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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

2022-11-16

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

2022-11-05

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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Portrait Grégoire Eloy

[CONFÉRENCE] Grégoire Eloy

31 janvier 2022

Régulièrement dans l'année, nous invitons des professionnels à présenter leur parcours et leur actualité à nos étudiants. Intitulé "Les grands témoins de la photographie", cette série de conférences est l'occasion d'aborder des thèmes divers qui sont autant de sujets créatifs potentiels. Tous ces intervenants sont désireux de partager leur passion avec nos apprentis photographes, et aujourd'hui, il s'agit de Grégoire Eloy et du thème "Vers un nouveau monde à construire".Né en 1971, Grégoire Eloy est photographe documentaire depuis 2003. Pendant 10 ans, il a voyagé dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale pour des projets au long cours sur l’héritage soviétique et les guerres du Sud Caucase, notamment ses séries Les Oubliés du Pipeline (2006) et Ressac (2008-2013). En 2010, il collabore avec la communauté scientifique pour une trilogie sur la science de la matière qui a fait l’objet d’une série de livres monographiques dont A Black Matter (Journal, 2012) et The Fault (RVB Books, 2017). Le dernier volet, sur la glaciologie, est en cours.Depuis 2015, il s’intéresse à notre rapport à l’environnement et au sauvage lors de résidences immersives en milieu naturel : Résidences du Guernsey Photography Festival (2016-2017), du Tbilisi Photo Festival (2018-2020), du Champ des Impossibles (2020-2022) et du festival l’Homme et la Mer du Guilvinec (2021). Grégoire Eloy est lauréat de la Bourse du Talent Reportage en 2004. Il est membre du collectif Tendance Floue depuis 2016. En 2021, Grégoire Eloy est lauréat de Prix Niépce, une candidature parrainée par Philippe Guionie. En 2021, Grégoire Eloy est lauréat de la Résidence 1+2 à Toulouse (programme de résidences photographiques dont l'ETPA est un partenaire historique). Au croisement des sciences de la matière et de la glaciologie, il participe de cette hybridation des champs de la connaissance. Le public a pu découvrir son travail fin 2021, aux côtés de Myriem Karim, Laure Winants et Margaux Chataux. (Crédits photo portrait : Arnaud Montfort) 

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Conférence Alexis Vettoretti

[CONFÉRENCE] Alexis VETTORETTI

17 décembre 2021

Début décembre, nos étudiants ont eu la chance de voir Alexis Vettoretti donner une conférence dans nos locaux. Cet ancien étudiant ETPA a fait du chemin depuis l'obtention de son diplôme en 2013. Principalement tourné vers la photographie documentaire, il a notamment remporté la mention "Coup de cœur" pour la Bourse du Talent Reportage (2015), ainsi que pour le Prix Inframe/PhotoDoc (2018). Récemment, il a même gagné le Prix Roger Le Pic 2021, pour son travail intitulé L'hôtel de la dernière chance."Depuis un demi-siècle, ce lieu accueille des hommes, un loyer moyen de 500€ par mois pour quelques m2. Ils s'appellent Joël, Rolland, Pascal et vivent dans une chambre, sans cuisine, toilettes et douche à l'extérieur. Ils font partie de la "zone grise". Une zone de notre société boueuse, où quand on y met le pied, il est difficile d'en sortir. Elle s'accroche aux godasses et laisse des traces."Quelles sont les clés pour devenir photographe ?C'est avec un plaisir non dissimulé qu'Alexis est revenu nous voir pour partager son expérience avec nos praticiens photographes (les 3 années confondues). Il est rapidement revenu sur son expérience à l'ETPA : "C'est une école familiale dans laquelle je me sentais bien lorsque j'y faisais mes études. Nous y étions bien suivis et encadrés. C'est une école qui allie la technique à la réflexion." (Alexis Vettoretti)Alexis a d'abord résumé son parcours depuis sa sortie de l'ETPA, ainsi que de la série de photos qui lui a fait gagner son dernier prix. Mais surtout, il a tenu à préparer nos étudiants à ce qui les attendaient pour faire de la photographie leur métier. Il a notamment mis l'accent sur l'importance de ne pas rester figer sur un domaine et d'être ouvert à tout. Un retour d'expérience enrichissant pour tout le monde, y compris lui-même :"J'ai eu de très bons échanges avec les étudiants et ils ont été très agréables." (Alexis Vettoretti)Site d'Alexis Vittoretti(Crédit Photo portrait : Benjamin Géminel) 

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[EXPO] "Méduses" d'Ida Jakobs - la Nuit Bleue (Quai des Savoirs)

09 septembre 2021

Ida Jakobs, promotion 2014 de l’ETPA et Grand Prix de sa promotion, projettera pour la première fois son nouveau projet photographique : Méduses, ou les (r)ires des méduses, le 10 septembre 2021 au Quai des Savoirs, à Toulouse. (Réservation sur le site de l’Usine)Étude sur le sexe des femmes, manifeste de la vulve, coup de gueule féministe, regard poétique, balade sur le corps-paysage. Ce travail est un peu tout cela à la fois, avec un peu de colère, beaucoup de tendresse et n’aspire à rien d’autre qu’à exister. Pour faire acte.La projection aura lieu au Quai des Savoirs, à Toulouse, le 10 septembre 2021 entre 20h30 et 23h00, dans le cadre de la Nuit Bleue, pendant le festival EXIT, production de l’Usine – Tournefeuille et le Quai des Savoirs.Son siteAmoureuse de l’écriture et de la littérature, Ida Jakobs a vu naître son projet à la suite de la lecture d’un texte d’Hélène Cixous, Le Rire de la Méduse. Cet essai exhorte les femmes à créer et s’exprimer.« J’étais dans une période où je supportais mal la relation que les hommes entretenaient avec les femmes, sur tous les niveaux. Cette lecture a déclenché mon envie de mettre des vulves partout afin de contre-attaquer face à tous ces pénis dessinés que nous voyons partout, depuis toujours, dans tous les recoins. Au départ ma volonté de travailler ce sujet était issue d’une colère ; et cela s’est apaisé au fur et à mesure de la création. Maintenant que le projet est abouti, je dirais qu’il s’agit d’une exploration poétique du corps des femmes. » - Ida JakobsSon Instagram© Crédit photo : Ida Jakobs - Méduses© Crédit photo portrait : Franck Alix

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[EXPO] "Premiers pas" de Pauline Dupin - Galerie Lumière d'Encre (Céret)

07 septembre 2021

Du 04 septembre au 23 octobre 2021 Pauline Dupin, promotion 2020, exposera l'une de ses séries les plus personnelles à la Galerie Lumière d'Encre de Céret.Il s'agit de sa série Premiers Pas, créée durant sa 3ème année d'Approfondissement Photographique, en vue du Grand Prix ETPA 2020 et lui ayant valu une mention spéciale du jury."Premiers pas est un récit poétique dont le point de départ se situe dans mes origines roumaines longtemps fantasmées. Un prétexte à partir pour saisir des fragments d’histoires de femmes, un désir de se perdre soi-même dans le silence hivernal des longs voyages en train, de la Mer Noire jusqu’aux lisières de l’Ukraine. Il évoque mes errances de cette première expérience du voyage solitaire au sein d’une Roumanie intime où je n’ai cessé de rechercher des figures féminines comme autant de projections de mon histoire personnelle. Dans le bleu du ciel, dans l’appartement aux plafonds hauts de Bucarest, dans la neige sourde, dans les yeux clairs de Marie, dans les nappes brodées de Breb, dans les collines de Transylvanie, j’ai trouvé mille foyers."Son sitePauline est née en 1995 dans le sud de la France. Après 3 années de formation à l'Institut des Arts de Toulouse, elle intègre la formation de Praticien Photographe de l'ETPA en 2017. Elle poursuivra sa formation avec la 3ème Année d'Approfondissement Photographique, dont elle ressortira diplômée, avec une mention spéciale du jury lors du Grand Prix ETPA en septembre 2020.Adepte du portrait, sa démarche photographique tend à questionner le lien qu'entretiennent les femmes avec leur environnement, au cours de leur vie et de leur évolution personnelle. La naissance, la vieillesse, les notions de filiation, sont autant d'éléments de recherche qui composent son travail.Son Instagram

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[ALUMNI] Que sont-ils devenus ? Alice Lévêque et Yohan Burel

24 août 2021

Parcours croisés : Alice Lévêque et Yohan BurelAlice Lévêque et Yohan Burel sont 2 talents issus de l'ETPA et diplômés, respectivement en 2015 et en 2010, de la 3ème année d'approfondissement photographique. Que sont-ils devenus après leurs études au sein de l'ETPA ? Quel parcours professionnel ont-ils connu ? On vous dit tout !Les talents se succèdent, et ne se ressemblent pas !À l’ETPA, la section photographique dévoile, soutient et accompagne depuis de nombreuses années des talents qui, une fois entrés dans la sphère professionnelle, confirment leur sensibilité et leurs compétences. C’est le cas d’Alice et Yohan. Aujourd’hui, tous les deux évoluent en tant que photographes de mode, tout en poursuivant une pratique plus artistique en parallèle.Grand Prix photo en 2015, Alice a marqué sa promotion avec un travail très personnel, interrogeant néanmoins des thèmes universels et intemporels. L’occasion de faire montre d’une sensibilité à fleur de peau, d’un engagement artistique et sociétal, et d’une volonté de mettre son art au service de quelque chose de plus grand. Aujourd’hui, photographe de mode et auteur photographe, elle fait de la recherche du mouvement et du travail des couleurs les marqueurs de sa création, qui lui valent une reconnaissance certaine de la part de ses pairs."Je suis touchée par la photographie de mode car c'est un terrain de jeu infini, sans réelle limite.Dans la prise de vue, le travail de la lumière ou le post traitement, l'imagination n'a pas de contraintes." - Alice LévêqueDe son côté, Yohan sort diplômé de l’ETPA en 2011. Très vite, et bien que la photographie soit souvent considérée comme un art solitaire, il s’entoure et crée le collectif Studio Lucette, dans une volonté de mise en commun et d’émulation constante. Aujourd’hui, il officie en tant que photographe de mode, pour des magazines ou des grandes marques de prêt-à-porter (Lacoste, Célio, etc.), toujours dans cette volonté d’un travail de collaboration, avec les différents corps de métier mis à contribution sur les shootings auxquels il participe."Je retiens de mon passage à l’ETPA, mon prof Laurent Moynat avec qui je suis devenu très proche et même ami, puisque nous avons créé ensemble le studio Lucette.L’école c’est la base, le fondement. Et après on bâtit ce que l’on a envie de construire." - Yohan BurelDes liens forts avec l’ETPAToujours très attachés à l’ETPA et à Pierre Barbot, le responsable du département photo de l’école, Alice & Yohan interviennent régulièrement à l’ETPA, dans le cadre de masterclasses, où ils ont à cœur de partager avec les étudiants encore en formation, et en quête d’une “identité artistique”, les aléas du monde de la photographie, leur parcours, leurs réussites et leurs échecs."La photographie est quelque chose d’essentielle pour mon équilibre.Je suis passé d’apprenti à maître en la matière ; en passant par toutes les étapes de base […] Cela m’a permis d’avoir plusieurs cordes à mon arc et de faire pas mal de choses avant de me lancer à mon compte." - Yohan Burel"Il ne faut pas rester dans un cadre simplement scolaire, car l’école ne va pas tout te donner. Ce qui est important c’est ce que tu en fais, comment tu investis les lieux et le temps que tu y passes. Il faut faire beaucoup de photos pour apprendre à se connaître et pour progresser aussi. Il faut se donner le moyen d’y arriver et travailler." - Alice Lévêque 

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[ALUMNI] Ana Arevalo remporte le Prix Camille Lepage 2021 !

04 août 2021

Aussi lumineuse que talentueuse, Ana Arevalo est certainement une source d’inspiration pour beaucoup de femmes et de photographes. À seulement 32 ans, cette photojournaliste et artiste visuelle vénézuélienne vient de remporter le prix Camille Lepage pour sa série Días Eternos, un travail au long cours sur la condition des femmes en détention provisoire, dans les prisons du Venezuela, son pays d’origine.Elle est ainsi la 2ème élève de l’ETPA a remporté ce prix prestigieux, après Romain Laurendeau qui fût le lauréat en 2015, pour son projet de reportage sur la jeunesse algérienne. Qu’est ce qui t’a poussé à suivre une voie artistique ?"Étant musicienne et chanteuse, je pense que j’ai toujours eu une fibre créative et artistique, mais la photographie, et notamment la photo documentaire, je l’ai connue à Toulouse. Au Venezuela nous n’avons pas cette tradition de la photo.Je pense que c’est également ma curiosité qui m’a poussée vers la photographie. Selon moi, sans la curiosité, ça ne fonctionne pas.Avant de rentrée à l’ETPA, j’ai étudié les sciences humaines à Sciences Po. Je savais déjà que je voulais faire un métier qui ait un impact humain, qui me permette d’aider les gens.Lorsque j’ai découvert la photographie, en allant dans des expositions et des vernissages, comme au Festival Manifesto et au Château d’Eau, je terminais mes études à Sciences Po et j’avais l’opportunité de continuer mes études en intégrant un master en journalisme.Mais j’ai rapidement compris que le médium de la photo me permettrait de donner plus rapidement un impact. Je pense qu’en faisant du journalisme ou de la politique, le chemin aurait été plus long avant de pouvoir changer les choses et aider les gens.Ma passion pour la photo est née en France, mais mon choix était pragmatique : « comment est-ce que je peux vite rendre service et donner rapidement un impact ? »J’aime aussi beaucoup les gens. J’aime les connaître et je me connecte facilement avec eux. Avec la photo je pouvais satisfaire ma curiosité, donner de l’impact et être créative. C’était parfait." Quelle formation as-tu suivi à l’ETPA ?"J’ai suivi le cursus en 2 ans de Praticien Photographe. Je n’ai pas fait la troisième année d’Approfondissement Photographique car je suis partie vivre à Hambourg." Pourquoi avoir choisi l’ETPA pour apprendre le métier de photographe ?"Lorsque j’ai dû choisir entre la photo et le journalisme, j’avais déjà la certitude de vouloir faire du documentaire, mais je ne connaissais rien à la photographie, il fallait que j’apprenne tout.D’un point de vue personnel, ce n’était pas facile non plus car il fallait que j’annonce à mon père que je souhaitais faire une école de photographie et que je lui prouve que cela pouvait être lucratif, que j’allais pouvoir en vivre. Alors, je me suis renseignée sur les cours que l’on enseignait à l’ETPA et j’ai constaté que c’était un programme très complet, où on apprenait tout. J’ai aussi vu que cette école dispensait des cours avec des photographes professionnels, des personnes qui vivaient vraiment de la photographie.Les cours de praticien photographe m’ont permis d’apprendre l’histoire, la sémiologie, le labo noir et blanc. Il faut toucher la magie de la photo noir et blanc pour comprendre la photographie.Et puis je vivais à Toulouse, donc c’était impeccable." Mais d’ailleurs, peux-tu nous dire ce qui t’a amené à Toulouse ?"En 2009, la ville de Caracas, où je vivais, était considérée comme la ville la plus dangereuse du monde. Il y avait une véritable crise de violence dont j’ai été plusieurs fois victime. La violence touchait tout le monde, et personnellement j’ai failli mourir trois fois.Je voulais partir et c’est ma mère qui m’a permis de le faire. À l’époque, elle travaillait pour Air France, elle a envoyé un mail à tout le service français pour savoir si quelqu’un pouvait m’accueillir afin que je parte de Caracas et que je quitte cette violence. Et il y a eu Jean Louis, celui que je considère comme mon père français, qui a dit oui. C’est grâce à lui que j’ai atterri à Toulouse." Selon toi, qu’est-ce que la formation et les profs t’ont apportée ?"C’était une très belle époque de ma vie. L’école et les professeurs m’ont apportée tous les outils nécessaires pour être photographe, même s’il y avait une grande exigence en termes de pratique photographique.Je ne pense pas que j’étais une bonne élève…en fait j’étais la pire des élèves. Mon plus gros problème était que je ne savais pas être ponctuelle. Aujourd’hui encore, je n’arrive pas à l’être. J’ai torturé mes professeurs avec ça haha.Je suis restée très proche de mon ancien professeur, Philippe Guionie. Il est génial et il m’aide encore beaucoup. Il est d’ailleurs mon tuteur pour un travail que je réalise avec National Geographic.De cette formation, je retiens les échanges que j’ai pu y avoir autour de la photographie. C’est quelque chose de rare, qui n’existe pas dans toutes les écoles. J’ai profité du temps que j’avais lors du premier confinement pour faire un master en photographie. J’ai constaté qu’échanger autour de la photo, sur ce qu’est vraiment la photographie, était une chose difficile, et qu’il n’y avait qu’à l’ETPA que j’avais trouvé ça." Est-ce qu’il y avait une matière que tu appréciais particulièrement ?"La sémiologie à 100% ! Et le cours d’histoire de la photographie. Je me souviens que le professeur qui enseignait cette matière était Dominique Roux. Il ne sait probablement même pas que j’existe, mais je l’aime beaucoup, il m’a beaucoup apportée.Je me souviens aussi d’une matière où l’on devait rendre un projet photographique chaque semaine. C’était très difficile à faire car il fallait rendre un travail photographique bien fait, bien séquencé, toutes les semaines. C’était beaucoup de travail." Est-ce que ça a été facile pour toi d’intégrer le milieu professionnel de la photographie ?"Lorsque je suis sortie de l’ETPA, j’étais photographe ; mais je ne savais pas comment faire des sous avec mes photos. J’étais un peu perdue et j’ai dû faire mon chemin moi-même, en essayant plein de choses. Les professeurs ne nous avaient pas enseigné cela, peut-être qu’ils ne voulaient pas nous donner le secret pour que nous apprenions à nous défendre nous-mêmes.Je n’ai pas fait la troisième année d’Approfondissement Photographique parce que je suis tombée amoureuse d’un allemand qui m’a « kidnappée » à Hambourg. Du coup, j’ai de nouveau dû recommencer ma vie et apprendre une nouvelle langue.Ça n’a pas été simple, pour moi, d’intégrer le milieu professionnel de la photographie car il m’a fallu comprendre le fonctionnement du monde professionnel allemand. Au début, je faisais beaucoup de choses, tels que des portraits de gens, des photos de mariages, des reportages photos pour des anniversaires, etc …Au bout de deux ans, j’ai été embauchée par Szene, un petit magazine à Hambourg. C’était une expérience géniale car j’étais libre de faire ce que je voulais, on me laissait m’exprimer. Et avec eux, j’ai appris les codes de la photographie éditoriale. Puis, petit à petit, je me suis remise à faire de la photo documentaire, chez moi au Venezuela.En 2016, j’ai réalisé « The Meaning Of Life », qui retrace l’histoire de la lutte contre le cancer de mon mari ; et en 2017 j’ai commencé mon travail sur les prisons, au Venezuela.Jane Evelyn Atwood m’a inspirée pour ce travail. Pas forcément sur le fait de réaliser un sujet sur les prisons, mais elle m’a appris qu’on pouvait faire un sujet sur les prisons, que l’on pouvait rentrer dans ces lieux-là.Elle m’a appris une autre chose très importante qui est le fait que l’on peut prendre le temps. On n’est pas obligé de travailler vite, on peut travailler lentement ! Jane Evelyn Atwood ne travaille pas en courant, lorsqu’elle est avec les gens, elle prend le temps d’être avec eux, et j’ai appris ça d’elle. Ce sont les deux choses que j’ai apprises d’elle et que j’applique encore aujourd’hui." Quel regard portes tu sur ton parcours ?"Je ne sais pas, ça ne fait pas si longtemps que ça que je suis photographe. Je suis encore sur le chemin donc c’est compliqué de porter un regard sur ce que j’ai parcouru jusque-là. Je dirais que je me sens la même, je ne me sens pas changée. Mais je me rends compte que j’ai toujours eu la chance de savoir où je voulais aller. Je n’ai pas de doute.Lorsque j’étudiais la photo, je savais que je voulais faire de la photo documentaire, réaliser des sujets humains, rendre service aux autres et avoir un impact. Alors pour le reste, j’étais une très mauvaise élève car il n’y avait que ça qui m’intéressait. Je savais exactement pourquoi je rentrais dans cette école et le reste m’importait peu.J’avais un peu honte d’être comme ça car, en France, la culture générale a une grande place. Si on demande à quelqu’un, dans la rue, de donner le nom d’un photographe ou d’un peintre, il t’en donnera un.Je me rappelle que lors de mon premier jour de classe, à l’ETPA, le professeur avait demandé à chaque élève de citer le nom d’un photographe. Et moi je n’en connaissais aucun, alors j’ai donné le nom d’un artiste peintre vénézuélien, sans dire qui il était. C’était le premier jour de cours de photo, je ne pouvais pas avouer que je ne connaissais pas de nom de photographe." Quels sentiments as-tu éprouvé lorsque tu as appris que tu avais remporté le prix Camille Lepage ?"C’était très émotionnant.En temps normal, ce sont des professionnels qui te nominent et qui décident que tu mérites de recevoir un prix. Pour le Prix Camille Lepage, c’était différent car je désirais vraiment ce prix. Je voulais représenter les principes de cette femme incroyable. Elle était tellement clair dans son chemin, elle avait besoin de comprendre le monde à travers la photo. Il y a beaucoup de choses que j’aime chez Camille Lepage. En plus, elle était de la même génération que moi et je me dis que, peut-être, on aurait pu se rencontrer.Je voulais avoir ce prix pour perpétuer l’héritage de cette femme. Travailler avec son nom à côté du mien est un honneur.Et puis, le fait que des gens s’intéressent à ce travail sur les prisons de femmes me procure aussi beaucoup d’émotions et d’honneur, car c’est un sujet dont on parle peu. D’autant plus qu’il s’agit d’un jury de professionnels de la photographie. C’est très important pour moi que des professionnels de la photographie voient mon travail, en ces temps de pandémie, et que ça soit ce projet qui les intéresse. La pandémie est très importante, mais ils ont choisi ce travail qui est très différent de ce qu’on voit aujourd’hui, et c’est un véritable honneur." Peux-tu me dire quelques mots sur cette série, Días Eternos ?"Lorsque j’ai déménagé en France, en 2009, c’est comme si j’avais divorcé de mon pays. Je suis partie du Venezuela avec un sentiment de peur et je n’y retournais presque pas.En 2017, cela faisait 3 ans que je n’étais pas allée chez moi et j’ai vu un changement dramatique. Dans la vie des gens, même physiquement, je voyais leurs corps fatigués de s’être battus contre la crise. Ça les a changés, ça a changé la société, ça a détruit les gens de mon pays et ça se voyait. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse ce que j’avais toujours voulu faire, de la photographie documentaire.Lorsque j’ai testé la photo documentaire à l’ETPA, ce n'était pas pour arrêter ce travail à ma série sur les gitans, à Toulouse ; c’était pour réaliser quelque chose de personnel, un travail sur ce qui me faisait du mal et contre quoi je voulais lutter. Je n’en étais pas vraiment consciente avant, et je l’ai réalisé lorsque je suis rentrée chez moi, en 2017.À partir de là, tout a commencé au mariage d’un ami. En parlant avec une ancienne camarade de l’école, elle m’a appris qu’une de ses cousines était une journaliste engagée et elle m’a encouragée à la rencontrer. J'ai fait sa connaissance et elle m’a expliqué qu’elle travaillait dans une association pour la défense des droits des détenus. J’ai tout de suite demandé s’il y avait des femmes, et si je pouvais prendre mon appareil photo pour l’accompagner. C’est comme ça que j’ai commencé mon travail sur les centres de détention.Les conditions de vie de ces femmes sont catastrophiques. Ces femmes n’ont pas de droits, elles n’ont pas d’eau, pas de médicaments, pas de chambre pour dormir, pas de nourriture. La plupart ne connaissent pas leurs avocats et ne savent pas quand elles pourront sortir.Les villes du Venezuela dans lesquelles j’ai fait mon reportage sont ultra pauvres, c’est la classe sociale la plus pauvre de mon pays. J’ai travaillé dans les prisons du Venezuela de 2017 à 2019, en allant dans deux prisons d’Etat et en interviewant plus d’une centaine de femmes.  Récemment, j’ai lu une interview de la photojournaliste Donna Ferrato, où elle disait : « Je ne suis pas la mouche sur le mur, je suis l’éléphant dans la chambre ». Et c’est cela que je ressens lorsque je vais à la rencontre de ces femmes. Je ne suis pas discrète ! Je me présente, je raconte mon histoire et je leur demande si elles veulent me raconter la leur.Mais le Venezuela vit sous une dictature, donc je sais que la situation ne changera pas. Je me suis alors demandée ce que je pouvais faire pour avoir un impact plus national et j’ai décidé d’aller dans d’autres pays, pour photographier d’autres prisons.Cette année, j’ai travaillé durant trois mois à El Salvador, et avec l’argent du Prix Camille Lepage, je vais poursuivre mon travail dans un autre pays. C’est un projet qui coûte très cher et grâce à ce prix je vais pouvoir le financer.Depuis 2019, je travaille également sur un autre projet, la maternité chez les adolescentes. Cela m’est venu lors de mon travail dans les prisons, car j’y ai rencontré beaucoup d’adolescentes qui étaient mères. Du fait de leur pauvreté et parce qu’elles doivent nourrir leur enfant ; et parfois même le reste de leur famille, elles volent et terminent en prison.J’aimerais que cette série documentaire ne soit pas juste photographiquement forte pour les yeux du reste du monde, mais qu’elle soit aussi un film documentaire préventif, pour les écoles. J’espère que cela permettra d’éviter à certaines jeunes filles de devenir mères trop jeunes et d’aller en prison." Quelles sont tes inspirations en photographie ?"J’en ai tellement qu’il serait difficile de toutes les nommer !Mes grandes inspirations sont des femmes qui ont le power, ce sont elles qui m’ont ouvert le chemin.Il y a évidemment Jane Evelyn Atwood, que j’ai eu la chance de rencontrer lors de mes études à l’ETPA, mais aussi Camille Lepage qui m’inspire beaucoup.J’aime également beaucoup Sarah Moon, ou encore Jessica Binock. Cette photographe américaine fait aussi de la vidéo, je la trouve géniale et j’adore le swag qu’elle a dans son langage.Bien-sûr, les mecs aussi m’inspirent beaucoup." Quelle est, selon toi, la qualité fondamentale pour faire du photojournalisme ?"Je pense qu’il faut avant tout travailler lentement pour prendre le temps de rencontrer les gens. On ne peut pas arriver dans un endroit, prendre la photo et repartir. C’était peut-être comme cela avant, mais plus maintenant. Si tu fais cela, tu ne connais pas les gens, tu ne connais même pas leurs noms. C’est inutile !Je travaille comme Jane Evelyn Atwood, c’est ma religion. Ça consiste à connaitre les gens et réfléchir à comment tu vas transmettre un message pour eux.Je considère que je travaille pour les personnes que j’aide, et non pas pour le magazine qui me paiera trois balles pour mes photos ! Je travaille pour rendre service aux gens.La première chose à faire c’est d’aller chez les gens, les connaître et leur demander « qu’est-ce que je peux faire pour toi, comment je peux t’aider ? »Lorsque je suis en prison, je réalise l’interview de la femme avant de la prendre en photo, parce que je veux la connaitre et savoir qui elle est. Comment pourrais-je parler de ces personnes si je ne sais pas qui elles sont ?J’ai gardé contact avec deux femmes que j’ai rencontré lors de mon travail dans les prisons, et avec plusieurs des mères adolescentes. Je parle avec elles tous les ans, je suis un peu la marraine de leurs enfants. Et c’est normal pour moi, car il y a une relation qui se crée entre elles et moi." Quels conseils tu donnerais à nos étudiants de l’ETPA ?"L’école est tellement exigeante que si tu ne fais pas ce qu’on te demande, tu sors. Alors je pense qu’il faut tenir bon, bien dormir et être ponctuel. En fait je leur conseille de faire tout ce que je n’ai pas fait lorsque j’étais à l’ETPA, et d’être de meilleurs élèves que moi haha.Plus sérieusement, je leur conseille de prendre leurs photos sans trop se prendre la tête. Parfois, les gens recherchent la réflexion de la réflexion de la photo… Non ! Il ne faut pas trop réfléchir, ça ne sert à rien. Il faut faire la photo sans trop réfléchir." (Crédit Photo : Ana Arevalo)

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[GRAND PRIX] Photo 2021 - Cérémonie et Lauréats

07 juillet 2021

Le Grand Prix Photographie de l’ETPA s’est déroulé le 24 juin dernier. Le travail des étudiants en 3ème année d'3ème année d'Approfondissement à l’ETPA a été confronté aux regards des professionnels qui ont attribués un Grand Prix, un Prix Spécial du jury et 4 mentions aux lauréats de la promo 2021.Album photoLa consécrationLe 1er prix, décerné chaque année à l'étudiant qui a produit un ensemble de projets parmi les plus aboutis, a été attribué par un jury de professionnels de renom. Ce dernier évalue les compétences techniques, artistiques et la créativité des différents candidats. L’intégralité des travaux effectués dans le cadre de cette année a fait, à cette même occasion, l’objet d’une exposition, où parents et professionnels de la photographie ont été invités à découvrir le talent de chacun. Pour les étudiants, ce jury représente la concrétisation de 3 années d’études et une mise en lumière de leur travail. Parallèlement, un 2ème prix et des mentions spéciales du jury ont été également attribués en fonction des « coup de cœur ».Les lauréatsCette année le jury, composé de Jane-Evelyn Atwood, Alain de Baudus, Yannick Labrousse, Gilles Favier, Pascal Clément, Laetitia Guillemin, Patricia Morvan, Tao Douay, Ludovic Careme ont attribué les différents Prix qui récompensent l'ensemble des travaux réalisés sur une année (4 séries au total) :Grand Prix - Maëva Benaiche Prix Spécial du jury - Marie Huguenin Les Mentions spécialesEn plus du Grand Prix et du prix spécial du jury, ce dernier récompense d'autres étudiants qui ont su se démarquer. En voici la liste :Flavie BessaguetAlexandre Rougé-ThomasVictor TionnaisLara SanglineFélicitations à tous pour ce merveilleux travail digne de véritables professionnels ! (Crédit photo : Johanna Senpau)

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[ALUMNI] Paroles d'Images #4 : Focus sur l'univers de Clément Marion

23 juin 2021

Pour ce 4ème podcast, l’équipe de Paroles d’Images s’intéresse à la photographie argentique et aux techniques alternatives. Mais surtout, l'animateur a invité un ancien étudiant ETPA qui a obtenu la mention Spéciale du Jury au Grand Prix 2020 :Clément Marion.Le podcastAnimation : Raphaël Bourda, ancien étudiant en BTS Photographie, promotion 2020Co-animation : Max Elhaïk, webdesigner pour entrepreneurs et photographeTechnique : Célestine Antonin, ancienne étudiante en BTS Photographie, promotion 2020Durant un échange décontracté et qualitatif, comme nous commençons à en avoir l’habitude avec cette émission, Paroles d’Images nous fait découvrir l’Afghan Box.Lorsque Raphaël et Clément abordent ce sujet, beaucoup d’entre nous ne visualisent pas ce dont il s’agit. Qu’à cela ne tienne, Paroles d’Images nous embarque dans le monde de Clément et de ses Afghans Box. 10 minutes de reportage plus tard, nous comprenons ce qu’est cet appareil et son procédé très technique. Une seule certitude, l’Afghan Box n'aura plus aucun secret pour vous après ce podcast.Dans un 2ème temps, nos deux anciens étudiants de l’ETPA échangent sur le procédé du collodion humide, technique de développement qui a valu la mention spéciale du jury à Clément Marion, pour sa série photographique Phoenix. Cette dernière, fut le projet de 3ème année à l’ETPA de Clément Marion, dont il nous parle volontiers dans notre rubrique Anciens :Clément MarionPour rappel, nous avions déjà entendu parler de la technique du collodion humide, lors du 1er podcast de Paroles d’Images, auquel Raphaël avait convié Aude BOISSAYE et Sébastien RANDE, du Studio CuiCui.En bref, un podcast de qualité, avec deux anciens étudiants talentueux, à consommer sans aucune modération !Plus d'infosRetrouvez toutes les infos sur les prochains podcasts sur leur instagram. Paroles d’Images est une émission de podcasts vidéo, c’est donc sur YouTube que l’expérience sera la plus complète. Toutefois, vous pouvez également la retrouver en version audio, pour celles et ceux qui souhaitent l’écouter dans leur bain, en cuisinant, en faisant du sport ou dans leur voiture.

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[EXPO] Théo Combes au Château d'Eau (Toulouse)

17 juin 2021

Le directeur artistique du Château d’Eau de Toulouse, Christian Caujolle, a dévoilé la programmation annuelle de ce haut lieu de la photographie à Toulouse. On aura le plaisir d’y découvrir 2 grands noms de la photo : Catherine Balet et Léo Delafontaine. D’autres professionnels auront l’honneur d’exposer entre ces murs et parmi eux, l’un de nos anciens étudiants !La ville de Toulouse est réputée dans le domaine de la photographie avec, notamment, 2 festivals annuels et un programme de résidences qui accueille de nombreux artistes, sans parler de l’ETPA qui s'est bâti une réputation au fil des ans.Ancien étudiant, Théo Combes a obtenu une mention spéciale au Grand Prix ETPA 2017. En 2020, il fut le 1er lauréat de la bourse Laurent Troude, soutenue par Libération, la Saif – Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe, Divergence-Images & ImageSingulières, avec sa série Noire Méditerranée. Pendant 1 an, Théo a cherché les lieux, les visages, les traditions qui disent les traces de l’immigration espagnole, russe, maghrébine, sur la côte méditerranéenne de Portbou à Menton.Son InstagramAujourd’hui, Théo Combes a eu l’honneur de voir sa série sélectionnée par Christian Caujolle pour être exposée à la Galerie 2 du Château d’Eau, en même temps que le photographe de renom Nicholas Nixon, en octobre prochain.Source : ActuToulouse (Crédits Photos du Château d’Eau : site 9Lives)

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[CONCOURS] Alexis Vettoretti remporte le Prix Roger Pic 2021

15 juin 2021

Le vendredi 11 juin 2021, Alexis Vettoretti a remporté le prestigieux Prix Roger Pic pour sa série L’hôtel de la dernière chance. Cette dernière sera à découvrir lors d’une grande exposition dans le bâtiment de la SCAM à Paris, à partir du mois d’octobre 2021.Un ancien étudiant qui ne passe pas inaperçuAlexis Vettoretti, ancien étudiant de l’ETPA (promotion 2013) est un photographe reporter vivant à Paris. Ayant suivi la formation praticien, de la 1ère à la 3ème année, Alexis est sorti de l’ETPA avec la mention spéciale du jury au Grand Prix ETPA.Depuis sa sortie de l’école, ce photographe n’a de cesse de nous émerveiller avec différentes séries qui lui ont valu de nombreux prix :2015 : Bourse du Talent Reportage – "Coup de cœur"2016 : Prix mentor – Finaliste2018 : Prix Inframe/PhotoDoc – "Coup de cœur"Sans parler de quelques apparitions remarquées, comme ce fut le cas avec l'hebdomadaire Libération. "Tourné vers la photographie documentaire, mon travail s'inscrit dans une volonté de raconter les autres dans ce qu'ils sont, dans ce qu'ils font, de les connaître pour en faire le centre de mon propos. Les rencontrer dans un esprit d'ouverture et de dialogue pour mieux comprendre leur vie, leur situation, leurs choix...La photographie sociale me donne accès à des univers très différents, et me permet d'interroger des pratiques sociales pour tenter d'éclairer par l'image les zones d'ombre de notre société, sans à priori mais en projetant sur les faits ma propre grille de lecture.Cette approche photographique prend place dans un processus d'apprivoisement mutuel dans lequel appuyer sur le déclencheur n'est pas un acte isolé, mais bien la reconstruction de cette relation à l'autre.Le Prix ROGER PIC, c’est quoi ?Créé en 1993 par Roger Pic, grand reporter et militant du droit d’auteur, le prix Roger-Pic (anciennement prix Portfolio SCAM) est un prix national de photographie organisé par la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), qui récompense chaque année un photographe pour ses images sur des faits de société. (Crédits Photo : Alexis Vettoretti, L'hôtel de la dernière chance)

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