Les étudiants en 3ème année de Game Design à l'ETPA ont reçu une visite prestigieuse : ils ont eu la chance de rencontrer Anthony Roux dit "Tot" du studio Ankama dans les locaux de l'école !Les futurs Game Designers ont eu l'opportunité de lui présenter leurs jeux de fins d’année. Ce fut un grand moment de bonheur pour ces jeunes talents mais également un moment de stress en attendant les retours du dirigeant d'Ankama.Anthony Roux est ensuite passé voir les projets de fin d’année des sections d’animations 3D de l'ESMA. Un passage dans l'école qui l’a enchanté et qui a permis au étudiants d’avancer dans la création de leurs projets de fin d’année."Tot" est connu pour avoir donné vie aux jeux vidéos Dofus et Wakfu ; il est également scénariste, dessinateur de bande dessinée, de film et de série télévisées, producteur de cinéma, concepteur de jeux vidéo et auteur de jeux de société français.Un véritable artiste avec lesquels les étudiants ont eu la chance d'échanger et qu'ils ne sont pas prêts d'oublier !

Retour sur le parcours de nos anciens 3ème année en Game Design à l’ETPA et sur leur jeu vidéo "Cendres", lauréat au Ping Awards.Cendres est un jeu qui fait déjà parlé de lui lors du Grand Prix de fin d’année ; les jurys n’arrivant alors pas à trancher, demandèrent la création d’un prix supplémentaire : "le coup de cœur des jurys" pour saluer ce jeu narratif à l’ambiance si unique.Aujourd’hui, il revient sur scène : il a eu la chance d’être retenu parmi tous les jeux étudiants produits cette année pour être un des 9 lauréats au Ping Awards dans la catégorie jeux étudiants.Une reconnaissance pour les élèves qui leur a permis d’aller présenter leur jeu, devant le public de la Cité des sciences, de rencontrer les autres écoles et les studios nominés à cet évènement exceptionnel réunissant tous les grands acteurs du jeu vidéo français.C’est un immense honneur et c’est assez surréaliste de se retrouver côte à côte avec des noms connus du GD francais et des projets de cette qualités. On est fier du travail accompli et c’est une grande satisfaction de voir que le résultat plaît.UGO ZATTAPrésentation des jeux lauréatsaux visiteurs de la Cité des sciences de ParisLes jeux retenus ont la chance d’être mis à l’honneur au cœur de la Cité des sciences de Paris pendant toute une journée, c’est un moment unique où les étudiants enchainent les avis et les discussions avec des joueurs de tous types et de tous âges.La journée à la Cité des sciences vous a permis de rencontrer de nombreux joueurs, cela a-t-il fait évoluer la vision de votre jeu ?La journée à la Cité des sciences nous a permis d’avoir de nombreux retours, et nous avons remarqué que tout ce que nous n’avions pas eu le temps de mettre dans ce prototype mais que nous voulions rajouter, correspondait aux retours et aux envies des joueurs, ce qui nous encourage grandement à pousser notre jeu encore plus loin.THOMAS BOYERSoiréedes grands prixLa soirée du grand prix, orchestrée par Emmanuel Forsans, a su mettre en valeur toute la créativité du jeu vidéo à la française et même si celle-ci n’a malheureusement pas vu Cendres monter sur le podium final, rien ne dit que l’aventure de ce jeu n’en soit pas, qu’à ses débuts…Que retenez-vous de cette expérience ?Un gain de confiance énorme, ainsi qu'une prise de conscience du fait que les autres écoles ont beaucoup de talents dans leurs rangs donc il ne faut pas lâcher l'affaire et se donner à 200%. Faire un festival comme les Pings ça ne m'aurait jamais traversé l'esprit au début du projet mais maintenant qu'on en revient j'en suis vraiment honoré et fier de notre équipe et du travail qu'elle a accompli.BASTIEN BAGNERISCENDRES, UN JEU RÉALISÉ PAR :Bastien Bagneris Thomas Boyer Tony Douezan Mattéo Gaulmier Hugo Mitton Renaud Julien Payssan Ugo Zatta

Les étudiants en 3ème année de Game design à l'ETPA se sont rendus à Perpignan pour créer un jeu vidéo en 48h. Retrouvez les témoignages de quelques participants."Nous avons été accueillis dans l’incubateur de l’université de Perpignan. Une fois tous les participants arrivés, les personnes chargées de notre encadrement se sont présentées et nous ont expliqué toutes les consignes. Le but était donc de créer un jeu en 40h avec comme thème imposé "l’exploration". Avant de démarrer le chronomètre, nous avons eu 20 minutes pour chercher des idées de concepts, puis les personnes ayant des projets les ont présentés à l’intégralité des participants en précisant leurs besoins (game designer, graphiste, développeur..). Les gens étaient donc libres de choisir leurs groupes. Une fois les groupes formés, le chronomètre a démarré. Les groupes se sont dispatchés dans les locaux avec leur propre matériel."Émilie Luong & Geoffrey Tichadelle :2èmes de la game jam"Après l’annonce du thème imposé, nous avons brainstormé et une mécanique nous a interpellé : celle de la vision basée sur un rendu visuel du son (tel un sonar). Nous avons présenté ce concept aux participants et aux deux graphistes ainsi qu’à un étudiant et musicien qui ont rejoint notre projet.À l'annonce des prix, nous avons été étonnés d’arriver seconds et nous ressentons beaucoup de fierté. Nous avons senti une nette progression en comparaison avec nos précédentes game jams, et la récompense donnée nous l’a confirmée.Cette game jam nous a permis d’améliorer certaines compétences et nous a beaucoup appris sur la communication de nos idées et de nos besoins auprès de personnes ne connaissant pas forcément le domaine du jeu vidéo, ainsi que les processus de production. Nous avons pris plaisir à travailler avec une équipe qui a su s’amuser en travaillant.Également, cette compétition nous a motivés : en troisième année de game design, nous travaillons sur un projet durant un an, cette game jam nous a offert l’opportunité de sortir la tête de notre projet scolaire sans pour autant perdre le rythme.Notre formation nous a énormément aidé lors de cette game jam : nous avons eu une bonne appréhension des problèmes, ainsi qu’une bonne gestion du temps. Nous avons consacré les deux premières heures à apprendre à connaître notre équipe, ses forces et ses faiblesses, afin de déterminer (nos contraintes) nos ambitions par rapport aux capacités de chacun.La connaissance des processus artistiques et techniques qui nous est enseignée à l’ETPA nous a grandement aidés à formuler nos besoins pour transmettre l’expérience que nous voulions donner aux joueurs.Si nous devions donner des conseils aux étudiants souhaitant participer à ces événements, nous leurs dirions de ne pas hésiter, de prendre le temps d’en faire, de ne pas avoir peur de rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles idées, de sortir de leur zone de confort, d’être audacieux mais pas trop ambitieux ; il n’y a rien a perdre et tout à gagner ! Mais surtout : "Have fun !"Quentin Meteau,level designer ETPA"J’ai présenté un concept qui n’a pas su attirer assez de monde, c’est donc pour cela que je me suis greffé à un autre projet qui avait besoin d’un Level designer. Cette game jam m’a non seulement permis de prendre du recul par rapport à mon projet scolaire mais également d’agrandir mon réseau et de retrouver une bonne dynamique de travail.Pour compléter les retours de mes collègues, je dirais que l’ETPA nous permet de nous intégrer dans une équipe assez facilement et si je devais donner des conseils supplémentaires aux personnes voulant faire des game jams, je leurs dirais de ne pas se mettre avec des gens qu’ils connaissent et de travailler en s’amusant avant tout.L’essentiel n’est pas la finalité du projet et sa présentation, mais le chemin parcouru durant ce projet.Florian Gil& Alexandre Prats"Pour notre sujet, nous nous sommes inspirés de jeux déjà existants afin de créer une nouvelle expérience. Mais notre défaut a été de vouloir nous lancer dans le projet à deux, nous avons manqué de participants et notre prototype n'a pas pu pas aboutir.Malgré cela, cette game jam nous a appris à réfléchir plus vite, mieux et de manière plus efficace. Nous avons une meilleure gestion du temps et avons acquis plus de connaissances.L’avantage de notre formation est qu’elle nous donne des bases et des outils variés pour résoudre les problèmes auxquels nous faisons face durant une production.Les conseils que nous donnerons aux étudiant seraient de réfléchir aux ambitions en fonction des temps de production, qu’il faut profiter pleinement de l’expérience plutôt que de penser à une victoire. Il faut être à l'écoute, être synthétique et être pertinent."

Venez à la rencontre de l’équipe ETPA de Rennes dans plusieurs salons en France !Des échanges et des rencontresautour du jeu vidéoLes rencontres dans les salons sont des moments privilégies d’échanges entre les équipes pédagogiques et les futurs jeunes talents. Ces moments incontournables permettent de choisir ses études, de s’orienter et de bénéficier des précieux conseils de professionnels. Vous pourrez poser toutes vos questions et tester les jeux des Game Designers de l’ETPA.L’ETPA sera présente dans divers salons en France. Choisissez votre date !Save the dates ! Les rendez-vousà ne pas manquerStudyramaLe Mans 24/11/2018Angers 30/11/2018InfosupVannes du 31/01/19 au 02/02/19Azimut Brest du 24/01/19 au 26/01/19Sup'Armor du 06/12/18 au 08/12/18L'étudiant - Salon des Formations ArtistiquesRennes le 17/11/18Nantes du 30/11/18 au 1/12/18Caen du 7/12/18 au 8/12/18Rennes du 10/01/19 au 12/01/19Nantes le 12/01/19Toulouse le 19/01/2019

Oculus vient de présenter son nouveau casque RV autonome, le Quest. Après avoir essuyé un sérieux revers il y a trois ans avec le lancement à retardement de son premier casque de réalité virtuelle, Oculus ne s’est pas pour autant reposé sur ses lauriers.Après l’arrivée du casque Oculus Go, présenté il y a quelques mois dans nos colonnes, la firme compte bien faire parler d’elle dans les mois à venir avec l’arrivée de son nouveau modèle. Baptisé Oculus Quest, ce nouveau casque profitera d’un affichage quasi identique à son grand frère, mais se distinguera surtout par son autonomie.En effet, les premières générations du Rift et même le HTC Vive à sa sortie, obligeaient les utilisateurs à rester connectés un câble. Pas toujours très pratique ni très agréable pour une immersion convenable. L’Oculus Quest offrira ainsi une liberté de mobilité sur six axes et disposera d’un nouveau système tracking permettant de repérer la position de l’utilisateur dans l’espace.On devrait ainsi voir apparaitre des expériences d’immersion permettant de se déplacer dans l’espace à l’échelle d’une pièce entière, voire même d’une maison. Capable d’afficher une résolution de 1600 × 1400 pixels pour chaque œil, le Quest embarquera un processeur Qualcomm Snapdragon 835 (le même que l’on retrouve dans les téléphones Samsung Galaxy S8). Il profitera également d’un casque audio directement intégré et sera compatible avec les contrôleurs Oculus Touch existants.Si tout va bien, il sera disponible au printemps 2019 aux alentours de 400 €.

L'adaptation vidéoludique de la BD Blacksad arrive sous forme de jeu d'aventure à la 3ème personne.Commencée au début des années 2000, la saga Blacksad est sans doute l’une des séries de bandes dessinées les plus célèbres de ces deux dernières décennies. Jusque-là composée de cinq albums, on la doit au dessinateur Juanjo Guarnido et au scénariste Juan Díaz Canales.L’univers met en scène John Blacksad, un détective privé anthropomorphe, aussi cynique que séducteur, mis en scène dans la plus pure tradition des polars noirs à l’américaine dans le New York des années 50.S’il y avait eu jusque-là plusieurs rumeurs évoquant des projets de films d’animation ou de jeu vidéo, Blacksad était resté jusque-là confiné à l’univers du 9ème art. Mais les choses sont en train de changer avec l’arrivée d’une première adaptation vidéoludique. En effet, l’éditeur Microïds a missionné les studios Pendulo et YS Interactive pour réaliser pour la première fois un jeu vidéo mettant en scène ce fameux détective félin.Cette adaptation prendra donc la forme d’un jeu d’aventure à la 3ème personne, à mi-chemin entre un roman interactif et un jeu d’énigmes à tiroirs. Initialement attendue pour la fin de l’année 2018, l’éditeur vient cependant de repousser sa sortie pour le début de l’année prochaine.En attendant, une première bande-annonce a récemment été dévoilée et permet d’ores et déjà de se faire une idée plus précise de ce qui nous attend. D’ici là, il reste donc encore un peu de temps pour découvrir ou relire cette excellente BD !

Le concepteur de drones chinois DJI est devenu le leader incontesté de ce secteur en seulement quelques années. Après avoir conquis de nombreux professionnels avec ses gammes Phantom et Inspire, la firme a considérablement bousculé la concurrence il y a deux ans avec la sortie du Mavic ; un drone à peine plus grand qu’une bouteille d’eau une fois déplié, capable de filmer en 4K et doté d’une multitude de modes de vol, directement issus de ses grands frères. Continuant sur sa lancée, DJI a enfoncé le clou il y a quelques semaines avec la sortie de son successeur, le Mavic 2. Il embarque à nouveau un concentré du meilleur des technologies DJI, dont une amélioration notable de ses capteurs d’évitement d’obstacle. Cependant, ce nouveau modèle se décline cette fois en deux éditions distinctes. Le Mavic Pro 2 tout d’abord, digne successeur du modèle premier du nom, qui embarque cette fois un capteur 1’’ de 20 Megapixels avec une optique de 24 mm signée Hasselblade. En plus d’un bien meilleur piquet, il est désormais capable d’enregistrer des vidéos en 10 bits, de quoi faire plaisir aux professionnels de l’étalonnage ! L’autre modèle, baptisé Mavic 2 Zoom, dispose d’un capteur plus petit de 1 /2.3’’, mais profite quant à lui d’un zoom 24mm-48mm. Il faudra donc faire un choix selon les usages et les besoins, mais ce qui est certain c’est que DJI continue de creuser l’écart, et c’est une excellente nouvelle pour tous les amateurs et les professionnels de la captation aérienne.

En l'occasion de la Paris Games Week 2018, des enseignants et l'équipe pedagogique seront presents pour discuter des cursus de l'école et répondre à toutes vos questions.Egalement, profitez du stand pour découvrir et tester nos jeux 2018 :Akuma Dans un Japon uchronique, deux frères samouraïs servent le mêmedaimyo (gouverneur féodal du japon).L’aîné trahi et assassine le daimyo, prenant la place de celui-ci, il accusepubliquement son jeune frère, seul témoin de la scène.Celui-ci préfère s’enfuir et devient un rônin ( samurai sans maître).Quelques années plus tard, par une suite de conquêtes territoriale, lefrère aîné devient le shogun du Japon et assoit son pouvoir en créantune armée de robots qui tyrannise la population.Face à cette violence le frère cadet se décide à revenir au pays sevenger de son frère.Tester Akuma : https://etpa.itch.io/akumaCendresLe monde a été ravagé par une catastrophe volcanique d’ampleur apocalyptique. Une partie de la population à réussi à survivre dans une superstructure, appelée le Dôme. La surface du globe est encore recouverte de cendres en suspension dans le ciel et sur la terre. 200 ans plus tard, un groupe de survivants, des exilés, vont se retrouver confrontés à la menace d’une nouvelle catastrophe. Sans autre espoir de survie, Petra, Zephyr, Alba et Maxwell vont entamer un voyage de retour vers l’endroit d’où ils ont été exilés : Le Dôme. Tester Cendres : https://etpa.itch.io/cendresZone 42Lou est une employée d’une entreprise de maintenance.Alors qu’elle répare une machine à café dans la salle de pause d’un laboratoire militaire, une alarme se déclenche.Bloquée dans le bâtiment, elle tente de sortir pour rejoindre son collègue, maisva finalement être confrontée aux expériences menées dans le complexescientifique.C’est alors son sens moral qui va la lancer dans une aventure dans laquelleson sang-froid et sa détermination seront mis à l’épreuve.Tester Zone 42 : https://etpa.itch.io/zone-42PolarisAu cœur de notre agence, venez passer votre test afin d’être sélectionné pour une de nos futures missions dans l’une de nos stations spatiales. Lors de ce test vous serez confronté à utiliser une nouvelle matière dotée de capacités magnétiques qui permet d’alimenter enénergie toutes notre station. Vous serez évalué sur vos déplacements en apesanteur ainsi que votre réflexion afin de trouver le bon cheminement pour alimenter les différentes portes bloquées, dans le but d’accéder à des nouvelles pièces et parvenir au bout du test."Tester Polaris : https://etpa.itch.io/polarisRetrouvez l'ETPA la Paris Games Week 2018 :Hall 2.2 - 2.3dans la zone écoles et formations

La création Française sur le devant de la scèneLe Ping Awards est le prix le plus prestigieux pour le jeu vidéo français. Lors de cette compétition, le jeu vidéo Cendres, crée par des étudiants en 3e année de Game Design de l’ETPA à Toulouse en 2018, sera en lice pour le Prix du « Meilleur jeu étudiant ». L’objectif des Ping Awards est de promouvoir la créativité et la production vidéoludique et artistique française.  Depuis 5 ans, les Ping Awards récompensent les meilleurs titres de l’année. Cette année, les jeux étudiants et les jeux indépendants se verront attribués trois nouveaux Prix : « meilleurs graphismes », « meilleur scénario » et « meilleure bande-son ».Créé par Bastien Bagneris, Thomas Boyer, Tony Douezan, Mattéo Gaulmier, Hugo Mitton Renaud, Julien Payssan, Ugo Zatta tous étudiants en 3e année de Game Design à l'ETPA Toulouse, Cendres, Prix Spécial du jury 2018, a déjà retenu l'attention pour sa natrration et son univers.Pour créer un univers et des évènements les plus immersifs possibles, l’équipe a utilisé le système du jeu de rôle papier pour le transporter dans l’univers du jeu vidéo. Pour ce faire le scenario a été joué par l’équipe pour lui apporter toujours plus de réalisme et d’émotions durant l’aventure.Le jeu est téléchargeable sur la plateforme itch.io : https://etpa.itch.io/ Le teaser : https://www.youtube.com/watch?v=KomRnyMFBn8 Le making of : https://www.youtube.com/watch?v=Q83rElZucK4

Lors de la Game Pratic 2018, organisée par la La Région Occitanie et l'association ECDC, 4 étudiants de l’ETPA ont fait le déplacement à Montpellier pour participer à cette Game Jam. Cet événement est dédié à la production de contenus culturels et historiques. Cette année, elle a rassemblé 49 participants (étudiants venus des formations supérieures de jeu vidéo des académies de Montpellier et de Toulouse) dont 9 équipes au lycée Jean Monnet le 5 et 7 octobre derniers. Angelo Pinho, étudiant en 2e année de Game Design à l’ETPA à Toulouse, nous raconte son expérience.« Nous faisons des groupes avec des personnes que nous ne connaissons pas de divers environnements et diverses écoles pour créer un jeu vidéo en 3 jours sur un thème donné. Nous avons 3 questions à poser aux membres du jury. Cette année, le thème de la Game Jam était « Musée – Museum ».   J’ai fait la partie Game Design du jeu c’est-à-dire les règles, les mécaniques, comment tout le jeu va se composer.   Notre groupe s’est séparé en 4 parties : le game design, la musique par des Sound Designers, la programmation et le graphisme.   Au départ Nous nous sommes rassemblés pour faire un brainstorming afin d’avoir une base de jeu sur laquelle travailler et connaître les directives pour créer le jeu.   Sur 48h de jam on a dormi 6h ! c’était très intense. En temps normal on met plutôt 3 ans que 3 jours pour créer un jeu… Il faut donc aller au plus vite et à l’essentiel.   Des pratiques nécessaires Ces expériences font ressortir l’essentiel des cours par la mise en pratique. Sur les game jam on fait des erreurs dont on apprend beaucoup. Mais aussi le fait de travailler en groupe force à s’adapter, certains ont un niveau plus bas d’autres plus élevé ce qui nous permet d’apprendre à tirer parti de chacun.   On crée un jeu que l’on montre à des pros qui nous donne des conseils. On apprend à communiquer.   Une expérience richeUn game designer doit être couteau suisse. Je suis game designer mais sur ce projet j’ai pu travailler sur les effets spéciaux, sur de la 3D, sur du level design. J’ai commencé à toucher les bases des corps de métiers que je ne connais pas. De fait ça me fait progresser et appréhender les différentes phases du métier. A refaire ! D’ailleurs dans 3 semaines nous partons en Jam du côté de perpignan. Même si nous sommes du côté de Toulouse nous n’hésitons pas à nous déplacer c’est très important. La jam est un super bon exercice pour mettre en pratique la théorie et dès que j’ai du temps libre je fais une jam".

Issue de la promotion 2014, Doris est aujourd'hui Artist Designer à Londres. Elle nous parle de ses projets, de son métier et comment elle vit de sa passion.Quel est ton parcours ? Après obtention d'un bac Littéraire, j'ai fais une année de Mise A Niveau en Art Appliquée à l'ESMA de Toulouse, puis j'ai intégré la formation Jeu Vidéo à l'ETPA Où travailles tu aujourd’hui ? quel est ton métier et en quoi consiste-t-il  ? Je travaille dans le studio de jeux vidéo Chucklefish basé à Londres. Mon titre officiel est artiste designer, donc principalement je m'occupe de tout le visuel du jeu, mais je touche à pas mal de domaines, notamment le level design, le concept art, et l'animation.  Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes projets (anciens et nouveaux) ? J'ai travaillé sur le jeu Starbound, un jeu d'exploration en 2D, de type bac à sable avec des mondes générés de manière procédural. Le joueur utilise son vaisseau pour voyager sur différentes planètes, et peut acquerir/crafter de nouvelles armes, armures et objets divers. Sur Starbound j'ai pu créer une variété d'environnements, d'armures, de monstres, mais également du level design pour des donjons et autre instances. Aujourd'hui je travaille deux projets; Witchbrook, un RPG sim-like dans une école de magie (artist 2D) Wargroove, un jeu de stratégie en tour par tour, advance wars like (level designer).Aurais tu des conseils à donner aux étudiants de l’ETPA en cours de cursus ? Je conseille aux élèves d'en faire plus que ce que les profs demandent en cours (facile à dire quand on à 3 projets à rendre dans la même semaine !), de participer à des game jam (comme le Ludum Dare par exemple), de jouer à pleins de jeux (pour la recherche oui), de se construire un protfolio en ligne (montrer de quoi vous êtes capable, sans oublier que la qualité est plus importante que la quantité !) ; et n'ayez pas peur de vous démarquer. Et quand vous devrez cherchez du travail n'hésitez pas à vous montrer, appeler les personnes responsable des recrutements, envoyer des mails, montrer que vous en voulez (en restant raisonnable evidemment, vous êtes motivé mais il faut pas non plus que ce soit du harcelement).Pour suivre Doris : http://www.necocorico.portfoliobox.fr/home

Nous vous avions parlé il y a quelques mois la websérie documentaire « Game In Progress », dévoilant les coulisses de l'industrie du jeu vidéo à travers plusieurs profils d’artistes et de développeurs. Dans cette même dynamique, le syndicat des éditeurs de logiciels de loisir, le SELL, vient de dévoiler le premier épisode d’un nouveau documentaire s’intéressant cette fois aux liens et aux interactions qui unissent l’art et les jeux vidéo. Un bien vaste sujet qui ne fait aujourd’hui plus aucun doute quel que soit l’angle d’approche, le jeu vidéo étant désormais reconnu comme le 10e art, après l’architecture, la sculpture, les arts visuels, la musique, la littérature, les arts de la scène, le cinéma, les arts médiatiques, la bande dessinée. Ce documentaire donne ainsi l’occasion de rencontrer des directeurs artistiques de prestigieux studios comme Bethesda, Rockstar, 2K Games, Ubisoft, Eidos ou encore Square Enix, afin d’évoquer la manière dont ils conçoivent les univers graphiques de leurs jeux. Ce premier volume se concentre sur l’architecture dans le jeu vidéo et évoque le sujet sous différents angles, allant des travaux de reconstitution historique d’Ubisoft sur sa saga Assassin’s Creed, l’inspiration du peintre Maurits Cornelis Escher sur la création du génial Monument Valley avec ses géométries impossibles, la création d’environnement urbain hyperréaliste comme dans The Crew 2, et bien d’autres. Une nouvelle série à découvrir et à partager : https://www.youtube.com/watch?v=mlxHToLLRCM