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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

2022-11-16

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

2022-11-05

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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Paul Baudon, un autre regard sur les manifestations

07 octobre 2019

Que nous ditle retour des manifestations de rue ?En France, avec la crise des Gilets Jaunes, mais pas seulement, partout dans le Monde, de l’Algérie au Soudan en passant par Hong Kong, la rue manifeste pour dénoncer une crise de la représentation et un délitement de la démocratie.Paul Baudon, jeune photographe, dans la pure veine du documentaire, en s’attachant à suivre samedi après samedi le mouvement social des Gilets Jaunes de ces derniers mois, nous apporte ses éléments de réponse. Il a assisté au spectacle d’une révolte dont l’issue est systématiquement un affrontement avec les forces de l’ordre. Dans ce contexte, la détermination des deux parties a engendré une radicalisation des rixes et une rhétorique guerrière. Les armes mises à la disposition des forces de l’ordre, certes non-létales, ont engendré des blessures multiples.David Dufresne, le journaliste qui tient comptabilité rigoureuse de ces violences, en était à 860 signalements début juillet de cette année ! Paul Baudon, quant à lui, ne s’est pas arrêté au désordre de la rue pour ses images. Il est aussi allé à la rencontre de victimes et a scénarisé les armes utilisées par les policiers. Il nous pose à son tour la question de la rue comme seul espace d’affirmation politique et de confrontation possible face à l’ordre établi.Paul Baudon est né en 1993 à Libourne, en Gironde. Après avoir obtenu une licence en information et communication à l’université de Bordeaux Montaigne, il intègre l’ETPA de Toulouse en 2016 dont il obtient le Grand Prix en 2019. Ses projets photographiques documentaires se concentrent sur des questions sociales, d’histoire et de démographie.Il a entrepris un long travail de mémoire tout au long de la frontière entre l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest sur les traces du mur. Il partage son temps aujourd’hui entre Toulouse, Paris et Bordeaux.Suivez Paul Baudonet son actualité Vous pouvez retrouver Paul Baudon en exposition à la MID de Sète dès le 4 octobre 2019 et jusqu'au 4 janvier 2020.Retrouvez-le aussi dans son interview sur France 3.

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ManifestO - l'évènement photographique de la rentrée

19 septembre 2019

ManifestO ouvre ses portes et ses containers à nouveau. L’évènement photographique de cette rentrée Toulousaine et l’occasion d’amener la nouvelle photographie dans les rues de la ville. Un évènement ouvert à tous au cœur de Toulouse dans la place Saint-Pierre.Parmi les lauréats de cet évènement, nous retrouvons avec joie deux anciens étudiants, Paul Baudon, Grand Prix Photo 2018 de l'ETPA, qui y transporte sa série, Séquelles, et Ana María Arévalo Gosen une ancienne étudiante aujourd’hui photojournaliste indépendante en Espagne, qui nous livre ici sa série DÍas Eternos.SéquellesPaul Baudon nous présente une série sur un évènement de société qu’il nous montre non sans soulever une série de questions sur son impact sur notre société.Qu’importe la couleur du gilet, il s’agit de la violence que les Hommes exercent entre eux. Des armes qu’ils utilisent quelle que soit la raison de l’affrontement. Dans ce nuage nauséabond qui aveugle et étouffe, des vies basculent. Car si on sait qu’un mouvement a un début et une fin, les séquelles qui marquent le corps et l’esprit ne disparaissent jamais.DÍas EternosUn projet de 3 ans qui a amené Ana María Arévalo Gosen dans une démarche téméraire, aller rencontrer, et découvrir des femmes dans des centres de détention provisoire au Venezuela. Des jours d’échanges et de partage qui lui ont permis de nous ramener leurs histoires, leur réalité quotidienne et le message de cette réalité carcérale au Venezuela.L'ETPA est fière de soutenir cet évènement qui met en lumière la nouvelle création photographique internationale.Des expositions à découvrir ou redécouvrir jusqu’à la fin du mois à Toulouse.Voir le site ManifestO

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Journée Mondiale de la Photographie

19 août 2019

Chaque 19 août depuis 2010 est célébrée la Journée Mondiale de la Photographie. Petit retour historique sur cette "sainte" journée, qui vise à inspirer les photographes de toute la planète à partager une seule photo dans un but simple : partager leur monde avec le Monde. Voici un regard sur la photographie au fil des ans.1837La Journée Mondiale de la Photographie est née de l'invention du daguerréotype, un procédé photographique développé par les Français Louis Daguerre et Joseph-Nicéphore Niepce en 1837.9 janvier 1839Le 9 janvier 1839, l'Académie des Sciences annonçait le procédé du daguerréotype. Le 19 août, le gouvernement français achète le brevet et annonce l'invention comme un "cadeau gratuit pour le monde".Le daguerréotype n'était pas la première image photographique permanente. En 1826, Niepce a pris la plus ancienne photographie permanente connue sous le nom de Vue de la fenêtre au Gras en utilisant un procédé appelé "héliographie".La première photographie couleur durable a été prise par Thomas Sutton en 1861. Il s'agissait d'un ensemble de trois photographies en noir et blanc prises à travers des filtres rouge, vert et bleu. Cependant, les émulsions photographiques alors utilisées étaient insensibles au spectre, le résultat était donc très imparfait et la démonstration fut vite oubliée.1839 :premier selfieDès 1839, l'Américain Robert Cornelius prend ce que l'on pourrait qualifier de "premier selfie au monde". Cornelius a installé son appareil photo, a pris l'image en retirant le capuchon de l'objectif et a ensuite couru vers le cadre. Au verso de ce cliché, il a écrit :La première photo de lumière jamais prise en 1839.1957 :première photographie numériqueLa première photographie numérique a été prise en 1957, presque 20 ans avant que l'ingénieur de Kodak n'invente le premier appareil photo numérique. La photo est un scan numérique d'un plan pris initialement sur film qui représente le fils de Russell Kirsch et a une résolution de 176×176.19 août 2010Le 19 août 2010, la Journée Mondiale de la Photographie a accueilli sa première galerie en ligne mondiale. Près de 270 photographes ont partagé leurs photos et des gens de plus de 100 pays ont visité le site web. Il s'agissait de la première Journée Mondiale de la Photographie officielle d'envergure mondiale.Suivezla Journée Mondiale de la PhotographieÀ l'occasion de cette journée, un site internet dédié a vu le jour et un hashtag dédié existe même sur les réseaux sociaux pour ne rater aucune photo !

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Margot Pivot, Grand Prix ETPA 2018, récompensée à Vendôme !

01 juillet 2019

Margot Pivot, Grand Prix ETPA 2018, a reçu le prix Mark Grosset pour son travail Monsieur Apollon aux promenades photographiques de Vendôme lors du weekend d’ouverture. Elle se verra exposée l’année prochaine dans le manège vendômois parmi les photographes de renom.Un Prix,des projetsJe viens de recevoir le prix Mark Grosset Photo Documentaire qui m’a permis d’obtenir une bourse de 1500€ et un appareil photo numérique Fuji Film avec un objectif focale fixe. C’est exactement la focale que j’utilise pour faire des photos reportages.Je vais pouvoir en faire bon usage et continuer ma série Monsieur Apollon pour laquelle j’ai été récompensée. Je vais continuer ce sujet car je pense qu’il y a encore des choses à découvrir sur ce personnage. Mais aussi, le lien que j’ai tissé avec lui est allé au-delà d’un projet photographique, c’est un lien amical fort. C’est pourquoi je continuerai quotidiennement à aller le voir quels que soient mes projets.J’ai d’autres projets en tête, mais cette bourse va me permettre d’acheter du matériel pour l’impression ; je pourrai travailler en autonomie du début à la fin d’un projet, même si l’équipe de l’ETPA m’a toujours suivie, épaulée et s’est toujours montrée présente. MonsieurApollonJe lui ai bien expliqué ce qui se passait, déjà l’an dernier lorsque j’ai reçu le Grand Prix ETPA et aujourd’hui ce prix à Vendôme. Il est très heureux pour moi et me souhaite beaucoup de réussite. Il a connaissance de toutes les photos, il sait lesquelles sont exposées, il connaît la scénographie et la mise en scène des images mais je ne pense pas qu’il réalise qu’il est au centre de tout ce qui se passe pour moi et que c’est grâce à lui que j’en suis arrivée là.C’est un travail que l’on a fait à 2, ensemble car sans sujet il n’y a pas de photographe et vice versa. C’est très important pour moi de lui faire partager cette expérience-là, j’essaye au maximum de lui parler de ce que je fais, de lui montrer les images régulièrement et en retour il me donne son avis. Je souhaite pouvoir l’emmener l’année prochaine à ma future exposition au sein du manège à Vendôme.L’ETPADepuis ma sortie, Laurent Gineste, Rémi Carayon et Pierre Barbot (l'équipe pédagogique), se sont toujours montrés présents. Ils sont d’un grand soutien pour moi, ils m’aiguillent et c’est une chance car c’est rare d’avoir ce suivi. À l’ETPA, on peut se permettre de communiquer avec ses anciens professeurs et d’avoir un lien fort qui, au fil du temps s’est transformé en amitié.Aussi, d’un point de vue technique, l’école m’a énormément apporté. En arrivant je focalisais sur le fait que, pour être un bon photographe, il fallait avoir du très bon matériel. Mais Rémi, mon professeur de 2ème année en praticien photographe, m’a tout de suite mise en confiance. Il a réussi à me faire développer le côté artistique et faire en sorte que je parle de moi, de ce que j’avais envie de dire et de ce que j’avais envie de montrer.De par cette approche totalement différente, je me suis sentie totalement dans mon élément.Des conseilsIl ne faut pas avoir d’apriori… cela ferme les portes. La vie est tellement plus simple quand on se pose moins de questions, il n’y a plus de barrières. Il faut aller au bout de ses envies, se lancer et foncer !PourconclureCe prix est une opportunité fantastique et une belle reconnaissance. Cela me donne encore plus envie d’avancer, d’aller voir les gens, de continuer tous ces projets et de me dire qu’il y a des gens qui aiment mon travail. J’ai envie de satisfaire les personnes qui me suivent tout en me faisant plaisir. Également, j’ai la chance d’avoir une famille qui me soutient et m’encourage, c’est aussi important pour moi de leur montrer qu’ils ont raison de me soutenir et de pouvoir les faire voyager à travers mon travail.Également, Melody Garreau, qui avait reçu au mois de septembre dernier le prix du public à Vendôme pour son travail L’innocence ternie, expose cette année parmi les photographes de renom au sein de la grande salle du manège.Les promenades photographiques de Vendôme sont à découvrir jusqu'au 1er septembre 2019.

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La "Révélation" de Diamantino

14 juin 2019

Lors du festival ImageSingulières 2019 à Sète, Diamantino Quintas a été invité à réaliser une performance en direct intitulée "Révélation". Ce maître du tirage argentique place l’exigence, l’implication et les valeurs humaines au cœur de son travail.À l’écoute des photographes et soucieux de satisfaire leurs exigences, Diamantino nous raconte sa belle aventure et son métier passion.Quel estvotre parcours ?J’ai commencé comme apprenti à l’âge de 25 ans ; cela fait 36 ans que je pratique le métier de tireur filtreur. J’ai travaillé en tant que salarié dans plusieurs laboratoires et c’est ce parcours-là qui m’a permis d’acquérir une certaine expérience.Quel estle profil du tireur filtreur ?Le tireur filtreur réalise le développement, le tirage et la finition de films et de photographies (en argentique pour ma part), à l’aide d’équipements traditionnels, selon les impératifs de production. C’est un métier qui demande beaucoup d’implication car il faut environ une dizaine d’années pour pouvoir être autonome.En effet, même si techniquement on peut apprendre les bases très vite, ce métier demande à la fois de développer sa propre sensibilité mais aussi de s’adapter à l’univers des photographes. Aujourd’hui nous avons environ 250 artistes photographes qui font partie de nos clients et ce sont autant de personnalités que d’univers différents.Le métier ne demande pas seulement un savoir-faire technique mais il demande beaucoup d’humilité. Nous sommes au service de nos clients photographes et pour cela il faut avoir une capacité d’adaptation afin d’entrer dans leur esprit pour traduire l’univers du photographe dans le tirage.Parallèlement, le tireur filtreur doit apporter sa propre sensibilité et répondre au mieux aux demandes. C’est la raison pour laquelle cela demande beaucoup d’expérience. Mais aussi, il faut avoir un minimum d’affinité avec la personne, autrement cela ne fonctionne pas.Personnellement, j’ai la chance de travailler avec des personnalités qui ont une certaine générosité, un respect envers notre métier et surtout, nous sommes connectés en termes de valeurs humaines. Ce métier n’est pas fait pour tout le monde car il faut développer une forme d’humilité et de sensibilité qui relève du domaine artistique.Il faut aimer le travail artisanal, le travail en atelier, le contact, être passionné et professionnel, avoir des valeurs humaines, nécessaires pour que ce métier dure dans le temps. C’est un métier que l’on pratique avec notre propre sensibilité, Il faut savoir donner de soi-même.Quel estle profil de votre clientèle ?Aujourd’hui je travaille beaucoup avec des photographes auteurs, des plasticiens et des photographes amateurs mais avertis, qui ont une démarche professionnelle dans leur sensibilité. La plupart viennent de l’étranger et se rapprochent de nous car ils savent qu’ils vont être bien aiguillés et respectés. Ils ont conscience que nous ferons tout pour interpréter leur univers et que nous allons aller au-delà de ce qu’ils nous demandent.Je travaille également avec des musées, des galeries, dans le milieu de la mode, pour des expositions, des tirages de collection et pour des portfolios.Pouvez-vous nous parler de cette nouvelle aventure,votre déménagement ?L’immeuble dans lequel se situait le laboratoire depuis environ 10 ans, a été détruit, suite à une transaction immobilière. Nous avons déménagé au mois de février dernier dans un nouvel espace après 3 mois de travaux, durant lesquels je devais continuer à travailler, ce fut très intense.C’est un projet coûteux mais nécessaire pour nous permettre (à mon équipe et moi-même) de poursuivre notre aventure. Je souhaite fortement perpétuer la transmission et la formation des jeunes à ce métier afin de créer une nouvelle génération de tireurs filtreurs.Comment avez-vous été amené à intégrerle festival ImageSingulières à Sète ?Gilles Favier a eu l’idée de me faire intervenir à Sète pendant le festival suite à notre rencontre et à notre collaboration. J’ai donc réalisé des tirages pour des expositions dans le cadre du festival, mais aussi une performance "live".Gilles a eu l’idée de cette performance "Révélation" dans l’ancien cinéma, le Rio, à Sète et l’a donc inscrite dans la programmation. Celle-ci consistait à réaliser un tirage argentique grand format en temps réel devant le public. Le cinéma était donc transformé en une chambre noire.Quelle estvotre relation avec l’ETPA ?Plusieurs étudiants de l’ETPA ont fait des stages au sein de mon laboratoire et y passent donc plusieurs mois en tant qu’apprentis / assistants.Je travaille également avec des photographes qui ont fait leurs études à l’ETPA. D’ailleurs, l’un de mes assistants depuis un an et demi est un ancien étudiant de l’école. Il a commencé par un stage et je l’ai engagé tout de suite après.L’ETPA est l’école grâce à laquelle j’ai pu trouver des jeunes avec, au-delà des compétences techniques, des qualités humaines telles que l’humilité et une certaine sensibilité pour m’assister dans le métier de tireur filtreur.Financez la réinstallationdu Diamantino Labo PhotoDiamantino a lancé un financement participatif grâce auquel les participants peuvent obtenir un tirage, disponible en un seul exemplaire, signé, et réalisé manuellement à son atelier.    Soutenir le projet ici jusqu'au 22 juin 2019.Suivezle Diamantino Labo Photovoir le sitefacebookinstagram

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Maxime Matthys : Prix jeune photographe ISEM 2019

11 juin 2019

Ancien étudiant de l’ETPA, Maxime Matthys a reçu le prix jeune photographe ISEM 2019, pour son travail 2091 – The ministry of privacy, au sujet de la reconnaissance faciale en Chine.Lors du festival ImageSingulières, Maxime Matthys, ancien étudiant en photographie à l'ETPA, a reçu le prix jeune photographe ISEM 2019 (ImageSingulières, ETPA, Médiapart) pour sa série 2091 - The ministry of privacy.Après ses 2 années de praticien photographe à l'ETPA, Maxime Matthys se lance dans un projet témoignage en Chine. Lors de nos échanges, il évoque le roman de George Orwell 1984 et fait un parallèle avec une technologie utilisée par le gouvernement chinois pour surveiller les habitants du Xinjiang, très largement opprimés.Le projetL’idée m'est venue d'une actualité relayée sur les réseaux sociaux au sujet des objectifs de la Chine : attribuer une note sociale à tous les citoyens d’ici 2020, comme dans la série Black Mirror. L’impact de la technologie sur nos sociétés, sur nos comportements et sur l’humanité en général, est un sujet qui m'anime. J’ai alors voulu découvrir ce qui se passait en Chine ; durant 1mois j'ai travaillé sur la surveillance de masse et l’idée de note sociale, à savoir, comment les notes sont attribuées aux citoyens et comment ils sont pistés, traqués au quotidien, dans la rue, sur internet…La région du XinJiang est le lieu où la Chine fait tous ses tests de technologie de surveillance avant de les exporter ailleurs dans le pays. Ils sont leader en reconnaissance faciale et intelligence artificielle. Ils détiennent un pouvoir total dans cette zone c'est pourquoi ils se permettent d’en faire un véritable "laboratoire". C’est dans cette région que le gouvernement chinois opprime les minorités ethniques en utilisant cette technologie. Il y a des transformations fulgurantes dans le but de décimer cette différence de culture. J’ai donc décidé d’approfondir mon travail à ce sujet.Le but de ce projet est de parler de ces algorithmes sans faire un travail de photo reportage, lui-même impossible au vu du contrôle total des informations. Néanmoins, il fallait trouver une solution pour montrer cette oppressoin qu’ils subissent au quotidien avec la reconnaissance faciale. Donc photographier les minorités ethniques, montrer leur quotidien, comment ils vivent pour laisser une trace avant leur disparition était une solution.La méthodePour ce projet j’ai travaillé avec un ingénieur en informatique Toulousain William Attache.Nous avons développé un logiciel de reconnaissance faciale qui est assez proche de celui utilisé par la Chine. J’envoyais les images prises dans la journée à ce logiciel qui était entrainé pour reconnaître les visages, dessiner écrire sur la photographie les données biométriques des personnes que l’on voit sur les images sous 2 formes :les points faciaux correspondant à tous les attributs du visage (nez bouche… propre à chacun, comme une empreinte digitale que le logiciel dessine ;le diagramme de Delaunay, formule mathématique traçant des traits entre ces points de façon à former un masque.Je voulais donner à voir la partie invisible de cette technologie, de ce qui se passe dans les caméras.Le voyageJ’ai fait plusieurs aller-retours en Chine. Puis je me suis dirigé vers l’extrême ouest du XinJiang. À la base j’y allais pour travailler sur les camps dans lesquels sont enfermés et torturés les minorités ethniques afin d’en faire une épuration. Mais une fois surplace je me suis aperçu qu’il était très difficile de travailler à cause de la haute surveillance et le fait qu’aucune information ne doit sortir de cette zone.J’ai été stupéfait par le nombre de caméras de surveillance tout comme cela est le cas dans une zone en guerre. Il faut savoir qu'il y a des check point de police tous les 500 m, entre lesquels, des centaines de caméras sont à l'affut du moindre mouvement, ainsi que des détecteurs à métaux dans chaque magasin, chez coiffeurs et dans les supermarchés… c’est comme une zone en état de siège sauf qu’il ne s’y passe rien car c’est un peuple très paisible. Ils font référence aux attentats de Pékin en 2014 pour redoubler de surveillance, afin d'éviter les radicalisations religieuses. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu parler de la reconnaissance faciale qui est une technologie très intrusive et qui fait de leur vie privée un enfer.Les conséquencesJe suis parti avec un visa touristique en évaluant les risques en me faisant passer pour un touriste hollandais mais cela n'a fonctionné qu'une demi-journée. J’ai été arrêté 7 fois en 7 jours ! Je me suis fait repérer en photographiant des lanternes chinoises mais en arrière-plan il y avait des policiers. Ils ont cru que je les prenais en photo. À partir de ce moment-là ils ne m’ont plus lâché et m’ont arrêté presque tous les jours ; j’étais constamment suivi par entre 1 et 5 policiers en civil qui en sont venus à l'étape de l'intimidation les derniers jours de mon séjour. Ils savaient que j’étais seul dans cette zone un peu difficile ; tout d'abord, ils logeaient dans une chambre d’hôtel en face de la mienne, puis ils sont venus dormir sur le canapé de la réception de l'hôtel dans lequel je séjournais et m’appelaient la nuit pour m’interroger.Au départ toutes ces caméras me voyaient, elles me reconnaissaient mais restaient fixes ; puis les derniers jours, pour m’intimider davantage, ces caméras me suivaient du regard… "Big brother is watching you" (référence au roman de Georges Orwell) ! En sachant qu'il y avait des centaines de caméras, il fallait s’imaginer la scène. Ce fut très éprouvant. J’ai terminé ce séjour par une expulsion de la zone, la veille de mon départ.La suiteJe ne vais pas retourner en Chine dans l’immédiat car c’est un peu rude psychologiquement. Je vais donc travailler à distance avec la matière que j’ai déjà. Suite au prix, j’ai la chance de pouvoir intégrer un workshop de mon choix à l’ETPA, ce qui va me permettre d'approfondir la mise en image de ce travail. J’en suis ravi !Retrouvez le travail de Maxime Matthys sur instagram.

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Interview du photographe engagé Romain Laurendeau, Prix ISEM 2019

04 juin 2019

Le Prix ISEM 2019 (ImageSingulières, ETPA, Médiapart) de la photographie documentaire a été attribué à Romain Laurendeau pour son travail Génération Mister Nice Guy : une jeunesse sous emprise, traitant des conséquences de la drogue de synthèse auprès des jeunes Cisjordaniens.Ce prix de 8000 euros va permettre à Romain Laurendeau de poursuivre son travail actuellement toujours en cours. Avant qu’il ne reparte, cet ancien de l’ETPA s’est confié au sujet de son parcours et ses projets de photographe engagé."J’ai fait des études de physique chimie en Auvergne. Puis après un tournant dans ma vie je me suis dirigé vers l’ETPA où j’ai fait les 2 premières années du cursus praticien photographe. J’ai beaucoup appris techniquement, l’école a donné des cordes à mon arc.Ensuite il y a eu une dizaine d’années où je continuais à faire de la photo en parallèle de petits jobs. En même temps j’ai contracté une maladie rare, le kératocone, qui est une dégénérescence de la cornée. Durant cette période j’ai fait beaucoup de photos introspectives et des recherches photographiques ; cette maladie ne permettait pas d’être autonome et avait pour finalité la cécité. J’ai subi une transplantation cornéenne, qui m’a permis de renaître !Après cette opération, je me suis lancé avec un "eportage test" lors de l’anti G20 à Nice ; j’ai adoré ! J’ai passé 2 jours avec eux à vivre comme eux et découvrir des milieux que je ne connaissais pas. Sur place, j’ai rencontré un Sénégalais qui m’expliquait ce qui se passait dans son pays à l’époque, j’ai donc décidé de partir au Sénégal. Durant 3 ans, j’ai raconté les élections, je suis parti dans un village avec des chercheurs d’or, j’ai rencontré des femmes courage qui fumaient des poissons sur la plage.Puis, par envie de découvrir et de raconter le monde, je me suis décidé à repartir vers de nouveaux horizons. J’essaye toujours de dépasser cette recherche de confort, de ne pas m’y installer car autrement on prend moins de risque et lorsque l’on est en recherche photographique il faut avoir cette envie forte d’aller toujours plus loin.J’ai fait des petits séjours de 3 mois, notamment en Algérie où j’ai été invité à vivre chez l’habitant. C’était une période d’élections. Lorsque je suis arrivé, j’étais neutre dans un pays complétement étranger à moi-même. Pendant 5 ans, je me suis attaché à raconter une jeunesse dans les quartiers populaires. Aujourd’hui je suis arrivé au bout d’un problématique que j’ai voulu raconter ; celle-ci a été clôturée par les marches qui se passent en ce moment, et qui valident tout mon travail. Tout mon ressenti sur ce qui me paraissait important est ce qui a déclenché ces événement.Aujourd’hui, je repars vers d’autres projets ; je me dirige vers la Palestine qui connaît une autre problématique. Ce prix va m’aider à poursuivre ce travail en me laissant une totale liberté de choix. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de faire de la photographie. C’est une grande satisfaction que de voir mes projets aboutir mais aussi de pouvoir participer en tant qu'intervenant à l’ETPA ! C’est une belle continuité."

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L'ETPA est à nouveau partenaire du ImageSingulières 2019

02 juin 2019

Partenaire de longue date du festival ImageSingulières, l'ETPA encourage et soutient la mise en lumière de la photographie ainsi que la démarche artistique du festival, pour la 2ème année consécutive.L’association ImageSingulières /ETPA /MediapartDepuis 11 ans, la ville de Sète accueille des photographes réputés dans le cadre du festival ImageSingulières. Cette année, le festival prend ses quartiers au centre de la ville mais également au Théâtre de la mer pour ses projections. Le directeur artistique et co-fondateur, Gilles Favier, est un ancien étudiant de l’ETPA et photographe de renom.Pour la deuxième année consécutive, ImageSingulières, ETPA et Mediapart s’associent pour soutenir en commun des projets photographiques en cours qui s’inscrivent dans le champ de l’image documentaire.[[push]]Les deux Prix lancésLe Grand PrixImageSingulières / ETPA / MediapartPrix doté de 8000 euros par ImageSingulières /ETPA / Médiapart pour développer et achever un travail documentaire en cours, ouvert à tous les photographes et qui sera attribué chaque année. Ce prix devra être utilisé pour la production du travail récompensé et fera l’objet d’une exposition à l’édition suivante d’ImageSingulières.Le Prix Jeune PhotographeImageSingulières / ETPA / MediapartMaxime Matthys : prix Jeune Photographe 2019Prix doté de 2000 euros par ImageSingulières / ETPA / Mediapart, pour la jeune photographie documentaire, réservé aux photographes de moins de 26 ans résidant sur le sol français qui sera attribué chaque année. Les photographes peuvent candidater depuis le 14 janvier 2019 au 29 mars 2019 à minuit.ETPA, partenaire du festivalPour l’ETPA, s’associer à l’un des plus grands événements photographiques de France ainsi qu’à l’un des organismes journalistiques les plus réputés, est le symbole d’une volonté commune de faire rayonner le 8ème Art.  Par cette démarche, les 3 partenaires accompagnent les projets photographiques en état d’évolution ou de création mais également, ils mutualisent les savoirs, les savoir-faire et le faire savoir. Rendez-vous du 29 mai au 16 juin 2019 à Sète.Voir le site du festival

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Entrevue avec Yann Rabanier

04 février 2019

Les étudiants en 3ème année d'approfondissement photographique de l'ETPA ont eu l'opportunité de travailler avec le portraitiste Yann Rabanier.Yann Rabanier, portraitiste, compte à son actif un bon nombre de star de cinéma et d'hommes politiques, tels que Ryan Gossling, Quentin Tarentino, Isabelle Huppert, Diane Krugger ou encore François Hollande... Il a animé un workshop auprès des étudiants en photograpphie de l'ETPA, transmettant ainsi son savoir-faire. Sorti Lauréat de l'ETPA en 2007, où il a fait un cursus de praticien photographe, Yann Rabanier se confie à travers nos échanges.La vocationde photographe"Je ne connaissais pas du tout la photographie avant 24 ans. Je suis parti faire des études à Montréal pour 2 ans, mais j’ai eu un problème de visa et je n’ai pu y rester que 4 mois. Juste avant de partir, j’ai fait quelques photos souvenir avec un appareil que l'on m’avait donné ; en rentrant j’ai montré tout cela à mon oncle qui était photographe et qui m’a dit qu’il fallait que je fasse un autre métier ! Cela m’a d’autant plus motivé pour me mettre à la photographie.Puis un jour, par hasard j’ai trouvé un fly de l’ETPA alors que je ne savais même pas qu’il existait des écoles de photographie. À ce moment là je me suis dit que j’allais faire ce métier.Un parcours seméde belles opportunitésJ’ai eu beaucoup de chance pendant mon cursus. En 3ème année, j’ai pu faire une 4ème de couverture pour Libération qui a plu. Ensuite j’ai eu l’opportunité de faire le portrait de Yan Arthus Bertrand pour un magazine.J’ai fait la 3e année d’approfondissement photographique pour me constituer un book afin d’aller démarcher en tant que photographe car je souhaitais vraiment exercer ce métier tout de suite en sortant de l'école…Un rapportémotionnel à l’imageAujourd’hui, j’ai changé ma façon de regarder les images, j’en mémorise très peu… J’ai un rapport d’exclusivité avec certaines d'entre elles. Il faut vraiment que je sois happé par une émotion forte pour me souvenir d’une image. Tout est dans le ressenti.Le portraitcomme vecteur d’échangesCe qui est paradoxal, c’est que j’étais très timide à la sortie de l’école, c’était très dur pour moi. L’appareil photo m’a permis de dépasser cela, de me sociabiliser en quelque sorte et de répondre à certaines questions.Ce qui est génial dans le portrait c'est que l’on se retrouve dans des situations hallucinantes, on croise toutes sortes de gens, on découvre des lieux... Le portrait est un échange : on prend quelque chose et on donne quelque chose. Cela repose sur la parole et l’énergie.L’influencede l’ETPAJe suis photographe parce que je suis passé par l’ETPA. Durant la formation, nous sommes confrontés à des questionnements. Notamment sur soi, sur la place que l’on prend, que l’on veut prendre… On nous pousse à réfléchir et à nous interroger juste avant de se lancer.L’ETPA m’a énormément apporté pour la technique mais aussi pour mon développement personnel. Lors de notre cursus nous sommes suivis par des enseignants mais surtout par des hommes. L’Humain prend le pas.Le retouraux sourcesDepuis quelques temps, j’interviens à l’ETPA et c’est un honneur pour moi que de revenir en tant que professionnel. Être directement en prise avec le monde extérieur, professionnel, réel et de tous les aléas, tel est le but des interventions. J’ai été très honoré d’avoir été sollicité et j’espère vraiment apporter quelque chose de constructif aux étudiants.Des rencontresmarquantesParmi toutes les rencontres frappantes et mémorables que j’ai pu faire, je citerai celle avec l’actrice japonaise Kirin Kiki, actrice fétiche du réalisateur Japonais Kore-eda, très connue dans son pays. La rencontre a été marquante et très forte. Elle a un véritable charisme.La naissanced’une œuvreJe me nourris beaucoup d’images. J’ai un flux d’images qui arrive, toutes prêtes ; ensuite, je dessine l’idée sous forme de croquis, j’imagine l’image. C’est mon mécanisme d’idées. Je suis plus proche de la peinture et du dessin que de la photo.Si je dois citer des exemples de portraitistes que j’aime beaucoup je dirais Lucian Freud, Mickael Borremans, entre autres.Des projetsJe suis en train d’écrire un long métrage, écriture et réalisation. J’ai fait une pub il y a 3 ans pour la fondation l’Abbé Pierre, ça m’a beaucoup plu et ma chef opératrice m’a encouragé en ce sens. Cela fait un an que je travaille sur ce projet nous avons fait le traitement et nous allons attaquer le scénario.J’ai créé ce projet tout seul, puis m'ont rejoint un producteur et un co-scénariste. Ce projet m’anime, c’est vraiment passionnant.Mais aussi, je nourris un autre rêve : j’adorerais être potier !

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À la croisée des métiers

22 janvier 2019

Comme chaque année depuis bientôt 6 ans, arrive le moment du Workshop Mode pour les praticiens de deuxième année.Pour les étudiants de l'ETPA, c'est une occasion unique de rencontrer le milieu du maquillage grâce à l’école Michel Dumas de Toulouse et de travailler conjointement avec des modèles sur une création photographique dans le monde de la mode.L’atelier fait partie intégrante depuis plusieurs années du cursus de Praticien. C’est l’occasion pour les étudiants de rencontrer le monde de la mode, et de pouvoir créer des contacts dans ce milieu. L’atelier et là aussi pour servir de base aux étudiants pour appréhender la retouche photographique dans la beauté et la mode.RÉMI CARAYON, professeur de Prise de Vue à l'ETPAL’atelier est scindé en plusieurs séances étalées pour les équipes, sur plus d’un mois et demi de rendez-vous hebdomadaires à l’école.Dans un premier temps les praticiens photographe ont présenté des mood board, reflets de l’ambiance qu’ils souhaiteraient donner à leurs créations. En fonction de cette présentation, des groupes entre les photographes et les maquilleurs vont se former, selon leurs envies, chacun travaillant ensemble dans la direction définie par les mood board choisis.Vient ensuite la phase d’atelier photo qui durera sur plusieurs séances et qui sera l’occasion pour le trinôme photographe, maquilleur, modèle, de collaborer à la création des photos de mode. Cet atelier de création a été l’occasion de fédérer 36 élèves photographes autour d’un même projet ; une vingtaine de maquilleurs et une vingtaines de modèles se sont réunis autour de 10 groupes de travail. Retrouvez l’école Michel Dumas, notre partenaire durant ce workshop, sur leur site.

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