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Après s’être essayé au monde du spectacle, de la musique ou de la danse, les producteurs de télévision profitent de cette rentrée pour lancer un nouveau concept tournant autour de l’image, et plus particulièrement de la photographie. Intitulé "Master of Photography", ce nouveau show se révèle dans la plus pure tradition des émissions de téléréalité. Il donne ainsi l’opportunité à plusieurs candidats de mettre en avant leurs compétences et leur savoir-faire face à un jury de professionnels (dotés d’un parcours intéressant). Avec un style désormais bien rodé, cette nouvelle émission produite par la chaine de télé britannique Sky Arts, met donc en concurrence 12 candidats sélectionnés pour l’occasion. Ils auront pour mission de s’affronter autour de huit épreuves distinctes, qui se présentent sous la forme d’épisodes donnant lieu à la mise en place d’un exercice de style basé sur un thème imposé par les jurys.Afin de motiver les participants et les pousser insidieusement à révéler une parcelle de leur côté obscur, le gagnant d’une majorité d’épreuves repartira avec un chèque de 150000€. Si "Master of Photography" reprend la plupart des codes de ses homologues, il a le mérite de parler de photographie et d’esthétique visuelle à la télé, tout en donnant un aperçu de ce qu’implique le métier et la démarche d’être photographe.Master of Photography

Attribué chaque année par un jury de professionnels, le Grand Prix ETPA 2016 a eu lieu à l'école ETPA de Toulouse le 30 juin dernier.L’exposition d’une sélection de travaux des séries photographiques des étudiants de 3ème année, installée dans les couloirs de l’école a pu être visitée par les invités juste avant l’entrée dans l’amphithéâtre.Le jury qui était composé d'artistes et professionnels, dont :Jane-Evelyn Atwood, de l’Agence VUEmanuel BovetAlain de Baudus, du Studio Bleu BengalePascal Clément, des Editions JalouGilles Favier, de l’Agence VU et Directeur Artistique des Images Singulières de SètePhilippe Grollier et Yannick Labrousse, du Collectif Temps MachineLaëtitia GuilleminMarie Karsenty, co-fondatrice de SignaturesYann Rabanier, photographe portraitisteXavier Gautruche, de Makheia GroupLe Grand Prix Photo 2016 a été attribué à Christian Sanna, pour l’ensemble de son dossier photographique, le Prix Spécial du Jury a été attribué à Théa Guéniot, les Mentions Spéciales ont récompensé Arnaud Chochon, Louis PIQUEMIL, Romain PELI, Gurvann GUIHARD. Les travaux de Christian Sanna seront exposés pendant le Festival Manifesto, à partir du 15 Septembre jusqu'au 29 novembre 2016 au laboratoire Photon.Revivez le Grand Prix grâce à ce reportage vidéo !

Partenaire officiel de Visa pour l'Image depuis plus de 25 ans, Canon a invité cette année des étudiants d'écoles de photographie à participer au festival. Parmi ces étudiants, Arnaud Chochon ancien étudiant en formation Praticien photographe et mention spéciale du Jury 2016.Arnaud a été interviewé par le magazine "PHOTO": vous pourrez découvrir son interview dans la version papier du magazine n°527 (Septembre/Octobre) à la page 78.©Arnaud Chochon Photographies Arnaud Chochon

Christian Sanna, Grand Prix Photo 2016 sera présent au Festival Manifesto du 15 Septembre au 29 novembre 2016 à la Galerie PHOTON à Toulouse.Ancien étudiant de 3ème année de spécialisation Photographe professionnel, Christian exposera ses séries photographiques "FADY KAMBANA" (La malédiction des jumeaux) et "MORAINGY" (sport de combat originaire de Madagascar).Fady Kambana (tabou des jumeaux)Fady Kambana est une série de portraits de familles réalisés à Madagascar dans la ville de Mananjary, située à environ 600 km de la capitale Antananarivo au sein de l'ethnie Antambahoaka dans laquelle les jumeaux sont bannis de la communauté car considérés comme une malédiction.Moraingy (lutte-boxe)Le Moringue ou Moraingy est un art martial traditionnel pratiqué dans l'Océan Indien, originaire de Madagascar.Utilisés autrefois comme jeu mais aussi comme entrainement de geurre (ou aussi pour se protéger des voleurs de bétaille),les combats sont organisés aujourdhui tous les dimanches après-midi. Pas d'enjeu dans ces combats, les combattants font preuve de respect, ils se serrent la main ou s'embrassent à chaque fin de combat.Le vernissage aura lieu le jeudi 15 Septembre à partir de 18h30 à la Galerie Photon : 8 Rue du Pont Montaudran, 31000 Toulouse.Christian SannaGalerie PhotonFestival Manifesto

Santiago Borja est un photographe amateur pour le moins atypique qui cumule deux métiers, qui s’ils n’ont pas de rapport direct, se complètent étonnamment bien. En effet, en plus de pratiquer la photographie de manière intensive depuis quelques années, Santiago Borja est aussi pilote de ligne et vole quotidiennement aux commandes d’un Boeing 767. Sa passion pour l’image et son amour pour la beauté intrinsèque de notre planète ne lui font perdre aucune occasion pour capturer des clichés vus du ciel.Passionné aussi bien par la pureté de la nature que par les mystères intrinsèques qu’évoquent les vastes espaces des grandes villes, son regard parcourt inlassablement le monde. Il ne rate jamais une occasion pour revenir de voyage avec de nouveaux clichés souvenirs permettant de mieux redécouvrir les nombreux lieux que son travail lui donne l’occasion de survoler ou de visiter.On peut découvrir sur son site et sur son compte Instagram une très grande variété de sujets et de paysages, allant de choses très classiques de nature et de ville, mais ses réalisations les plus impressionnantes restent évidemment les paysages qu’il capture depuis son cockpit quand il se retrouve au-dessus du monde à plusieurs milliers de mètres d’altitude. Allez en juger par vous-même pour vous en faire une idée.Portfolio de Santiago BorjaInstagram de Santiago Borja

Romain Veillon est un photographe qui s’inscrit dans une tendance de plus en plus répandue depuis quelques années sur la toile, visant à capturer des lieux désaffectés de toute présence humaine, mais demeurant toujours hantés par une certaine forme de présence. Dans ses nombreuses séries, il invite le spectateur à revisiter des lieux où le temps semble s’être arrêté. À travers des lieux toujours très authentiques, les aiguilles de la montre semblent s’être figées à jamais. Il revisite ainsi de façon surprenante avec des espaces fantômes, où la lumière joue un rôle essentiel pour raconter ou rêver l’histoire passée de ses sujets.Les contrastes de jours et d’ombres demeurent alors les seuls sujets vivants dans ces constructions figées dans l’espace et le temps.Dans ces lieux où tout semble s’être arrêté, les traces du passé restent cependant palpables, la poussière et la décrépitude des années laissant peu à peu la nature reprendre ses droits sur l’homme et l’ambition originelle des constructions.On peut découvrir dans ses travaux des atmosphères de lieux abandonnés dans lesquels son regard de photographe insuffle une nouvelle forme de vie grâce à la poésie de son œil averti. Laissez-vous happer par son site, vous risquez de ne pas en revenir indemne…Portfolio de Romain Veillon

Ekaterina Busygina est photographe d’origine moscovite qui a toujours été profondément passionnée par l’architecture et les volumes. Très vite repérée il y a quelques années par des magazines spécialisés, la qualité indéniable de ses travaux lui permet aujourd’hui d’être exposée dans les plus grandes galeries et les espaces publics les plus prestigieux. De Time Square en passant par son pays natal jusqu’au Louvre, où elle a notamment remporté le grand prix de la cinquième édition du concours de photographie annuelle du célèbre musée parisien. Sa passion l’emmène aujourd’hui à parcourir le monde à la recherche d’édifices de toutes les époques, dans lesquels elle laisse voguer son objectif à la recherche de perspectives et de lignes de force authentiques, transformant ainsi ombres et lumières en une véritable grammaire poétique de l’image.De Paris à Tokyo, la force de ses travaux sublimes l’architecture originelle des sujets sur lesquels elles travaillent, s’appropriant de façon tout à fait atypique les lieux qu’elle, avec des angles de vue aussi lyrique qu’originaux. Si nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer d’autres travaux de ce type, il est indéniable de constater que Ekaterina Busygina se démarque du lot, offrant une vision à la fois contemplative et surréaliste, tant à travers ses cadrages qu’avec la délicatesse de son approche de la lumière.Portfolio de Ekaterina Busygina

Shaun Jeffers est un jeune photographe d’origine britannique qui a décidé l’an dernier de s’installer en Nouvelle-Zélande pour y exercer son métier et sa profonde passion pour la photographie. En quelques mois, ses clichés ont fait le tour du monde, notamment grâce à son travail sur les décors de tournage des deux trilogies Tolkien adaptées au grand écran par Peter Jackson.En effet, les décors du Hobbit et du Seigneur des Anneaux sont devenus de véritables attractions touristiques, et visiter le superbe décor de la maison de Bilbon Saquet est devenu un passage quasi obligé pour tous ceux qui ont l’occasion de se rendre au pays des kiwis. Mais son travail et ses qualités de photographe vont bien au-delà de la célébration néanmoins largement méritée des équipes du studio Weta Workshop.Depuis son arrivée dans ce pays fascinant du bout du monde, il ne cesse de parcourir ses étendues sauvages pour mieux les immortaliser avec une audace toute singulière. La Nouvelle-Zélande est l’un des pays qui dispose d’une variété de climats les plus riches de la planète, et dispose d’une faune et une flore endémique sans pareil. Un rapide tour sur son site vous permettra d’en savoir plus tant sur ce merveilleux pays que sur le talent incontestable de ce jeune artiste photographe.Crédit photos : © Shaun JeffersPortfolio de Shaun Jeffers

Alors qu’il travaillait en tant qu’auteur pour la NASA, Adam Walter, tout jeune papa, est un jour tombé sur une image satellite avec un énorme nuage en forme de lettre V. La beauté de ce cliché l’interpela, et il s’est alors demandé s’il ne pouvait pas trouver les 25 autres lettres de l'alphabet à partir d’autres images de la Terre vue du ciel (clien d'oeil au photographe Yann Arthus-Bertrand), pour en faire un livre à l’attention de son tout jeune fils. Aidé de plusieurs lecteurs et quelques amis de la NASA, il a commencé à mettre de côté des images de nuages, de nuées de plancton dans l’océan et de tempête afin de réunir toutes les lettres de A à Z. Une fois cette sélection effectuée, il a isolé les plus beaux visuels pour les compiler sous la forme d’un superbe ouvrage : The Alphabet from Space.Avec ce prétexte d’alphabet, il offre une occasion d’aller au-delà de la simple contemplation des paysages, contribuant à prendre conscience de la fragilité des écosystèmes et de l’empreinte de l’homme chaque jour un peu plus présent. The Alphabet from Space, un délice pour les yeux, à conseiller et offrir aussi bien pour les tout petits que pour les plus grands.Adam Voiland Article de The Guardian

"La consommation de vin ne change pas que la façon dont vous vous sentez, il modifie également la façon dont vous agissez et comment vous regardez". La série photographique "Wine Project" du photographe brésilien Marcos Alberti réalisée en janvier 2014 en est la démonstration.Il y a un dicton sur le vin que le photographe aime particulièrement et qui dit à peu près ceci : "Le premier verre de vin est pour le repas, le second verre est pour l'amour et le troisième verre est sur le chaos".Le photographe a voulu vérifier si cette affirmation était vraie : il a donc mené une expérience avec des amis dans son studio à Sao Paulo.À l'arrivée de chacun d'entre eux dans le studio photo, il a pris une photo de face de chaque invité sobre et aussi en fin de journée, afin de capturer le stress et la fatigue après une journée de travail chargée, et un long trajet aux heures de pointe. Après avoir terminé le premier verre de vin, il a repris un second cliché.Dans les photos finales, qui comprennent les quatre images prises au cours de la nuit bien arrosée, des vêtements disparaissent et des sourires apparaissent. Passionné de vin, le photographe s'est lui-même pris en photo pour jouer le jeu..."Ils sont devenus de plus en plus détendus, et ont commencé à dire des choses personnelles. Leur comportement en face de l'objectif a changé" explique l'artiste."L'alcool a une mauvaise réputation, mais mes clichés montrent que cela peut aussi être une source de joie.[...]si vous buvez de manière raisonnable,entouré d'amis et dans un contexte heureux." selon l'artiste.*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modérationSite web du projet

Lancé en 2007 en même temps que la sortie de l’iPhone, la compétition IPPAwards célèbre depuis déjà neuf ans les meilleures réalisations photographiques réalisées à l’aide du largement célèbre téléphone multifonction de la marque à la pomme : l'iPhone. Qui aurait cru il y a presque 10 ans que la miniaturisation des capteurs et l’évolution des processeurs permettraient de rendre presque obsolète son but premier de passer des appels, en transformant un simple téléphone de poche en véritable appareil photo, capable de rivaliser avec de véritables boitiers.D’ailleurs, il suffit de regarder du côté de ses caractéristiques pour s’en rendre compte ; sa dernière édition, l’iPhone 6S, embarque un capteur 12 mégapixels et un objectif 31 mm capables d’ouvrir à f :2,2 et de filmer en 4K... Le concours IPPAwards prend ainsi tout son sens grâce à des performances aujourd’hui presque à la hauteur d’un appareil professionnel, offrant la possibilité à n’importe qui de devenir photographe quand bon lui semble.Néanmoins, n’oublions pas qu’il ne suffit pas d’un bon appareil photo pour faire un bon photographe, même si cela y contribue. Pour se faire une idée plus précise de ce que les utilisateurs sont capables de faire avec, il est dès à présent possible de consulter les résultats gagnants des 19 catégories qui composent les IPPAwards, dressant pour l’occasion un excellent panorama du potentiel photographique des dernières générations de téléphones portables.Les gagnants du IPPAwards 2016

Les anciens étudiants de l'ETPA ont décidément la cote, puisqu’après Ida Jakobs et sa série photographique "La vie devant soi", Libération a mis en ligne un portrait de Alexis Vettoretti avec un focus sur sa série photographique "Tu es le père". Libération met en lumière le superbe travail d'Alexis Vettoretti au travers d'une photographie "Sans père et sans reproche". Voilà la juste reconnaissance du professionnalisme et de l'efficacité du photographe.Une opportunité de faire rayonner la formation dispensée dans l'établissement ainsi que le talent des étudiants de l'ETPA. Alexis Vettoretti nous propose une photographie avec un message riche de sens portant sur notre relation avec la mort, qui plus est d'une figure familiale emblématique : celle du père.Ses peurs, ses forces, ses questions et ses réponses, tout autant d'éléments auxquels nous trouvons nos propres réponses au travers de cette série. Avant lui c'était Ida Jakobs qui était à l'honneur dans Libération avec une superbe série portant sur le corps humain et sur le regard que nous lui portons.Ainsi grâce à ces photographies, Ida Jakobs nous pousse à l'introspection pour un questionnement en profondeur. Car en effet nous portons parfois un certain regard sur les choses alors qu'avec le temps, nous sommes nous-mêmes ces choses en particulier. Encore une fois le talent des étudiants de l'ETPA est reconnu, ici par un journal de grande renommée. Nous ne pouvons que souhaiter que la qualité des professionnels formés dans notre école de photographie rayonne de plus en plus."La vie devant soi" - Ida Jakobs"Tu es le père" - Alexis Vettoretti