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[ALUMNI] Lucas Frayssinet et Ophélie Giralt, dans l’émission “Échappées Belles”.

2022-11-16

Ce samedi 19 novembre, aura lieu la diffusion de l’émission “Échappées Belles” sur France 5 à 20h55.Deux de nos anciens étudiants, Lucas FRAYSSINET, Ophélie GIRALT sont partis pendant de longs mois sur les îles Féroes. Jérôme PITORIN (journaliste, réalisateur et animateur de télévision) de l'équipe d'Arté les a rejoints pour découvrir l'archipel de 18 îles, sur les Îles Féroé, qui constituent un pays constitutif du Danemark.BoutonLors de l’émission, ils parleront de leurs projets photographiques, iront visiter la capitale Tórshavn qui se situe sur l’île principale Streymoy. Nous les verrons tenir une dégustation de spécialités locales et ensuite, ils réaliseront une photo à la chambre photographique avec les enfants de la classe de la ville de Toftir. En effet, Ophélie et Lucas ont travaillé lors de la dernière année scolaire sur les mythes et les légendes avec cette classe de CM1. Ils ont réalisé différentes photographies avec les enfants en les mettant en scène avec des costumes. En voici la vidéo "backstage" :Lucas FRAYSSINET et Ophélie GIRALT Lucas, originaire d’Agen, a débuté la photographie grâce à son père également passionné. Il est donc allé suivre la formation BTS Photographie de l'ETPA et a continué avec la 3ème année d'Approfondissement. Lucas développe son activité de photographe, il crée en continu et navigue entre ses projets de portraits, et ses reportages, en France comme à l'étranger.  En 2020, il fut Lauréat de la Jeune Photographie Occitanie. En février 2021, il fait parti de l'Agence de photographes Hans Lucas. Son travail est axé sur l'humain ainsi que sur les problématiques sociales et environnementales.Ophélie est originaire du Nord-Est de la France. A 21 ans, elle intègre l'ETPA à Toulouse afin de poursuivre ses études pour obtenir une licence en photographie. En deuxième année de ses études, elle participe au campus international des Promenades Photographiques de Vendôme et obtiendra sa licence avec mention spéciale du jury pour le Grand Prix de septembre 2020.Elle s’oriente vers une photographie en rapport à l'enfance en explorant les fragments de ses souvenirs passés. Elle met un accent pour la mise en scène et le portrait. Leur Instagram :Lucas Frayssinet ; Ophélie Giralt(Crédits photo portrait : La Dépêche )

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[ALUMNI] Tao Douay lauréat du Prix LNP

2022-11-05

Les 4 et 5 novembre dernier a eu lieu à Paris le Festival Les Nuits Photo. Cet événement, créé en 2012, mais qui existe sous cette forme depuis seulement 2021, s’est tenu conjointement à L’Entrepôt (14e arrondissement) et à la Bibliothèque François Villon (10e arrondissement), et a rassemblé près d’un millier de personnes, venues découvrir les œuvres proposées par les candidats de cette édition 2022.Le Festival Les Nuits Photo met à l’honneur le film photographique, forme hybride qui offre aux photographes de nouveaux champs d’expression, que l'événement vient recomposer chaque année du Grand Prix LNP. Pour cette édition 2022, les organisateurs ont reçu pas moins de 96 projets, proposés par des artistes venus de France, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, mais aussi d'Argentine, du Canada, du Sri Lanka, du Maroc et de Turquie.Chaos ou l’omniprésence de la mortEt c'est un ancien étudiant de l’ETPA, Tao Douay, qui a remporté le Grand Prix LNP. Une récompense attribuée pour son film Chaos dans lequel l'artiste, qui a remporté le Grand Prix Photo de l’ETPA en 2012, met en mouvement des photographies en noir & blanc, sur lesquelles il superpose des illustrations macabres, qui viennent rappeler au spectateur la fragilité de notre humanité, face à laquelle les hommes - de tous temps et de tous âges - sont tous égaux. "Nous venons au monde en sursis, explique Tao Douay, mais la mort est si terrifiante que nous feignons de l’ignorer. Pourtant, lorsqu’un·e proche s’en va, la gravité de notre condition nous rattrape". Une mort certaine donc, que l'on tente d'oublier, de repousser, mais qui est en nous à chaque instant, comme le rappelle ce travail, certes sombre, mais empreint d'une grande sincérité.Des talents au révélateurEn remportant le prix LNP, Tao Douay se voit octroyer une dotation de 1000€ par la SAIF. Aussi, son travail sera diffusé sur les médias partenaires du festival (9 Lives Magazine et Fisheye Magazine), ainsi que dans le cadre des Promenades Photographiques de Blois et des Nuits Photographiques de Pierrevert.Cette édition du festival Les Nuits Photo a été l'occasion de mettre en lumière d'autres jeunes talents. On peut notamment citer Julien Athonady et Thibault Le Marec, lauréats du prix Diapéro 2022 avec leur film Cape ou pas Cape ?, ou encore Salomé Hévin, qui a remporté le prix de la Cassette 2022 avec son film Des frères.© Tao Douay, Lauréat du GRAND PRIX LNP 2022 avec CHAOS 

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Coup de projecteur sur le travail de Maria Svarbova

23 janvier 2018

Intitulée « Swimming Pool », son projet se révèle littéralement hypnotisant, avec ses sujets se reflétant à travers l’eau huileuse des piscines qu’elle explore. Géométrique, répétitive et symétrique, cette série de photos très graphique dévoile des modèles aussi lisses et figés que le carrelage intemporel des vieilles piscines publiques dans lesquelles elle traque ses clichés. Maria Svarbova explore des tonalités rétro, mélangées à l’immobilité et la froideur des personnages ; on se croirait même parfois dans de vieux films de science-fiction... A ce jour, il s’agit de la plus importante série réalisée par la photographe ; commencée en 2014, elle continue d’y travailler encore aujourd’hui. Sa fascination pour les piscines publiques et leur atmosphère hors du temps contribue à affirmer son style, déjà bien présent dans d’autres séries telles que « Plastic World ». La recherche du lieu s’avère primordiale pour la composition très travaillée de ses clichés. À travers une esthétique très personnelle, elle arrive à la fois à apaiser le regard du spectateur avec le calme et le silence des images, mais aussi à déranger à travers le détachement apparent des sujets. Elle s’inscrit ainsi dans une étrange ambiguïté graphique, forte de contraste, entre trouble et sérénité, vintage et futurisme, pastel et rouge vif, un peu comme le passage entre un rêve et la réalité…

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Les éclairs de Dustin Farrel

11 janvier 2018

Il s’agit sans doute de la plus importante collection d’images haute résolution de captation d’éclairs et de foudre ! En effet, la vidéo de trois minutes «Transient» compile une impressionnante série d’images 4K en slow motion et de time lapses sur ce sujet. C’est grâce à la caméra cinéma Phantom Flex 4K, capable de filmer à 1000 images par seconde que le directeur de la photographie Dustin Farrell s’est lancé dans cette ambitieuse aventure. C’est au cours de l’été 2017 qu’il s’est lancé pendant 30 jours à une étonnante chasse aux tempêtes. Avec son équipe, il leur aura fallu parcourir as moins de 20 000 km pour réaliser ce projet. Malgré des sessions de tournage intenses et de surcroît dans des conditions difficiles, il reconnaît cependant que l’exercice peut vite devenir une véritable addiction !La plupart des éclairs ont été capturés dans l’Arizona. La prise de vue à 1000 images par seconde nécessite beaucoup de lumière, il a donc utilisé des objectifs très lumineux ne dépassant pas les 1,4 d’ouverture. Le résultat final est tout simplement grandiose, les éclairs se dessinent petit à petit sous vos yeux dans de superbes paysages, et à travers des conditions et des ambiances lumineuses souvent très différentes. De quoi se régaler les yeux et mieux comprendre la décomposition de ces impressionnants phénomènes électriques qui fascinent les hommes depuis l’aube des temps…

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Anthony jean, miltant pour les droits de l'homme

09 janvier 2018

Quel est ton parcours depuis la sortie de l’école ? J'ai terminé ma troisième année en juin 2017, avec un prix spécial du jury, la même semaine je recevais également le prix spécial du jury au grand prix Paris Match du photo reportage étudiant 2017. J’étais également exposé sur les grilles de l'UNESCO pendant le mois de juillet à Paris pour la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix délivré à l'ONG SOS Méditerranée avec laquelle je pars couvrir les sauvetages de migrants au large des cotés libyennes. Tout cela m'a donné une bonne visibilité, et j'ai pu remonter pendant 2 mois à bord de l'Aquarius début septembre pour continuer mon travail sur ce massacre en mer aux portes de l'Europe. Je travaille encore avec ces images.   Pourquoi avoir choisi le reportage photo ? Cela fait des années que je milite, je vois l'appareil photo comme un outil indispensable dans la lutte. Je crois au pouvoir des images à véhiculer des idées, à témoigner qu'il puisse y avoir une opposition, des mains levées, une alternative, des étincelles de démocratie... Il faut que ma photo ait du sens, si elle a un impact alors tant mieux, en tous les cas, elle est un témoignage pour l'Histoire.   Qu'est-ce qui t'a poussé à choisi ce sujet ? J'avais 26 ans quand je me suis retrouvé au début du printemps arabe à couvrir la lutte du peuple sahraoui en territoire occupé au Sahara occidental, j'enchaînais l'année suivante sur les camps de réfugiés en Algérie ; j'ai ensuite voulu comprendre le conflit israélo-palestinien, puis est arrivé le conflit syrien ou je suis allé couvrir les arrivées de réfugiés sur les plages grecques : ce sujet est la suite logique de mon travail. La Méditerranée est l'axe migratoire le plus mortel au monde. Il y a 50 000 corps au fond de l'eau dans l’indifférence générale. Mais ce n'est de la "breaking news", je ne vais pas prendre en photo des gens qui se noient, je vais photographier une société civile qui se mobilise pour affréter des bateaux afin de porter assistance à des milliers de gens qui essaient de fuir l'enfer libyen. Photographier un peuple européen qui se met au devoir de faire le boulot de nos Etats.   Comment as-tu pu entrer en contact avec les migrants ? C'est eux qui essaient de rentrer en contact avec nous en nous criant à l'aide. Il suffit juste de tourner notre attention vers le nord de l'Afrique, l'Europe de l'est, vers nos centres de rétention, nos CADA en France... les migrants sont partout autour de nous, c'est une réalité.   Quel est le message que tu souhaites véhiculer ? Il est inadmissible que des gens qui quittent leurs foyers pour fuir une guerre, la détresse économique, un changement climatique, partent sur les grandes routes du monde et rencontrent dans leur malheur de telles difficultés à nos portes. Il faut arrêter d'avoir peur de l’étranger et l’accueillir plutôt comme une richesse. Il y a un droit des peuples à pouvoir se déplacer librement sur la terre.On sait que toutes les vagues migratoires qui ont marqué l'histoire de notre continent ont été bénéfiques. On voit que tous les pays ayant mis en place les meilleurs systèmes d’intégration en perçoivent déjà des retours positifs à court terme dans tous les domaines (notamment dans l'art). Ce n'est pas une question de terre d'accueil, c'est une question de dignité humaine et d'entraide entre les peuples. Il y a des milliers de personnes qui se lèvent pour dire non et aider tous ces gens en détresse, dans les montagnes des Alpes, comme sur les eaux internationales en méditerranée, comme dans chaque département en France...   Sur un travail tel que celui-ci, quelle est l'influence de ton apprentissage à l’ETPA ? L’école m'a d’abord appris à me servir d'un appareil photo, à faire ses armes sur tous les outils informatiques et le matériel nécessaire à la photo numérique d'aujourd'hui, puisque ce sont ceux dont j'ai besoin sur le terrain. Puis, j'ai découvert le monde de l'image, ses codes de lecture et d’écriture pour raconter quelque chose dans un cadre, la sémiologie, l'editing. Comme dit Remi Carayon, enseignant à l'ETPA : "il est facile de faire une bonne image sur un sujet, mais faire dix bonnes images cohérentes sur le même sujet, cela s'apprend".   Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent se lancer dans le reportage ? C'est un apprentissage qui ne s’arrête pas à la sortie de l’école. Mais il faut d'ores et déjà comprendre que le temps de shooting pur sur le terrain ne représente que 3% du boulot ; il faut apprendre à parler de son image, monter ses projets, les faire vivre, frapper à des milliers de portes, essuyer les refus et s'autofinancer les sujets. Il faut y croire, écouter sa petite musique, écouter les conseils des expérimentés. C'est un boulot de loup solitaire, de convictions et de questionnements. Explorer l’humanité dans ce qu'elle peut faire de plus beau et de plus cruel, c'est une vie d’imprévus et de rencontres folles ; une approche du monde dans cet état de présence à le photographier avec respect et précision.   Des projets ?Avec d'autres amis photographes nous montons un collectif pour répondre à toutes sortes de commandes. Parallèlement, je compte évidemment repartir au large des côtes libyennes pour approfondir le sujet des sauvetages en haute mer sur lequel je travaille depuis maintenant un an. Cette année, je participe également à un gros projet sur 2 ans avec plusieurs photographes sur un état de lieux des plus grands camps de réfugiés de la planète. Je souhaite également intégrer une agence.   Suivez l'actu d'Anthony JEAN :www.ajean.photography www.facebook.com/anthonyjean.photography www.instagram.com/totasprod

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Alexander Ivanec, photographe engagé

04 janvier 2018

Dans sa dernière série, le photographe russe Alexander Ivanec présente une sélection de portraits d’un cosmonaute perdu au milieu de superbes paysages terrestres. On y découvre ce voyageur de l’espace dans plusieurs situations incongrues, comme en train de faire de l’auto-stop pour aller sur Mars, faisant un selfie à bout de bras, ou encore en train de faire du longboard au milieu d’une route. Cette série fait partie d’un projet plus global qu’il a lancé dans l’optique de sensibiliser l’opinion publique sur la protection de l’environnement. Il donne également une nouvelle perspective de la nature et de ses paysages comme s’ils étaient découverts pour la première fois. Certains clichés présentent des paysages incroyables qui donnent l’impression d’être dans l’espace ; le photographe a justement cherché des phénomènes atmosphériques afin d’en amplifier les effets. Toutes ses photos sont réalisées avec un Hasselblad argentique, exactement le même appareil qui a servi à immortaliser l’alunissage d’Apollo 11 en juillet 1969. Pour lui, c’est une manière et garder une certaine connexion avec ce haut fait de l’histoire contemporaine. La tenue du cosmonaute a été fabriquée par ses soins à l’aide de son équipe, c’est pourquoi elle manque quelque peu de crédibilité ! Mais ce détail n’enlève rien à l’esthétisme du résultat final, et participe même à l’humour qui s’en dégage. On peut en découvrir cette série et ses nombreux travaux sur son compte Instagram

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Philippe Caumes, photographe de nouvelle architectures

02 janvier 2018

Philippe Caumes a suivi une formation complémentaire en Anthropologie sociale et anthropologie de l’architecture. Aujourd'hui, il réalise une vidéo du chantier de la Meca, de la maison de l’économie créative et de la culture à Bordeaux. Pourquoi avoir choisi l’univers du bâtiment et de l’architecture ? Après l’ETPA j'ai fait du photojournalisme à Paris et j’ai commencé à travailler avec des agences d’architecture. Puis, de fil en aiguille, j’ai été amené à travailler avec l’UNESCO en Mauritanie pour un programme de réhabilitation et de sauvegarde des 4 villes classées au patrimoine mondial. Ont suivi une exposition (Washington, Paris, Mauritanie) et un livre. A la suite de ce travail, je me suis retrouvé face à beaucoup de questions sans réponses autour de l’architecture vernaculaire, du patrimoine des rapports entre habitants et habitat. Je me suis alors offert une pause de deux ans pour reprendre mes études en anthropologie de l’architecture à l’EHESS à Paris ; je me suis, à la suite de cette parenthèse, complètement immergé dans le monde de l’architecture et du BTP. J’aime vraiment le contact avec les architectes, ce sont des gens sensibles, créatifs, qui m’apportent beaucoup.   Y at-il un langage photographique spécifique par rapport à l’architecture ? Pour ma part, il y a 2 étapes : Tout d’abord, le travail photographique qui doit être le prolongement du geste architectural, de l’intention de l’architecte. Pour cela, il faut comprendre l’architecture, l’objet construit. Photographier l’architecture créé et l’architecture habitée. Dans un second temps, il faut que le photographe puisse produire ses propres images, complémentaires aux premières.   Quels sont les besoins en termes techniques et quelles sont les contraintes ? Je travaille beaucoup au moyen format et au 24x36. Il faut toujours avoir du matériel haut de gamme, et propre à l’architecture, afin de rester toujours compétitif. La météo est une contrainte bien réelle de même que le matériel assez lourd pour réaliser des films et des time-lapse. Enfin, mais cela concerne tous les photographes, les capteurs des appareils photos sont de plus en plus important, il faut donc des ordinateurs de plus en plus rapides et des moyens de stockage de plus en plus importants.Enfin, les contraintes liées à l’environnement des chantiers, les règles de sécurité sont à prendre en compte. Le matériel souffre beaucoup sur les chantiers, dans la poussière et les conditions rudes du monde de BTP. Tout cela m’a obligé à me former pour assurer ma propre sécurité et pour pouvoir également travailler sur corde. Je fais également beaucoup de photographies aériennes à partir d’hélicoptère, et depuis deux ans avec des drones. Les contraintes en hélico sont celles liées à l’aéronautique et au travail aériens. Je dois totaliser 500 heures de prises de vues en hélico et j’aime vraiment cela. Le rapport avec le pilote est extrêmement important, et je vole toujours avec Manuel Bénitou, depuis 5 ans.   Quels sont les projets les plus impressionnants sur lesquels vous avez travaillé et en quoi l’ont-ils été ? Ces 5 dernières années j’ai photographié tous les plus gros projets sur Bordeaux. Il y a un rapport à l’objet qui est différent par rapport à l’environnement que l’on photographie. Le chantier du nouveau stade de Bordeaux m’a impressionné quand à sa rigueur et à l’esthétisme de l’objet qui naissait. Celui de de "la cité du vin" est un objet extraordinaire en termes de technicité et de travail en hauteur. L’objet, est par ailleurs très beau, que ce soit depuis le sol ou depuis un hélico.   Que retenez-vous de l’enseignement que vous avez reçu à l’ETPA ? Une grande rigueur. Je me souviens des paroles de Michel Gratacap, prof de prises de vuesqui nous disait que dans la photographie, nous sommes en constante formation et évolution. C’est cela qui est intéressant.   Des conseils aux futurs photographes ? Il faut être curieux. Pour ma part, le travail d’un photographe est lié à la maturité. Il faut sans cesse se réinventer, se renouveler. Dans le domaine de la photographie commerciale, un photographe doit aussi être un chef d’entreprise. On ne peut pas se contenter de faire de belles prises de vues. Il faut également être commercial, faire fructifier son réseau, faire de la compta, etc, etc… Des journées de travail bien remplies…

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Les façades de Zacharie Gaudrillot-Roy

22 décembre 2017

Photographe et vidéaste, l’artiste français Zacharie Gaudrillot-Roy vit et travaille aujourd’hui à Lyon. Après avoir obtenu un diplôme en photographie, il réalise des reportages industriels et architecturaux pour des entreprises, des couvertures d'évènements pour la ville de Lyon et participe également à la Biennale d’Art Contemporain. C’est en 2011 qu’il s’associe avec d’autres photographes pour ouvrir la galerie photo "l’Abat-Jour" ; il y monte un laboratoire argentique noir et blanc et organise des expositions. Depuis 2015, il fait partis du collectif « Parallèle » regroupant cinq photographes aux regards complémentaires. Cette initiative a pour but d’enrichir leurs points de vue respectifs à travers des projets en commun. Dans sa série en cours, intitulée « façades », Zacharie Gaudrillot-Roy réalise des images de façades d’immeubles, de maisons, de magasins ou encore de mairies à la tombée de la nuit. Elles ont la particularité d’être isolées, séparées de leur contenu, de leur profondeur, se positionnant comme des décors artificiels. Ses ambiances lumineuses évoquent un style cinématographique dans lequel le photographe nous amène à nous concentrer uniquement sur la surface et fait parler les émotions premières : curiosité, étonnement, altération des perceptions et parfois même de l’angoisse. Un artiste à la démarche étonnante à découvrir plus en détail sur son site.

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L'avènement du drone

05 décembre 2017

Quel est ton parcours ?  J'ai commencé la photographie à l'adolescence, de manière autodidacte. Puis j'ai eu le besoin et l'envie d'avoir une formation professionnelle et c'est l'ETPA qui m'a formé pendant 3 ans. Par la suite, je suis parti sur Paris exercer en tant qu’assistant photographe puis en tant que responsable d’une boutique Kodak express. J’ai ensuite été employé comme responsable photographe au Studio 106, spécialisé dans la prise de vue de cosmétiques de luxe. Je suis maintenant enseignant à l'ETPA depuis septembre 2012.Comment t'est venue l'idée de t'orienter vers le drone ?Il y a deux raisons à cela. La première est que le monde de la photographie est un univers en perpétuelle évolution et qu'en tant qu'enseignants nous nous devons de nous tenir informés de ces évolutions. La photographie aérienne en fait partie, et pour un jeune professionnel, elle représente aujourd'hui un atout sur un CV. J'ai eu envie de proposer au élèves une initiation à ce type de photographie afin qu'ils y soient sensibilisés et afin qu'ils soient prêts à pouvoir la mettre en pratique dans leur avenir professionnel. La deuxième raison est que ce domaine de la photographie aérienne via un drone est une pratique de plus en plus répandue, mais très mal connue en termes de réglementation. Or celle-ci est très forte dans ce domaine. Il m'a semblé essentiel que les élèves prennent conscience qu'il y a des règles à respecter et des normes à connaître. Encore une fois, c'est en pensant aux futurs professionnels qu'ils seront que j'ai voulu leur apporter le bagage nécessaire à une activité respectueuse des réglementations.Quel lien entretiens-tu avec l’ETPA ?Comme je le disais, c'est l'école qui m'a formé. Même si la formation s'opère tout au long d'un parcours professionnel, c'est à l'ETPA que je dois ma formation initiale et j'en garde d'extrêmement bons souvenirs, d'où mon envie d'y revenir pour enseigner.Pourquoi avoir choisi l’ETPA pour transmettre ton savoir-faire ?J'ai été formé à l'ETPA et je connais la qualité de l'enseignement qui y est proposé. J'ai voulu y enseigner à mon tour, comme un retour aux sources en quelques sortes ! D’autre part, je trouve que cette école à toujours voulu qu’il y ait, parmi les enseignants, des professionnels ou d’ancien professionnels. Cela me semble essentiel pour transmettre les valeurs réelles et les pratiques de ce métier.Quels enseignements tires-tu de ton cursus à l'école en tant que professionnel ?L'école a l'enjeu majeur de fournir aux élèves les bases théoriques qui leur permettront de devenir de bons professionnels mais aussi de leur apprendre une posture.Nous formons de futurs professionnels et l'école est aussi là pour leur transmettre les codes de ces métiers, savoir comment se comporter et s'organiser dans un milieu professionnel. Dans cet apprentissage, les stages sont une force pour confronter les élèves avec les enjeux du monde professionnel.Que proposes-tu aux étudiants de l’ETPA ?J'interviens à l'ETPA comme professeur de Technologie et Equipements. Je suis là pour leur transmettre mon savoir et mon expérience dans ce domaine. La qualité d'une photographie passe par la maîtrise des techniques de prise de vue bien entendu, mais également par une maitrise de son matériel et une bonne connaissance de celui-ci. Quel type d'éclairage vais-je utiliser ? Pour quelles raisons ? Quel rendu vais-je avoir si j'utilise ce boitier plutôt qu'un autre ?...Quel est l’intérêt de travailler avec un drone, quelles en sont les possibilités et les contraintes ?L'intérêt de travailler avec un drone est de proposer au client une prise de vue différente et une offre plus globale. Souvent les prises de vue aériennes vont être utilisées en complément de prises de vue plus classiques. Le drone offre des possibilités de prises de vue jusque-là inexistantes. Il permet d'accéder à des endroits difficiles voire impossible autrement. Cependant, c'est une pratique qui doit se faire en conformité avec la réglementation, encore plus si elle est réalisée à titre professionnel. Tous les endroits ne peuvent pas être survolés par un drone, il faut souvent demander des autorisations et respecter des hauteurs de survol. Enfin, le prix peut être une contrainte pour un jeune professionnel, même si ce domaine se développe rapidement avec, pour effet, une baisse des prix des drones.Faut-il élaborer un scénario spécial via les contraintes que le drone suppose ?  Oui en effet. Cela est dû aux contraintes de réglementations dont je parlais. Les temps de survols étant souvent limités, il convient de repérer en amont les zones à photographier, mais aussi d'anticiper le type de plans que l'on souhaite réaliser. Dans ce domaine, la photographie rejoint le cinéma et il est nécessaire de penser la prise de vue en séquences.Que pouvons-nous envisager et imaginer à l’avenir en termes d’activité autour du drone ?  Pour le moment les contraintes en termes d’autorisation de durée de vol (autorisation préfectoral) étant trop lourde pour une formation de pilotage (double commande, vol en intérieur, formation spécifique et régulière, etc). Il est donc difficile d'envisager d’autre type d’activité.

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La manière d’appréhender un projet par la photographe Julie de Waroquier

04 décembre 2017

Afin d’inspirer les participants du concours Adobe Stock, la photographe Julie de Waroquier explique a réalisé une image sur le thème de la liberté. Pour ceux qui la suivent ou connaissent ses travaux, on y reconnaît immédiatement son univers onirique et surréaliste. Exerçant aussi en tant que professeure de philosophie, elle a eu l’occasion de travailler sur la notion de "liberté", aussi bien autour de ses aspects positifs que sur l’angoisse qu'elle peut générer. Sa photographie exprime justement cette ambiguïté en représentant une femme sur une balançoire, surplombant un magnifique paysage. Sa démarche consiste à créer des images comme on écrit des poèmes, sans chercher à montrer le monde tel qu’il est, mais plutôt laisser percevoir comment on peut le ressentir. Elle joue d’ailleurs beaucoup sur les émotions et ne s’en cache pas ; sa démarche lui permet de réaliser des images qui lui ressemblent. Concernant son processus créatif, la photographe confie qu’il est pour elle essentiel d’avoir en amont une idée précise du résultat voulu avant de procéder aux retouches. Cela lui permet de rester cohérente tout au long du processus créatif. Ses images sont remplies d’une subtile tension entre rêve et réalité, crainte et espoir, public et privé. Pour elle, c’est cette ambivalence qui fait l’esprit humain.Crédit photo @Julie de Waroquier

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L’ambiance magique des nuits de Tokyo par Yoshito Hasaka

01 décembre 2017

En plus d’être designer graphique et ingénieur iOS, le japonais Yoshito Hasaka (aka _F7) réalise également de superbes photographies. À travers sa ville natale, Tokyo, il constitue une gigantesque toile vivante dans laquelle il aime capturer la densité extrême d’éléments et de gens, dans des ambiances très colorées. Il aime souvent donner un style graphique et « propre » à ses photographies, cela dépend du contexte qu’il souhaite mettre en valeur. Pour Yoshito Hasaka, le rôle du photographe dans la société d’aujourd’hui, contrôlée par les réseaux sociaux et les médias, consiste à diffuser des informations à caractère très personnel. Ensuite, chacun est libre de ressentir, de réfléchir et de réagir à sa manière sur les innombrables sujets qu’ils ne connaîtraient pas sans les réseaux de l’information. La plupart du temps, il utilise son Canon 6D avec un objectif 24-105mm.Pour les prises de vue plus distantes, notamment depuis les toits, il fait appel à un grand-angle Sigma 12-24mm, un téléobjectif Tamron 70-300mm et se sert d’un pied pour les longues pauses. Il lui arrive de voyager léger, c’est pourquoi il fait aussi régulièrement appel à son iPhone 4 ou son Ricoh GR lors de ses déplacements en ville. Friand d’inspiration et de nouvelles idées, il admet trouver une profusion de sujets en observant les travaux de photographes amateurs sur Instagram et autre site de photos. Cependant, il ne se considère absolument pas comme un photographe, seulement comme un designer en recherche permanente de nouvelles manières de s’exprimer.Crédit photo @Yoshito Hasaka

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