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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

2022-11-16

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

2022-11-05

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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Le "Peanut Factory Studio" de Denelle et Tom Ellis

19 juin 2018

Peanut Factory est un studio de photographie situé dans l’Est londonien et dirigé par le couple d’artistes Denelle et Tom Ellis. Situé dans une ancienne usine victorienne de cacahuètes, le studio et ses nombreux accessoires de décors, d’éclairage et de déguisements, se louent pendant la journée quand il n’est pas exploité par le duo de photographes. On peut découvrir un aperçu de cet espace photographique sur la page Instagram du studio. Denelle et Tom se sont rencontrés il y a seulement deux ans dans un train, et se sont mariés six mois plus tard ! Leur collaboration engendre un style d’images à la fois drôle et étrange, kitsch et poétique. Leur inspiration va des années 60 et 70, aux séries animées japonaises comme Dragon Ball Z, en passant par le surréalisme et le pop’art. Leur grande force, comme ils disent, c’est de venir d’horizons très différents. Leurs regards respectifs sur le monde se complètent et comblent le manque de l’autre permettant d’aboutir à quelque chose d’entier. Leurs portraits psychédéliques sont travaillés principalement à l’argentique, ce qui leur permet de prendre le temps de construire leurs images dans les moindres détails. Denelle et Tom Ellis expliquent qu’être limités en prises de vue apporte une aura qui imprègne l’image et la rend spéciale. Une approche à méditer et un duo d’artiste à découvrir plus en profondeur du leur site. 

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Les Leicaïstes accueillent Alexandre Ollier

18 juin 2018

Alexandre Ollier est sorti de l'ETPA avec une mention spéciale du jury en 2015 suite à sa 3e année de spécialisation. Aujourd'hui il fait partie des photographes sélectionnés par Leica.Comment as-tu intégré la section des Leicaïstes ?J’ai commencé à travailler avec la marque Leica lors du festival MAP l’année dernière. La marque avait passé commande pour mettre en valeur trois jeunes photographes : Alis Mirebeau et Alexandre Chamelat (ancien de l’Etpa) faisait partie de la commande avec moi.J’avoue avoir énormément apprécié photographier avec ce boitier donc j’ai investi ! Depuis je travaille sur mes commandes mais aussi dans mes sujets personnels avec. Petit à petit j’ai beaucoup communiqué sur le fait de travailler avec du Leica et ça m’a permis cette visibilité. La personne en charge de la communication Leica m’a proposé de publier mon sujet sur l’Ecosse après l’avoir vu sur mon site.Au sujet de ton « road trip » en Ecosse, pourquoi es-tu parti là-bas ? J’ai toujours voulu aller en Ecosse, le hasard a fait que j’ai pas mal de proches qui sont partis avant l’hiver et qui m’ont poussé à y aller. J’ai de plus une affection particulière pour la culture anglo-saxonne et une facilité à parler anglais.Comment t’es venue l’idée de cette série ?La série construite durant le voyage, au fil des découvertes et des personnes rencontrées. Plus j’avançais dans mon road-trip, plus les images se construisaient dans mon esprit. C’est aussi en étant à l’écoute des écossais que j’ai pu voir autant de coins de ce pays. Cette série est un récit photographique, c’est un état de fait de mes rencontres et de mon rapport avec la nature.Concernant mes prises de vues, c’est assez instinctif ; j’ai énormément de choses à apprendre encore donc j’essaye d’améliorer mes prises de vues au fur et à mesure que j’avance dans mon métier de photographe. Je travaille avec un Leica MP240 équipé d’un summicron 35mm.Parmi les photographes Lecaïstes, quels sont ceux dont tu aimes particulièrement le travail ?Stéphane Lavoué est un photographe que j’admire, tant par son approche photographique, que par son traitement de l’image. Ses photographies sont très picturales, c’est magnifique.Qu’est-ce que ça fait de faire partie des grands photographes sélectionnés par Leïca ?Je suis très fier de faire partie de cette sélection même si je ne suis qu’au début de ma carrière et que j’ai encore énormément de chemin à parcourir.Pour suivre Alexandre Ollier :www.alexandreollier.comhttps://www.instagram.com/alexandol/

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La faune sauvage du Wildlife Photographer Of The Year

14 juin 2018

Le concours intitulé Wildlife Photographer Of The Year a commencé en 1965, avec seulement trois catégories et environ 500 entrées. À l’époque, le magazine dédié à la faune sauvage de la BBC s’appelait « Animals ». En 1984, le musée d’histoire naturelle décide de s’impliquer dans la compétition pour en arriver avec une compétition incontournable pour tous les amateurs et les professionnels de l’image animalière, avec des milliers d’entrées en provenance de plus d’une centaine de pays. Une grande exposition fait d’ailleurs le tour du monde tout au long de l’année et les images gagnantes sont publiées dans le Wildlife Magazine de la BBC, mais aussi dans d’autres magazines internationaux et sur le site du musée.Cette année, l’image gagnante du prix du public est intitulée « Pikin et Appolinaire ». Elle représente un gorille dans les bras de son sauveteur. Ce cliché a été réalisé par Jo-Anne McArthur, une photographe canadienne particulièrement engagée dans la protection des animaux. On retrouve aussi dans les finalistes une photo d’oursons polaires avec leur mère de Debra Garside, un oiseau multicolore perché sur un zèbre par Lakshitha Karunarathna, un paresseux suspendu à une branche par Luciano Candisani ou encore une magnifique baleine à bosse photographiée avec son petit par Ray Chin. En plus de retrouver les visuels gagnants sur le site de la compétition ainsi qu’une vidéo récapitulative, toutes les photographies de l’année sont visibles au Museum d’histoire naturelle de Londres jusqu’au 1er juillet 2018.

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"Entre Deux eaux", la série photo d'Arnaud Chochon

06 juin 2018

Arnaud a un parcours atypique. Après avoir repris ses études à l’âge de 40 ans à l’ETPA de Toulouse, « ce photographe auteur », témoigne via ses 4 séries réalisées durant son cursus à l’ETPA, d’une grande liberté artistique. Quel est votre parcours ? À la suite d’une pause dans ma vie professionnelle, j’ai décidé de me tourner vers un domaine qui m’a toujours animé : celui de l’image. Je suis rentré en 1re année à l’ETPA, pour intégrer la formation de Praticien photographe où j’ai beaucoup appris. J’ai décidé de poursuivre cette formation en intégrant la 3eme année. Entrer en contact avec des professionnels de l’image et construire, pendant un an, 4 sujets très différents, m’a énormément apporté. Mes 4 séries, ont toutes été publiées ou exposées en France et à l’étranger. Je recherche dans la photo du sens, un propos. J’apprécie de sortir régulièrement de ma zone de confort pour trouver de l'inspiration, des nouveaux sujets et faire de nouvelles rencontres. Pourquoi cette série ? J'oriente dans cette série photographique « Entre 2 eaux » mon regard vers les piscines publiques qui, d’ordinaire habitées et remplies, sont présentées ici vides.Ce parti-pris artistique, auquel s'ajoutent mes choix techniques de prise de vue, contribuent à révéler des lignes architecturales insoupçonnées. Les piscines se "transforment" en monuments remarquables d'où se dégagent une sérénité surprenante et une atmosphère intemporelle. Ce travail photographique témoigne de la richesse du patrimoine public français, de son histoire, de l'évolution des techniques et des matériaux utilisés mais également de ses fonctions, du rôle hygiéniste des bassins publics à la promotion du sport pour tous. Pour "Entre deux eaux", je travaille avec un Canon 5D Mark III et un objectif à décentrement 24 mm. Cette exposition présentée à l'espace EDF Bazacle à Toulouse a été réalisée en partenariat avec EDF, Picto Toulouse et Une saison photo à Toulouse. Rendez-vous : Exposition "Entre deux eaux" - Espace EDF Bazacle, 11 quai Saint Pierre – Toulouse, entrée libre. Du mardi au Dimanche, jusqu'au 2 septembre 2018Suivre son actu :https://arnaudchochon.com/https://www.facebook.com/arnaudchochonphotographies/https://www.instagram.com/arnaud_chochon/

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Tao Douay, itinéraire d'un jeune talent

28 mai 2018

Qu’as-tu fait après l'ETPA ? J’ai d’abord terminé mon année en alternance dans le labo Saint Georges Photo à Toulouse. Ensuite je me suis installé à Paris puis j’ai commencé à travailler dans la retouche et l’assistanat, dans le milieu de la mode. Puis j’ai continué en tant qu'indépendant dans la retouche, pour du textile, des bijoux, des lunettes, toutes sortes de packshots. Ensuite, j’ai trouvé un travail dans la numérisation d’archives patrimoniales en 2014, principalement de photographies anciennes. J’ai commencé comme opérateur et très vite j’ai été en charge d’un projet avec le centre Georges Pompidou ainsi que formateur en retouche d’oeuvres d’arts numérisées. Ce qui m’a permis d’aller au Vietnam, là où était basée l’équipe de retoucheurs. Je produis énormément d’images en développant mes projets personnels, ce qui nécessite beaucoup de temps ; d'autant que je travaille toujours en argentique. c'est pourquoi j'ai choisi de mettre en freelance fin 2016. Depuis je continue dans la retouche, principalement pour une grande maison, une marque de luxe historique. Je travaille régulièrement mais sur une courte periode, ce qui me permet une gestion assez libre de mon emploi du temps. Egalement, je continue l’assistanat dans la mode et je suis aussi photographe vacataire pour le département Seine Saint-Denis. Récemment j’ai été tireur argentique pour la la Villa Pérochon durant la résidence internationnale à Niort. D'un point de vu artistique, j’ai fait plusieurs expositions depuis ma sortie de l’école, en France et à l’étranger. cette année, j’ai intégré une galerie parisienne, Sauf gallery. Marie-Charlotte Simon est mon agent. Elle s’occupe de mon travail depuis plusieurs mois, principalement dans le grand sud et à l’étranger. Que fais-tu actuellement ? Je prépare ma prochaine exposition à Paris dans la Sauf gallery, qui va démarrer autour du 11 juin. Je mêle dessin, photographie, vidéo et travail sonore. Je dessine aussi sur des boîtes qui contiennent mes séries. Je me dirige du plus en plus vers ce type d’oeuvre originale et unique ainsi que l’auto-édition. Et puis il y a la musique qui prend de plus en plus de place. - Quels sont tes projets ? J’ai plusieurs projets en cours, sur différents sujets, mais liés à la mort. Je ne veux pas trop en dire, c’est encore secret. Moins secret, je vais faire un travaill sur mes racines, en Pologne et au Chili. Si tout se passe comme prévu je vais démarrer cet été pour la Pologne et cet hiver pour le Chili. - As-tu une actu ? Mon exposition à la Sauf Gallery qui sera une exposition commune avec un très grand peintre new yorkais et un excellent photographe parisien. Et peut-être d’autres expositions à venir dans le sud. Que donnerais-tu comme conseil(s) aux étudiants en cours de cursus ? Faites-vous un réseau le plus tôt possible et ne lâchez pas vos projets ! Pour suivre son actu : www.taodouay.comExposition à la Sauf gallery, 35 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris.

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La récente découverte des photographies de feu Masha Ivashintsova.

24 mai 2018

Masha Ivashintsova (1942-2000) était une photographe russe fortement engagée dans le mouvement underground poétique et photographique de Leningrad des années 60 à 80. Et c’est dix-sept ans après sa mort, que sa fille retrouve dans son grenier une boîte de pellicules qui n’avaient jamais développés, soit plus de 30 000 négatifs encore inconnus ! Dotée d’une histoire aussi passionnée que passionnante, elle était amoureuse de trois artistes géniaux de l’époque, dont le photographe Boris Smelov, le poète Viktor Krivulin et le linguiste Melvar Melkumyan. Sa vie a tourné autour de ces trois amours, des hommes talentueux face auxquels elle s’est toujours senti sans talent, voire même insignifiante à leurs yeux. Ce sentiment d’infériorité l’a ainsi conduite à ne pas partager ses œuvres poétiques, ni même ses photographies. Issue d’une famille aristocratique qui a tout perdu suite à la révolution bolchevique, les nombreuses zones d’ombres sur sa jeunesse laissent transpirer un parcours et une vie difficiles. Elle a notamment fréquenté plusieurs hôpitaux psychiatriques, alors que le régime soviétique forçait tout le monde à vivre selon ses propres règles. C’est grâce à sa fille, Asya Ivashintsova-Melkumyan, que l’on peut aujourd’hui découvrir tout son talent pour l’image et la poésie, à travers un site spécialement consacré à ses œuvres.

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Inscription en BTS photo sur Parcoursup

22 mai 2018

Ce nouveau portail d’inscription de l’enseignement supérieur, qui vient en remplacement d’APB (Admission Post-Bac), est en ligne depuis début 2018.   Parcoursup, c’est quoi ?Depuis janvier 2018, le ministère de l’Enseignement Supérieur a mis en place cette nouvelle plateforme d’inscription, afin de permettre aux lycéens de Terminales, ainsi qu’aux étudiants en réorientation et aux apprentis, de postuler à une première année de formation dans l’enseignement supérieur. Le fonctionnement de la plateforme Parcoursup se veut simplifié par rapport à celui de son prédécesseur, et vise à assurer à tous une place dans l’enseignement supérieur.   Quelle est la différence avec Admission Post-Bac ?Contrairement à APB, Parcoursup ne prévoit pas le classement des vœux de l’étudiant par ordre de préférence. Ainsi, chacun des vœux qu’il aura formulé sera étudié par l’établissement concerné, qui lui transmettra dans un second temps une proposition d’admission. Le ministère de l’Enseignement Supérieur a souhaité mettre en place ce système dans un souci de transparence et d’égalité des chances.   Comment ça marche ?ÉTAPE 1 : Ouverture de la plateformeSur le site de Parcoursup, l’étudiant doit d’abord créer son dossier de préinscription   ÉTAPE 2 : finalisation du dossier Il va ensuite pouvoir trouver des informations sur chacune des formations qui l’intéressent (contenu, pré-requis, taux de réussite, débouchés…)ÉTAPE 3 : formulation des vœuxEntre le 22 janvier et le 13 mars 2018, l’étudiant émet une liste de vœux (10 maximum) pour l’année scolaire à venirÉTAPE 4 : confirmation des vœuxL’étudiant pourra confirmer ces vœux une fois qu’il aura renseigné toutes les informations requises    ÉTAPE 5 : étude des vœux par l’administrationLes vœux feront ensuite l’objet d’une étude approfondie de la part des établissements concernés    ÉTAPE 6 : réponses aux vœux Entre le 22 mai et le 5 septembre 2018 inclus, chaque établissement transmet une proposition d’admission à l’étudiant, qu’il peut accepter dans un délai fixé. Les établissements qui proposent des formations sélectives peuvent également refuser une candidature.Une fois que le candidat a accepté une proposition d’admission, il pourra néanmoins revenir sur son choix, s’il est accepté dans l’une des formations qui étaient alors encore en cours de traitement. Son 1e choix s’annule automatiquement. Les étudiants n’ayant reçu aucune proposition d’admission pourront accéder à une phase complémentaire à partir du 26 juin 2018. Ils pourront alors émettre de nouveaux vœux pour les formations proposant encore des places disponibles.   ETAPE 7 : procédure d’inscriptionUne fois la proposition d’admission acceptée, l’étudiant recevra alors la procédure d’inscription administrative de la part de l’établissement concerné   Le ministère de l’Enseignement Supérieur a publié une vidéo qui explique en détail la procédure.

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En tête-à-tête avec John Trotter

15 mai 2018

Le Samedi 12 mai dernier John Trotter, photographe professionnel, a reçu le Grand Prix ImageSingulières / ETPA / Médiapart au Festival ImageSingulières de Sète. C'est devant une salle comble que cet américain du Missouri s'est exprimé en français. L'émotion était palpable, à la hauteur du travail de l'artiste. Nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec lui, en voici le récit.Un parcours poignant enpreint de tenacité"Après mes études à l'université du Missouri, j'ai commencé à travailler en tant que photographe de presse nationale et internationale durant 14 ans.Le 24 mars 1997, lors d'un reportage à Sacramento en Californie, un groupe de jeune m'agresse sauvagement, me volent mes films et me laissent pour mort, baignant dans mon sang sur le bord de la route. Ayant de graves blessures au cerveau, j'ai passé plusieurs années dans un centre de rétablissement où j'ai dû réapprendre à vivre, à marcher, à appréhender comment retrouver la mémoire et surtout à apprendre de nouveau le métier de photographe.Une épreuve comme compagne de vieLors de ce séjour, je suis revenu à la photographie documentant mon agression et ma nouvelle vie. Cela m'a beaucoup aidé à comprendre les expériences que je vivais. Ma vision du monde ayant totalement changé après l'agression, je me suis senti comme réincarné. Ce travail m'a aidé à connecter mes 2 vies, un peu comme si je photographiais ma propre expérience. En résulte un livre, fruit de ce travail.Puis, le moment venu, j'ai déménagé à New York."No agua, no vida" : un projet engagéEn 2001, j'ai commencé un travail sur le fleuve "Colorado" du sud ouest des Etats-Unis, des montagnes rocheuses, jusqu'au nord ouest du Mexique, dans le golfe de Californie où il est totalement asséché.En 1922, le flux de la rivière était divisé entre 7 Etats américains et le Mexique. Un vaste réseau de barage avait été mis en place afin de calmer le fleuve autrefois tumultueux.Aujourd'hui, ce n'est plus une rivière mais un vaste système de "plomberie" utilisé pour alimenter l'agriculture dans diverses ville des Etats-Unis ; causant ainsi de graves conséquences, liées au dérèglement climatique et au comportements aberrants en termes de consommation. Nous arrivons à terme de l'exploitation de cette rivière dont 40 millions de personnes dépendent et nous allons au devant d'une grande catastrophe, conséquence de nos désirs. Ce travail en est le témoignage.Regard sur un Festival de passionnésJ'ai intégré l'agence MAPS avec d'autres photographes, tous d'origines différentes. C'est à ce moment là, que j'ai décidé de concourir au Festival ImageSingulières. Je suis très heureux et très ému d'avoir reçu ce prix, d'ailleurs, j'ai du mal à réaliser ce qui m'arrive. Ce travail est né d'une ambition personnelle. Aussi, je suis très heureux qu'il soit ouvert au plus grand nombre.Que d'autres personnes puissent voir cette série, y trouvent du sens, qu'elles soient connectés émotionnellement avec ce sujet qui me tient à coeur, tout ceci donne du sens à cette cause. C'est vraiment merveilleux.Egalement, je suis très reconnaissant envers les membres du jury qui ont choisi de mettre en valeur mon travail. Grâce au Grand Prix, je vais pouvoir poursuivre ce projet.Je tenais à ajouter qu'ImageSingulières est un Festival remarquable qui génère une belle énergie autour de la photographie ; ceci est rendu possible gâce aux personnes passionnées qui y travaillent".Nous ne manquerons pas le prochain rendez-vous avec ImageSingulières en 2019. Nous avons hâte de voir la suite du travail de John Trotter.

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Les prix ETPA, ImageSingulières, Médiapart

14 mai 2018

Lors de cette 1re édition les prix ImageSingulières-ETPA-Mediapart ont été attribués. Partenaire de longue date, l'ETPA encourage et soutient la mise en lumière de la photographie ainsi que la démarche artistique du Festival.Le jury de la première édition du Prix ImageSingulières / ETPA / Mediapart s’est réuni le mercredi 25 avril 2018, à Sète. Il était composé de Pierre Barbot (président de l’association CéTàVOIR), Gilles Favier (directeur artistique du festival ImageSingulières, photographe), Sophie Dufau (Mediapart), Corine Fransen (directrice pédagogique de l’ETPA) et Fabienne Pavia (éditrice, Le Bec en l’air). Le Grand Prix ImageSingulières / ETPA / Mediapart, doté de 8000 euros, destiné à développer et achever un travail en cours a été attribué à l’unanimité à John Trotter pour son projet intitulé No Agua, No Vida sur les dommages irréversibles causés par l’homme au fleuve Colorado, au sud-ouest des États-Unis et au nord-ouest du Mexique.Le prix devra être utilisé pour la production du travail récompensé qui fera l’objet d’une exposition à Sète, au festival ImageSingulières, l’année suivante. Avec ce Prix, le jury a souhaité aider John Trotter à poursuivre un travail ambitieux, à l’écriture photographique rigoureuse, qui ne peut se faire qu’en documentant étroitement les villes et les nombreux cours d’eaux, lacs et canaux qui alimentent le Colorado.Le Prix Jeunes photographes ImageSingulières / ETPA / Mediapart a été attribué à Valentin Russo pour sa série Pendant que tu dors, réalisée en Islande, dans un village de pêcheurs de 200 habitants. Actuellement étudiant en Beaux-Arts à la Central Saint Martins School de Londres (2015-2019), Valentin Russo explore le village islandais endormi de Stöðvarfjörður, éloigné de tout, plongé dans l’obscurité la moitié de l’année. Par une écriture poétique et allusive, qui n’exclut pas l’ambition documentaire, il révèle le quotidien des habitants qui se mêle à celui du peuple invisible des elfes et des trolls… Modernité et mythe se confondent, entre histoire et mysticisme, révélés par une obscurité stimulante.Quatre autres projets ont été salués par le juryFerhat Bouda, pour sa série Les Berbères-Amazighs qui documente la culture berbère aujourd’hui, du Maroc jusqu’en Egypte.Mathias Depardon, pour sa série Gold Rivers qui documente le Tigre et l’Euphrate, fleuves mythiques d’Irak et de Syrie.Vincent Gouriou pour sa série sur le genre et la communauté LGBT en milieu rural.Marylise Vigneau pour sa série Article 19 sur les minorités au Pakistan (opinions, genre, religion…).Les photographies du lauréat et des quatre finalistes ont été projetées au festival lors de la remise du prix le samedi 12 mai.

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Focus sur Loïc Bonnaure

09 mai 2018

Juste avant le vernissage de son exposition au festival ImageSingulières à Sète, Loïc se confie sur son travail de portraits de photographes. Nous avons eu l'opportunité de lui poser quelques questions. Depuis combien de temps participes-tu au festival ? C’est la 4e année. J’expose les portraits de photographes qui ont exposés ici sur les 3 dernières années.     Comment t’es venue l’idée de faire ces portraits ? Au départ c’était une commande pour le festival et d’année en année j’ai continué avec le même concept.   Que raconte ta série ?  Des rencontres, des personnages, et photographier le photographe "himself". C’est aussi tenter de capter le personnage, de saisir le photographe car généralement, il préfère être derrière l’appareil. D’ailleurs pour cette série, ils se sont assez facilement prêté au jeu.   Comment réfléchis-tu tes prises de vues ? L'idée est de tenter de faire un portrait, de garder la même distance et le même fil à chaque fois pour chaque photographe. En fonction du personnage le lien est différent ; ce qui donne un résultat homogène où chacun dégage sa propre personnalité.   Parle nous de ces portraits Le but étant d'identifier et de retrouver le personnage (pour ceux qui connaissent les acteurs des photographies), avec leurs traits de caractère et de mettre en lumière chaque personnalité. Tous sont d’origine différentes (chiliens Belges, anglais, espagnol, français…) et sont passés par le festival, où j’ai pu réaliser leurs portraits.     Avec quoi travailles tu ? Un boitier réflex Canon 1DX avec un 85mm.   Peux tu nous en dire plus sur ton utilisation de la lumière ? Très simple étant donné qu'il n’y a qu’une source de lumière. C’était une contrainte à la base ; malgré tout cela fonctionne et le rendu est satisfaisant pour ma part. Je travaille régulièrement avec une seule source que je modèle en fonction des sujets, des envies... J’utilise un flash autonome Profoto avec une boite à lumière.   As-tu des artistes que tu aimes plus particulièrement ?Alberto Garcia Alix dont j’admire le travail ainsi que tous les autres sujets de l’expo. C’est une belle opportunité que d’approcher des photographes de renom et d’avoir un moment d’intimité avec eux, un face à face en studio. Certains seront présents lors du Festival et les autres sont aux 4 coins du monde !   Vernissage Mercredi 9 mai à 19h

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