école, on aime y retourner. On est suivi et soutenu.   Ca fait quoi d’être exposée ? Je suis très heureuse d’être là c’est en grande partie grace au soutien l’école. Les lieux sont magnifiques et je suis ravie d’être exposée avec Christian Sanna qui a également fait son cursus à l'ETPA.

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Les étudiants de l'ETPA en résidence à Vendôme

26 juin 2018

Mardi 12 juin 2018, nous arrivons dans la ville de Vendôme après avoir eu la chance d’être sélectionnés pour participer au Campus international des promenades photographiques. Nous rejoignons 24 autres étudiants issus de quatre écoles différentes. Sous la direction de Mat Jacob du collectif tendance floue, et de Odile Andrieu directrice des promenades, nous avons été invités à travailler en écho à mai 68 à travers le thème « Slogan ».Amenés à choisir parmi les cinq slogans proposés, nous nous sommes mélangés dans les groupes de travail afin de commencer notre production. Lors des quatre jours de production qui nous ont été impartis nous avons dû répartir notre temps entre recherche d’inspiration, cohésion de groupe, demande d’autorisations, et prises de vue intensives. En effet, notre travail devait mettre à contribution le territoire de Vendôme et ses acteurs. Chacun d’entre nous a suivi une piste de réflexion différente et propre à sa sensibilité. Kévin Spadafora qui illustrait le slogan « La beauté est dans le rue » a choisi de réaliser des portraits et de rendre hommage aux employés publics qui ont pour mission d’embellir la ville. Pour cela, il a parcouru les rues à la rencontre des profils qui l’interpellaient. Cloé Harent et Pauline Thollet ont toutes deux travaillé sur le slogan « La vie est ailleurs » en aillant pour autant une approche tout à fait différente. Cloé a remis en question le sens de « l’ailleurs » en posant son regard sur ces personnes qui ont une vie en dehors de l’effervescence actuelle. Elle est allée la rencontre de ceux qui travaillent la terre, qui ont un autre rapport à la nature et à la temporalité. Elle a effectué un reportage sur un élagueur parisien qui à choisi de revenir à ses racines et sur une famille multi-générationnelle qui vit de sa production dans une ferme reculée. Pauline quant à elle a choisi de signifier l’ailleurs à travers des portraits de résidents de maisons de retraite mis en situation regardant vers la fenêtre de leur chambre. Elle observe ici sensiblement la confrontation entre l’évasion vers l’extérieur et l’intérieur marquée par le passé et les souvenirs. Pour le thème « vivre au présent », Paul Baudon a réalisé une série de portraits sur la jeunesse de Vendôme. Dans la diversité des rencontres, il interroge ainsi sur la pluralité du sens de ce slogan pour ces jeunes, dont les choix vestimentaires, culturels et professionnels sont souvent très différents. L’oeuvre collective du campus a fait l’objet d’une recherche scénographique afin de produire une fresque de vingt-cinq mètres de long affichée sur un mur placé à l’entrée du festival. Le séjour a été ponctué d’interventions de professionnels partenaires, FUJIFILM, l’ADAGP et de photographes en la personne de Marc Simon et de Ljubisa Danilovic, qui nous a par ailleurs offert une lecture de portfolio, en commentant les séries produites au sein de l’ETPA, dans un regard critique et bienveillant. Après un week-end de vernissage intensif, nous rentrons sur Toulouse forts d’une expérience enrichissante, qui marquera notre travail photographique dans les prochaines résidences auquel nous postulerons.

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Christian Sanna expose à Vendôme

25 juin 2018

Grâce au Prix du public de Vendôme en 2017, Christian Sanna expose son travail au festival dans le Grand Manège Rochambeau parmi les grands photographes. Nous avons recueilli ses impressions.   Comment est née cette série documentaire ? Elle est née en 2014, j’étais en vacances à Madagascar. J’avais entendu dans la presse que dans une des ethnies Malgache, les jumeaux portent malheur aux familles. Lorsqu’une mère donne naissance aux jumeaux on l’oblige à donner naissance dans un orphelina ou bien même d’en tuer un. C'est un sujet qui m’interpellait fortement. Après avoir contacté l’ONU, qui à l’époque venait en aide aux familles, je suis parti avec eux durant 2 semaines. J’ai rencontré des mères qui ont décidé de rompre avec le "Fady Kambana" (interdit religieux et culturel). Parler de ce mères était une façon de présenter le problème tout en proposant les solutions : il n’y a rien de plus simple que l’amour maternel. C'est pourquoi j'ai souhaité en parler, apporter des solutions et émouvoir les gens en même temps. En les photographiant je posais la problématique : comment peut-on contrer cette idée là qui porte malheur ?Pour moi la solution était de le faire via le portrait traditionnel : mettre en beauté leur famille et leur donner les photos. Dans l’espoir qu’un jour le gouvernement malgache change les choses.  Quels sont tes projets ? En ce moment j'expose à Vendôme les mères leurs jumeaux. Ensuite, je vais exposer à New York à l’Aperture Fundation Gallery, pour le summer open (début juillet);  « Moraingy », une expo collective des photographes internationaux sur le thème de "the way we live now". Cette série avait d’abord été exposée lors des rencontres de Bamako pour la biennale d’art photographique contemporain africain en décembre dernier ; suite à quoi on m’a proposé de faire ma première expo en solitaire à l’institut français d’Antananarivo à Madagascar.   Quel est le photographe qui t’a influencé ? ou dont tu aimes le travail ? Todd Hido, Alberto Garcia Alix, Max Pam… entre autre   Qu’est-ce que ça fait d’avoir son exposition ds le cadre des promenades photographiques de Vendôme ? C’est très encourageant car j’ai toujours été très critique des louanges mais ce qui m’interesse c’est de diriger ma vie dans cette photographie et exposer fait partie de ce relais. Par ailleurs, C’est très touchant d’avoir été sélectionné par le public, c’est assez représentatif de cette série militante et ouverte à chacun.   Que t’a apporté l’ETPA dans ta façon d’appréhender ton travail ? L’ETPA est un énorme soutien. C’est une école où les enseignants sont là constamment et nous apportent leur aide. L'ETPA est une communauté de photographes avec lesquels j’ai tissé un lien fort. Des personnes à qui on peut faire confiance. Alors travaillez dur cela fini toujours par porter ses fruits.

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L'univers aquatique de Laurent Farges

L'univers aquatique de Laurent Farges

23 juin 2018

Photographe et graphiste indépendant basé à Lyon, Laurent Farges a renoué avec sa passion pour la plongée il y a quelques années. Cette initiative lui a donné l’occasion d’y intégrer sa fascination et son talent l’image. De ce mélange sont nées deux séries d’images, l’une intitulée « Les Aquanautes », représentant les pratiques sportives de nageurs et nageuses. Réalisé dans une piscine uniquement sous l’eau, il signe là des compositions aussi originales que poétiques. Laurent Farges explique d’ailleurs que les photos n’ont pas du tout été mises en scène, ce sont de simples clichés de ce qu’il put observer. Sa deuxième série s’intitule « Narco » et présente plusieurs portraits sous-marins évoquant la sensation de narcose, appelée aussi « l’ivresse des profondeurs », provoquée par l’excès de gaz et de pression sur système nerveux. Il en résulte des portraits aux expressions étranges, appuyés par des effets de bulles très graphiques. Ces deux séries font partie d’un ensemble de photographies nommé « Underwater » dans lequel on peut aussi trouver également des images en milieu naturel de scaphandrier et de poissons.  Dans le cadre de son activité professionnelle, Laurent Farges réalise aussi de nombreux de reportage photo pour l’architecture, l’hôtellerie, mais il couvre aussi des compétitions sportives et des évènements d’entreprise. Un artiste authentique à découvrir plus en profondeur sur son site.

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