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Nous vous avions déjà parlé de ce photographe d’exception : L'ancien de l'ETPA, Yann Rabanier, réussit à approcher les plus grandes célébrités.À la recherche de l’instant où son modèle vivra "un moment à soi", Yann réalise des portraits très éloignés de l’imagerie heureuse et factice de la presse people.Le lauréat du Grand Prix ETPA 2007 donne à voir des paysages mentaux remplis de pudeur, de nostalgie et parfois d’inquiétude.Un contrepoint indispensable à la dictature du bonheur.Aujourd’hui, il expose. Il a réalisé presque 200 portraits en 10 jours au festival de Cannes 2016 pour Télérama, une performance.Ce sprinter du portrait nous présente un résultat magistral, quand on sait que pour certains il n’a eu que quelques minutes négociées avec l’attaché de presse et le staff de ses sujets, tous très pris par l’événement cannois.Yann Rabanier expose à Paris sa série « Je vais essayer d’être rapide » jusqu’au 30 avril à la salle Wagram, 39-41 avenue de Wagram, 75017.

Les Rencontres Internationales de Niort sont destinées à promouvoir la jeune création photographique internationale. Unique en son genre, le concept des Rencontres s’articule autour d’une résidence collective d’artistes, encadrée par des professionnels et des artistes photographes de renommée internationale.Isabel MuñozFigure incontournable de la photographie contemporaine, ses photographies en noir et blanc sont consacrées à l'être humain, à travers des fragments du corps ou des images de toreros, danseurs ou guerriers.Isabel Muñoz est notamment dans les collections de la Maison européenne de la photographie (Paris), the New Museum of Contemporary Art (New York) et the Contemporary Arts Museum (Houston).Elle reçoit en 2016 le prix national de la photographie.Carte blanche à Tao DouayCarte blanche à 9 Photographes en résidence, dont Tao Douay, ancien étudiant photo en formation photographie à l'ETPA, promotion 2012.Le but de cette résidence est de promouvoir la jeune création photographique et surtout comprendre quel regard la nouvelle génération pose sur notre monde, son état, son futur...

Ida Jakobs, ancienne étudiante de l'ETPA en 3e année de spécialisation, a vu quelques unes de ses photos être sélectionnées dans deux magazines : le hors-série Fisheye et Photopaper.Ida avait déjà été interviewée par Marie Moglia pour le Fisheye Web, à l'occasion de son exposition aux Boutographies à Montpellier. Pour cette fois-ci, les rédacteurs ont fait une sélection des travaux qu'ils avaient envie de mettre en valeur dans ce livre, qui est un hors-série, et certains des siens en font partie. C'est sa série "La Vie devant soi" qui a été choisie pour apparaître sur une page entière. Ce numéro de Fisheye est sorti le 6 avril 2017.Concernant le Photopaper magazine, elle a rencontré la rédactrice en chef du magazine, qui fait par ailleurs partie du festival L'Oeil Urbain à Corbeil-Essonnes.Ce festival propose chaque année une résidence photo à laquelle elle avait postulé : elle a finalement été sélectionnée dans la shortlist. Elisabeth Hebert a beaucoup aimé son travail sur "Mon Oncle d'Angleterre", et lui a proposé de publier quelques unes de ses images. Elle a conservé le texte que Ida lui avait écrit pour présenter son travail, commencé à l'ETPA en 2013, et qui n'est toujours pas terminé. Photopaper est sorti le 31 mars 2017.

Ce concours est sponsorisé par Sony et produit par l’association internationale World Photography Organisation. L’édition 2017 marque les 10 ans de cette collaboration qui a amené à faire découvrir de nombreux talents à travers le monde.Le Sony World Photography Awards 2017 est divisé en 4 catégories : la « Professional Competition », ouverte aux photographes professionnels qui présentent l’ensemble d’une série, elle-même subdivisée en 10 thèmes photo ; « l’Open Competition », ouverte à tous, sur la base d’une image unique, et répartie en 20 catégories ; la « Youth Competition », réservée aux jeunes amateurs entre 12 et 19 ans ayant envoyé une image répondant au thème de « Beauty » ; et enfin la « Student Focus Competition » dédiée aux étudiants en photographie, sur le thème de « Memories ».Le 8 mars, le jury des Sony World Photography Awards a annoncé le nom des premiers gagnants pour l’édition 2017, avant la cérémonie des finalistes qui se déroulera le 20 avril 2017. Les 10 photos gagnantes de la catégorie Open ont été sélectionnées parmi 105 000 candidatures déposées, venues de 66 pays, par un jury d’experts qui s’est attelé à la recherche des meilleures photos dans les 10 catégories.De cette présélection, le jury va désigner les finalistes qui seront récompensés d’un prix de 20 000$ (pour le photographe de l’année), de matériel photo Sony (pour les vainqueurs de chaque catégorie) et d’une exposition numérique de leur photo (pour les présélectionnés). L’exposition des photographies gagnantes se tiendra à la Somerset House de Londres du 21 avril au 7 mai 2017.

Kim Høltermand est né à Copenhague.Issu d'une famille composée d'artistes et d'architectes, il est fasciné par l'architecture et les paysages.Des photographies d'une netteté pureDe ses décors, il en tire des images glacées aux couleurs dénaturées : c'est la marque de fabrique de Kim.Le photographe tire parti de la lumière et des formes massives afin de conférer aux bâtiments et aux paysages une atmosphère surréaliste. Aseptisées, les images jouent sur l'abstraction et le froid. A savoir, il est spécialisé dans la reconnaissance des empreintes digitales pour l'Unité des scènes de crime de la police danoise et utilise son talent pour la valorisation des détails au profit de son propre style graphique.Ses clichés sont tellement propres, tellement géométriques, qu'ils en paraissent fabuleux.Un portefeuille clients renversantKim Høltermand est une référence, en prouve son carnet clients : Adobe, B&OPlay, Apple, Samsøe&Samsøe, HTC, DEVE Architects, Behance, Copenhagen et bien d'autres.Pour voir plus de clichés de l'artiste, rendez-vous sur sa page Facebook, son compte Instagram, sa page Behance ou encore sur son site.

Polka MagazineLe magazine trimestriel Polka magazine a dédié pas moins de 12 pages à "Ardennes, terres de campagne", le photoreportage de Pablo Baquedano pour le collectif de photographes "La France Vue d'Ici", une initiative de Médiapart et Images Singulières.Quoi de mieux que l'inauguration de la première édition du "Polka Club" à la Recyclerie (Paris 13e) pour montrer l'étendu du talent du photographe toulousain Pablo Baquedano, notamment son road trip de 2 ans dans les Ardennes et réalisé dans le cadre de la France Vue d'Ici.Inauguration du Polka ClubLors de la première du Polka Club le Jeudi 30 Mars, Pablo Baquedano et la journaliste Elisa Mignot ont fait plonger les spectacteurs dans la fabrique du sujet “Quatre saisons dans les Ardennes”. Un récit à deux voix, rythmé de projections photos et d’interventions vidéo qui ont plongé, en son et en images, au beau milieu du reportage.Pablo Baquedano

Philippe Guionie, enseignant en sémiologie de l’image en praticien photographe et directeur artistique de la Résidence 1+2 (dont l’ETPA est partenaire)sera, pour la 6ème année consécutive, maître de stage aux "Rencontres de la photographie à Arles" (du 3 Juillet au 27 Septembre 2017"pour un workshop de 5 jours ( du 14 au 18 Août 2017) sur le thème : "Une pratique personnelle : le fond et la forme".L’enjeu de ces 5 journées passionnantes sera de permettre à chacun de dépasser ses propres habitudes, lacunes et savoirs, pour expérimenter ou développer de nouvelles formes de récits, de techniques, de distances...Programme du workshopAu programme de cet atelier interactif : Analyse des travaux antérieurs du participantDéfinition du sujet photographique personnelSéances quotidiennes de prises de vueAnalyse individuelle et collective des prises de vueProcessus de sélection afin d’élaborer une série photographiquePrésentation et bilan de fin de formationLes inscriptions sont déjà ouvertes, cliquez sur le lien pour prendre connaissance des modalités de participation : http://www.rencontres-arles.com/fr/stages-ete/view/70/philippe-guionieCrédits photos : ©François Mouriès, ©Chensiyuan, ©Julio Perestrelo

Dans le cadre du projet de Médiapart et Images singulières, "La France vue d'ici", projet photographique de Médiapart et de Images Singulières en partenariat avec l'ETPA.Corine Fransen (Directrice Pédagogique de l'ETPA), Gilles Favier (Directeur artistique de Images Singulières), Pierre Barbot (relations extérieures – Département Photographie) ainsi que deux anciens étudiants photo, Pablo Baquedano et Loïc Bonnaure se sont rendus le 23 Mars dernier au vernissage de l'exposition La France Vue d'Ici qui a eu lieu au centre culturel la Maison des Metallos dans le 11e arrondissement à Paris.La Maison des MétallosLa Maison des métallos est un établissement culturel de la Ville de Paris soutenu par la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif de la permanence artistique. L’ambition du lieu est d’allier exigence artistique et préoccupations sociétales. Création, programmation et pratique artistiques, formes participatives, expressions urbaines, rencontres et débats, pratique numérique et relation au tissu social constituent les fondamentaux du projet.Le Livre "La France Vue d'Ici"Ce recueil photographique de pas moins 336 pages (!) est le fruit du travail de 26 photographes (dont entre autre Pablo Paquebano et Loïc Bonnaure) et 4 journalistes, élaboré pendant plusieurs semaines par les éditions de La Martinière en concertation avec Mediapart et Images Singulières.

En l’espace de quelques années, les outils de photogrammétrie se sont terriblement améliorés et permettent aujourd’hui, à n’importe quel amateur éclairé, de capturer un environnement ou un objet en 3D, accompagné de sa texture, à partir de n’importe quel appareil photo. Cette étonnante technique permet ainsi de s’affranchir (pas pour tout, mais pour un grand nombre de cas de figure) d’un onéreux scanner 3D. En effet, la photogrammétrie permet de reconstituer numériquement n’importe quel objet à partir de plusieurs photos ; en respectant toutefois quelques règles bien précises. L'infographiste Benjamin Bardou, passionné de sculpture, démocratise cette tendance, et partage un peu de culture au passage : lors de sa dernière visite au musée du Louvre, plutôt que de partager quelques banales photos sur les réseaux sociaux, il s’est donné comme objectif de capturer et de reconstituer en trois dimensions plusieurs sculptures, justement exposées en plein cœur de l’un des prestigieux musées au monde. D’ailleurs, cette technique se diffuse de plus en plus, tant sur des projets de sauvegarde de patrimoine, de recherche, mais aussi pour le déploiement d’effets spéciaux, offrant ainsi une alternative peu coûteuse de sauvegarder et réutiliser un environnement ou un sujet réel. Pour en savoir plus, il propose sur sa page Sketchfab de visionner et même de télécharger gratuitement le résultat de ses reconstitutions numériques ; notons que ce type d’initiative se répand de plus en plus sur la toile.

Jeanne Menetrier est diplômée d’un BTS Photographie qu’elle a obtenu à l’ETPA. Aujourd’hui, elle vit et travaille entre Paris et Toulouse.Une réalité brouilléeElle se plait à utiliser la photographie argentique pour mettre en valeur ses réflexions sur la féminité et le genre. Au sein de ses oeuvres, l’esthétisme et la forme sont souvent brouillés grâce à sa maîtrise du flou ou de la double exposition.Elle matérialise un lien entre l’imaginaire et le réel à travers ses oeuvres. Elle joue avec les postures, la lumière.Oublier la version binaire féminin/masculinLorsque Jeanne photographie des modèles, elle leur permet de mettre en avant leur propre vision de leur genre. Elle leur offre la possibilité d’avoir un nouveau regard, une alternative à la vision arrêtée du féminin/masculin. Jeanne voit le corps comme l’enveloppe de la personne qu’elle photographie et c’est cette personne qui l’intéresse.Son propre corps est un de ses sujets de prédilection. Il est au coeur de ses questionnements, de ses contestations et reste un sujet inépuisable.Faire des choix naturels pour ne rien regretterL’artiste dévoile un peu plus qui elle est lors d’une interview pour le magazine Le Littéraire.Elle n’avait pas de métier de rêve quand elle était enfant, elle savait juste qu’elle était déjà une artiste grâce à l’écriture et au dessin qu’elle a commencé à pratiquer jeune. Elle choisi de faire des choix qui sont naturels, pour ne rien regretter. Elle est libre et fait ce qu’elle aime aujourd’hui.Elle ressemble sûrement à beaucoup d’artistes comme elle se distingue de beaucoup d’autres, mais Jeanne est qui elle est. Être tolérant commence par l'être avec soi-mêmeLa photographe prône la tolérance, notamment la tolérance envers soi. Que l’on s’accepte avec ses forces et ses faiblesses afin d’être vraiment soi-même.Ses photographies sont une invitation à se questionner pour définir son propre genre et à construire son propre code en sortant de celui qui nous a été imposé.

Arnaud Chochon, ancien de l’ETPA en formation Praticien Photographe et en 3e année de Spécialisation, a eu la chance d’être invité à Visa pour l’Image de 2016 par Canon, le partenaire officiel de l’événement.Grâce à son badge pro, il a pu accéder aux « coulisses » de l’événement. Cela lui a permis de rencontrer les représentants de l’espace presse et de présenter son portfolio. C’est là qu’il a eu l’opportunité de rencontrer Marie-Pierre Subtil, ancienne grand reporter pour Le Monde et actuelle rédactrice en chef de la revue de photojournalisme 6Mois.6Mois est une revue qu’Arnaud apprécie beaucoup. Après un rendez-vous avec Marie-Pierre Subtil, le sujet retenu pour apparaître dans la revue est l’album de famille : "Semaines père, semaines impaires".12 pages lui sont dédiées dans le 13e numéro de cette revue d’exception, « Des hommes et des bêtes ». 6Mois compte plus de 300 pages, la photographie y est reine et la publicité est bannie.Ne la cherchez pas en kiosque, 6Mois n’est vendu qu’en librairies et en surfaces culturelles (Fnac, Relay, Cultura). Elle paraît deux fois par an, aux alentours du printemps et aux alentours de l’automne.

Gilles Favier est à la fois photographe membre de l’Agence VU, directeur artistique du Festival photographique Images Singulières de Sète, membre du Jury du Grand Prix Photo ETPA 2016, mais également intervenant ponctuel à l'ETPA, où Gilles donne des cours, transmet son savoir et son expérience aux étudiants en 3ème année de formation en photographie.Gilles est donc un artiste photographe très actif, il est aujourd'hui à l'honneur dans le cadre d'un recueil photographique intitulé "Marseillais du Nord / Les Seigneurs de naguère" réalisé en collaboration avec le journaliste Philippe Pujol.Le livre est un photo-reportage, une histoire illustrée sur le quotidien des habitants du Quartier Nord de Marseille. Si vous êtes du côté de Marseille, un vernissage est prévu ce Mercredi 03 Mars 2017 à partir de 19h00, au Théâtre du Merlan dans le 14ème à Marseille.L'exposition est visible du 02 mars au 30 juin 2017.Comment s'y rendre ?Théâtre du MerlanAvenue Raimu, 13014 MarseilleTel : 04 91 11 19 30